Mission : Impossible - Protocole Fantôme : Quand Tom Cruise grimpe, même Spider-Man prend des notes
C’est la quatrième fois qu’Ethan Hunt nous sert son menu : explosions, cascades et gadgets improbables, et devinez quoi ? On en redemande. Là où d’autres franchises s’essoufflent plus vite qu’un asthmatique au 100 mètres, Mission : Impossible réussit à faire de chaque opus un terrain de jeu toujours plus grand. Ici, Tom Cruise nous prouve qu’il n’a pas peur du vide, ni des critiques, ni du bon sens. Et soyons honnêtes, ce gars-là est un cyborg, pas un acteur. Une tour de 800 mètres ? Il grimpe. Des caméras IMAX ? Il saute dedans.
Brad Bird, le mec qui a réalisé Les Indestructibles, débarque pour diriger Tom Cruise. Résultat ? Il transforme le cinéma d’action en fête foraine. Entre les gadgets qui semblent sortir d’un épisode de Doctor Who et des cascades aussi crédibles qu’un politicien en campagne, Bird orchestre un chaos jouissif. Sa patte, c’est le fun à 200 à l’heure, avec juste ce qu’il faut de tension pour qu’on ne se rappelle pas qu’il s’agit d’un blockbuster.
La séquence où Ethan escalade la Burj Khalifa, c’est pas du cinéma, c’est de la haute voltige. Si toi aussi t’as eu envie de sortir ton inhalateur pendant qu’il jouait les Yamakasi, rassure-toi, t’es pas seul. Ce moment est tellement culte que même les super-héros en spandex doivent se dire : « Respect, frérot. » Filmé en IMAX, chaque prise de vue est une gifle visuelle. Et on ne parle même pas du vent, qui semble prêt à balancer Ethan directement sur la Lune.
À ses côtés, on retrouve une bande de bras cassés qui, miraculeusement, font le taf. Simon Pegg est là pour l’humour, Jeremy Renner joue au mec mystérieux, et Paula Patton fait plus que de la figuration (ce qui est rare pour une femme dans ce genre de films, avouons-le). La dynamique est bancale, mais c’est précisément ça qui fonctionne. Chaque interaction est soit une réplique savoureuse, soit une tension palpable.
Soyons clairs, personne ne vient voir Mission : Impossible pour le scénario. Ici, c’est du service minimum. Le Kremlin explose, Ethan est accusé, il doit laver l’honneur de l’IMF. Classique, prévisible, mais honnêtement, est-ce qu’on s’en soucie ? Entre deux scènes d’action qui te collent au siège, tu te dis que finalement, une intrigue simple, ça laisse plus de temps pour l’adrénaline.
Mission : Impossible - Protocole Fantôme, c’est le film qui rappelle pourquoi on aime le cinéma d’action. Ça ne raconte rien d’intellectuel, ça ne réinvente pas la roue, mais ça fait vibrer. Et parfois, c’est tout ce qu’on demande. Tom Cruise grimpe des immeubles, des trucs explosent, et le tout est saupoudré d’un humour bien dosé. Alors oui, c’est une saga qui aurait pu s’essouffler depuis longtemps, mais à ce stade, elle court encore plus vite que Forrest Gump. Verdict : validé à 200 %.
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