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Gentilbordelais
313 abonnés
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1,5
Publiée le 6 novembre 2021
Jerusalem, le poids de toute une communauté religieuse face à l'amour entre deux hommes : c'est tout l'enjeu qui nous est raconté. Un récit au ralenti, des scènes parfois inutiles ou qui s'éternisent, des personnages tristes, une manière de filmer basique... un résultat bien pâle qui n'émeut pas.
Dans le genre du petit drame gay indépendant, ce film ne présente aucune originalité. Il est même un peu froid, avec ses décors tristes (boucherie et synagogue principalement) et sa lumière blafarde. Pourtant, il est un bon exemple de l’émotion que peut susciter ce genre d’histoire très balisée quand elle est bien exécutée. En l’occurrence, le scénario, d’une sobriété absolue, est servi par une jolie réalisation et, surtout, par le charisme des deux comédiens, dont l’alchimie fonctionne très bien. Ce qui fait la réussite (modeste) du film, c’est aussi peut-être l’ampleur de l’obstacle auquel font face les personnages, à savoir la société juive orthodoxe de Jerusalem dans son entier. L’absence de pathos dans le traitement de leur idylle achève de faire de Tu n’aimeras point un bon film, ni plus ni moins.
Sublime film sur une histoire d'amour forte et interdite à Jérusalem ! Ces deux hommes sont bouleversants et on en a mal au ventre pour eux ! Les acteurs sont incroyables et très courageux et certains pourront reprocher un manque de dialogues ou de rythme mais cela n'est pas gênant du tout ! C'est subtil, sobre et émouvant !!! Le poids des traditions ultra orthodoxes n'aura pas raison de l'amour qui unit ces deux hommes et c'est une belle leçon et on en ressort bouleversé ! Bravo !
Quand la réalisation traite de deux sujets clivants et incompatibles, j'ai souvent très peur que l'on tombe dans le hors sujet, le faux tabou et dans les vrais amalgames. Toutes les religions, aussi extrêmes et conservatrices soient-elles, n'acceptent pas l'homosexualité, et ici, on a l'intelligence de ne la limiter qu'à l'intimidation et l'exclusion, pas la mort. Ce qui permettra d'aller jusqu'au bout de leur romance, du problème au sein de la communauté et même au sein de la famille du boucher. Einaym Pkuhot est bon, manque peut-être de dialogues ou d'évidence dans leur relation, mais le principal est là, rien que pour cela, je dois dire chapeau. Je lui préférerai d'autres réalisations, cela n'empêche pas que je suis content de l'avoir vu et que je souligne encore le courage de tous les actifs qui ont fait que ce projet à abouti.
L’intensité de l’histoire d’amour (impossible, tabou) entre Aaron et Ezri A rapprocher de Brokeback Mountain Les paysages, la pureté et la délicatesse en opposition avec l’ambiance étouffante de la communauté juive ultra-orthodoxe de Jérusalem dans laquelle vivent les personnages
Belle interprétation épurée cherchant à ancrer la dureté de l'orthodoxie. que de contradiction, quel renfermement quand on sait ce que le peuple juif a vécu. Les acteurs sont d'une sobriété à couper le souffle. Film original sur un sujet trop souvent traité avec trop de moquerie et d'extravagances et de superficialité avec trop de connotations sexuelles. Bravo, je ne comprends pas comment ce film n'a pas eu plus de récompenses, ah pas facile la religion !
Un boucher en deuil de Jérusalem, très pratiquant, recueille un jeune homme sans attache. Il lui apprend le métier, mais ils tombent amoureux. Le boucher cache sa liaison, que sa femme finit par découvrir en acceptant de la croire occasionnelle. Il ment au rabbin, qui fait semblant de croire son mensonge. Le boucher n'abandonne pas son amant. Le jeune homme qui a séduit le vieux devient le bouc émissaire de la communauté. Il continuera à être sans attache. Un film extrêmement concis (aucune parole n'est en trop).
Le sujet est très intéressant et il en faut des c***lles pour aborder une thématique aussi taboue, certes. Mais ce film est d'une lenteur incroyable. Très (trop) peu de dialogues, d'action, de rebondissements. Je me suis carrément endormi pendant 20 minutes, et quand j'ai demandé à mon ami ce qu'il s'était passé pendant que je dormais, il m'a répondu "rien de bien important", pour vous dire. En gros, le film peut tenir en 15 minutes, le reste n'est que tirage en longueur.
Une belle surprise. Un sujet tabou, une histoire d'amour homosexuel dans un milieu ultra-orthodoxe. Le film est bien réalisé, le scénario bien amené, le sujet sensible est traité de façon subtile et avec un certain talent. Un très bon film israélien.
Un tres grand film tout en delicatesse et pudeur et qui ne traite jamais de haut ni son sujet ni ses personnages.Les 2 acteurs principaux sont parfaits et la mise en scene tout en discretion maitriséé.A voir!
Tres beau film sur la tolérance,tout en pudeur et en retenue. Les images sont magnifiques et les acteurs jouent justes. Il est difficile d'imaginer qu'au 21ème siecle autant de bétise et d'ignorance puissent encore exister. Je croyais que considérer l'homosexualité comme une maladie datait du début du 19ème,apparement je me trompais. Tant que certains extremistes préfereront la haine à l'amour; l'intégrisme aura de beaux jours devant lui...
Ce film est d'une délicatesse rare, on sent une pudeur certaine tout le long du film.. Les nombreux silences pèsent plus lourds que les mots. "Tu n'aimeras point" est un film juste sur l'amour interdit, le tiraillement, la peur, les désirs, la religion.. Émouvant.
Dans un quartier ultra orthodoxe de Jérusalem, la religion fait loi. Aaron, respecté par la communauté, reprend la boucherie cachère de son père et emploie un jeune étudiant de passage pour l’épauler. Père de famille et solidement installé dans la communauté religieuse ; à son esprit défendant, il va tomber amoureux de ce jeune homosexuel et vivre une histoire d’amour impossible… La communauté intégriste n’envisage même pas que l’homosexualité puisse faire irruption dans ses rangs. Troublant, subtil et chirurgical ; ce film dissèque une organisation sociale où la liberté de l’être humain est limité au préceptes religieux et au regard des autres. La liberté sexuelle est niée par une religion dictant sa loi, cette histoire est donc impossible. Le titre par le lui-même ; ce 11ème commandement siffle comme un interdit par opposition à « tu aimeras ton prochain » ; la religion devient castratrice. Dans cette société, les individus s’épient, se dénoncent ; à l’affût du moindre faux pas de l’un des leurs. La caméra, discrète, nous fait percevoir cette surveillance réciproque permanente. Pour aller à l’essentiel, ce film est très épuré, limpide et minimaliste dans sa mise en scène et son écriture ; ce choix renforce le propos. Ce film traite du fascisme religieux avec justesse. Touché par ce film, pourtant le sujet et les personnages (les intégristes juifs musulmans) ne m’inspiraient guère. Un nouveau « Brokeback mountain » chez les juifs orthodoxes… peut être… mais alors aussi bien réussi que son homologue. Beau film israélien sur les plus extrémistes d’entre eux… auto critique réussie.