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Jean Francois L
14 abonnés
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2,5
Publiée le 7 septembre 2009
le sujet du moment ...mais cette fois traité au travers d'une religion qui encore 1 fois reste ds l'extreme! c'est là qu'on se dit qu'on a qd meme plus de chance d'etre né ici et meme si on avance doucement on est qd meme mieux lotis ... 2 beaux acteurs en tout cas ds leurs jeux ... un peu lent ds le déroulement mais un beau film a ressentir
Aaron est un des piliers de sa communauté dans un quartier haredi de Jérusalem : 40 ans, venant de reprendre la boucherie de son père récemment décédé, marié bien sûr - un mariage arrangé, selon la tradition (l'histoire parallèle de Sarah et d'Israël nous le rappelle) - et père de 4 jeunes garçons, il passe l'essentiel de sa vie entre travail et études talmudiques. Ezri, 22 ans, en manque total de repères, surgit dans le quartier ultra-religieux, apparemment à la recherche d'une bonne yechivah. Un jour de pluie, il se réfugie dans la boucherie - il n'a en fait nulle part où aller - et Aaron a besoin d'un apprenti... Le boucher prend brusquement conscience de son enfermement (social, familial, religieux..) et il va s'ouvrir à la vie en aimant sans doute pour la première fois. Le problème étant que l'objet de son attachement est un homme ! La liaison dans laquelle il s'installe avec moins en moins de prudence ( les placards s'en font l'écho dans les rues - avec une redoutable hypocrisie d'ailleurs, car l'homosexualité étant proprement innommable pour ces juifs orthodoxes, l'infamie dont on accuse Aaron sur ces affiches, son "impureté", est de vendre de la viande non-casher !) est donc doublement condamnable - le voilà adultère et surtout sodomite. Saura-t-il faire les choix qui s'imposent ? Voilà un film dont le sujet est vraiment intéressant, car au-delà de l'anecdote sur la romance interdite entre Aaron et Ezri, c'est le fondamentalisme, et ses excès, qui est sur la sellette. Haim Tabakman a choisi une mise en scène très épurée pour cette première réalisation : il y a donc un style, mais aussi une tendance à l'emphase - j'ai lu quelque part que le cinéaste donne l'impression de se regarder filmer, et cela me paraît justement observé : pas assez d'émotion. Sur un sujet globalement voisin (les dérives du religieux) - mais très différent quant à l'histoire-même - "My Father my Lord", un autre film israélien récent était bien plus fort, qui provoquait l'empathie.
mise en scène qui a peur d'elle-même, des plans séquence d'une trop grande lenteur, le choix final est fort émouvant, le refus de la différence est bien compris mais traité d'une manière trop brouillonne.
Le film est réussi, il retranscrit bien la pression sociale et la dissimulation des sentiments grâce aux deux acteurs formidables.Mais en epousant son message, le film reste sec , sans envolée ni sentimentalisme. Un manque de saveur qui sied au sceario mais me frustre.
L’amour impossible car homosexuel dans le milieu ultraorthodoxe de Jérusalem. Sujet conventionnellement servi. Les amants ne sont pas sans zone d’ombre, sans contradictions : il est dommage qu’elles soient simplement suggérées ; elles semblent flotter autour d’eux alors qu’elles auraient pu être constamment présentes derrière leur comportement, leurs gestes, leur vécu, pour leur donner une épaisseur dont ils manquent parfois. Les autres personnages, plus encore, ne sont que des silhouettes. Sans doute, Haïm Tabakman, le réalisateur, a t-il voulu mettre à plat une situation caractéristique et non pas brosser des portraits individualisés. Une sorte d’anonymat dont même le personnage principal, le boucher père de famille (bien interprété par Zohar Strauss au doux regard), n’émerge pas vraiment. La direction d’acteur témoigne de cette volonté d’éviter tout excès, toute enflure. Malheureusement, la dernière scène noie la modeste entreprise dans le pathos évité jusque là. Il faut souligner que l’impact d’une œuvre est radicalement différent selon qu’elle est présentée sur le grand ou le petit écran. Ce film germano-franco-israélien, étant davantage taillé pour la télévision (Arte par exemple), il peut paraître injuste de vouloir le juger selon les critères cinématographiques que nous impose sa sortie en salle. Ce que nous faisons néanmoins et notre notation correspond à ce choix de distribution.
j'ai eu envie de voir ce film dès les premières images qui filtraient des mois à l'avance. je suis allé le voir sans appréhension et j'en suis revenu content d'avoir effectué la démarche. dans un premier temps, côté technique (prise de vue, zoom...) le film est assez différent des grosses productions américaines mais se rapproche des technique de tournage du cinéma français. elles mettent l'accent sur les émotions des personnages, des éléments les entourant déterminant cette émotion... cela peut être troublant mais c'est un choix. enfin en ce qui concerne la trame, le film aborde de manière pertinente et fortement troublante l'homosexualité en terre hostile. originale il apporte une note différente à cette thématique sensible dans la manière dont il montre le sujet. À VOIR!!!
Un film magnifique et très efficace. La mise en scène, le scénario la bande son sont simples mais terriblement efficaces pour traduire ce milieu étouffant et les contraintes qui pèsent sur cette passion amoureuse. Deux acteurs maginfiques chacun dans leur style. En conclusion, ce film est très fort et marque fortement les spectateurs.
Malgré le courage du réalisateur de montrer l'intégrisme de certaine communauté religieuse, le film tombe dans un ennui total.Les scénes sont longues et aucune émotion ne se dégage de tout cela.Le manque de rythme nuit gravement au récit qui pourtant dégage sur la fin une certaine poésie.Le sujet était difficile, et malgré beaucoup d'effort des acteurs et de la réalisation le film vous laisse insensible.peut-être est ce du au côté religieux trop appuyé ou au manque de mouvement.Le décor principal une boucherie n'encourage pas non plus au dynamisme du sujet.Dommage le film est raté.
L'un des meilleurs films israéliens (il n'y en a certes pas des masses) sur l'homosexualité. Portrait sociologique et romanesque, filmé avec ellipses et délicatesse, ce fut l'une des bonnes surprises de la section cannoise "Un certain regard".
Eyes Wide Shut, est un chef d'oeuvre d'émotions. Un film magnifique qui nous marque au plus profond de nous, On en ressort avec un regard différent. J'aime quand de petits films comme celui là, se revele être de Très Grand au final!
Notons le courage d'un film qui ose aborder les faces venimeuses d'une histoire à tabou dans la communauté juive ultra-orthodoxe d'Israël. L'homosexualité qui naît entre un homme marié et père de quatre enfants et un jeune étudiant. "Tu n'aimeras point", dans son propos sensible et réfléchi montre simplement que l'amour ne connaît pas de barrières, quitte à éparpiller une vie dûment construite et structurée par la religion. Mais Haïm Tabakman peine fortement à mettre en exsergue des sentiments par trop intériorisés dans des jolis cadres banals et baignés de silence, d'attente. Le paroxysme amoureux n'a aucune chance de s'enfuir de cette prison du cinéma où chaque image est une mathématique de mouvement, de corps, de visage, de millimètres. Il n'y a rien de naturel chez ce jeune auteur convaincu mais maladroitement professionnel. Rien n'émerge de son film, rien n'excède la politesse et le respect des formes, l'ennui s'empare du trône et transforme les déclarations sourdes en de pénibles béances temporelles où l'attente n'aboutira à rien d'autre qu'à la frustration de ne pas avoir vu un seul moment d'amour, d'humanité.
Grosse déception, pour ce film au scénario courageux. La mise en scène est d'une platitude rare, le manque de tension est patant ce qui n'engendre aucune émotions. Vraiment dommage.
Quand je me demande pendant un film s'il me plaît vraiment, c'est en général mauvais signe. Le film est lent, si lent qu'il en devient oppressant, en accord avec un sujet fort délicat. Je me suis attachée à Aaron, le personnage principal, à sa quête intérieure, son regard poignant et sa pudeur. Mais je me suis ennuyée également, peut-être en raison de la lenteur contemplative du film et de la distance instaurée entre le spectateur et les autres personnages, plutôt fades à l'écran. Bref, une impression mitigée à la sortie, accompagnée d'une légère déception. Une réaction en demi-teinte en quelque sorte, à l'image du film!
Un long métrage somme toute assez commun, guère stimulant pour l'âme et la matière grise. Tu n'aimeras point bénéficiait pourtant d'un sujet passionnant et pour le moins délicat : l'appréhension de l'homosexualité par les juifs orthodoxes... Malheureusement, le réalisateur ne parvient que trop rarement à conjuguer l'audace de son scénario à celle d'une véritable esthétique. Certes le cadre et la lumière sont soignés, mais c'est définitivement trop sage et trop ténu pour convaincre réellement. Par ailleurs, le manque d'implication émotionnelle de l'auteur pour son film rend l'ensemble proprement fade, et donc ennuyant. Seul le dénouement procure un semblant de tristesse, parce qu'il consiste au retour du protagoniste vers quelque chose d'essentiel : abandonné de tous, dans la limpidité d'une source édénique, Aaron se résigne à l'immersion pathétique et fatale. Là enfin, la forme fait corps avec le fond... mais c'est tout de même un peu maigre pour 90 minutes ! Bref, c'est à peine correct, surtout quand on attend du cinéma qu'il vous retourne...
Ce film original est une réussite. Il aborde le thème de l'homosexualité (sans jamais tomber dans la vulgarité), sujet tabou chez tous les intégristes religieux.On partage les émotions des personnages, avec pudeur et délicatesse. A voir aussi pour découvrir Ce quartier de Jérusalem habité par une communauté juive orthodoxe.