Un beau film, qui me disait trop rien au départ, et qui me fait me sentir profondément triste à la fin, j'ignore encore pourquoi, qu'est-ce qui m'a touché à ce point... Les lenteurs c'est le style Kore-eda, si on aime pas ça faut pas regarder. Il est vrai que parfois on a l'impression d'avoir regardé du vent pendant 2h, mais il arrive toujours a créer quelque chose, de la nostalgie, ou de l'optimisme, ou de la tristesse...
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0,5
Publiée le 19 juillet 2020
Une poupée sexuelle gonflable acquiert une âme et s'éloigne pour explorer à quoi ressemblent vraiment les gens. Au début elle se sent différente parce qu'elle est vide mais elle découvre que les êtres humains aussi sont vides. C'est à peu près tout ce que ce film a à dire mais il faut beaucoup de temps pour le dire. Certains peuvent dire que le lyrisme, la poésie visuelle, le plaisir épisodique et les moments élégiaques sont une récompense suffisante. Personnellement j'ai trouvé écrasant le manque de cohérence narrative et de complexité. Il n'y a pas d'exploration philosophique à moins que vous ne considériez un dialogue sur la nature éphémère de l'existence comme philosophique. Il y a un manque de différenciation des personnages car dans le film tout le monde est solitaire, légèrement misanthrope ce qui rend la progression narrative plate et laborieuse. Dans mon classement personnel a coté de Battle Royale...
Ersatz de « Pinnochio » Un film qui part d’une bonne idée mais qui rate complètement son scénario au profit d’une poésie de Supermarché digne de « Edward aux mains d’argent » On aurait imaginé une histoire bien plus développée entre la poupée gonflable et son propriétaire, mais il n’en est rien. La narration se perd dans la miêvrerie la plus inconsistante. Des incohérences à la pelle Encore on aurait mieux imaginé la chose avec une sexy-doll en silicone et motorisée, mais dans le cas présent, ça ne passe pas. Allégorie des êtres vides à l’intérieur, et ceux qui ont un cœur,, mais c’est d’un cerveau dont il faudrait parler, pour quelqu’un qui sait lire et écrire, qui comprend de nombreuses choses et certaines autres qui servent le discours relationnel comme par hasard, réceptacle de l’analyse et des émotions. Si elle avait un cœur elle en se dégonflerai pas. Pour l’embaucher on ne lui demande rien
Un film assez charmant, l'actrice principale est touchante dans son rôle et c'est aussi une reflexion sur les sentiments, sur la vie, enfin sur beaucoup de chose, ce film traite d'un sujet qui vous est personnel (enfin c'est l'analyse que j'en ai fait). Seul bémol : un peu long....
Hirokazu Koreeda revisite avec "Air doll" le mythe de Pinocchio. Si on met de côté les quelques longueurs et incohérences, le film est une jolie histoire fantastique pleine de poésie qui marque à jamais. La photographie est superbe, la mise en scène réussie. C'est beau, triste, drôle, un brin érotique, cruel et curieux à la fois. L'actrice principale, Doona Bae, est excellente et surprend. Un film pas comme les autres. A voir.
Si les mots palissent devant tant de délicatesse, les phrases seront bien honteuses aux sommets de la poésie. Certaines naissances sont bénies des dieux ; ici loin de mars guerroyant, plus près de la terre et entre ciel et vénus se déploie la poésie des images animées pour insuffler de cette véritable vie spirituelle. Quels sont les secrets du creuset de cette alchimie cinématographique? Rien de plus que le vide et le tout, le souffle et l'air, le sexe et l'amour, la mort et la vie, le reflet angélique sur l'écran de la divine création. L'invitation à ce fin banquet de la représentation lève à peine le voile sur le mystère de ces aliments : le sel d'un latex mielleux, le cœur et les variantes d'une sensation poétique, les émotions aériennes d'un souffle sucré ou l'aura cristalline d'une lumière musicale. Pour la séance d'un soir d'été sublimé, c'est bien là, l'art du plus beau dîner de la semaine, du mois, de l'année peut-être. Une page se tourne sur l'ersatz d'une filmographie musclée de la sensation, de l'action tonitruante dans les déferlantes de pétarades et les routines morbides de l'excitation. Ici l'esprit éveille un chef-d'œuvre et l'âme souffle vers le sublime. C'est le dos de l'œil, l'impermanence du spectateur dans la contemplation intérieure du visage originel de la création cinématographique. David
Une fable moderne sur le thème du vide, de l'aliénation et de la solitude de notre société (thème déjà rencontré dans le très beau "Nobody Knows") à travers les yeux d'une poupée gonflable soudainement amenée à la vie et de ses différentes rencontres. Entre émerveillement, naïveté et situations plus glauques, le film distille quelques moments de grâce singulière mais manque de ce petit grain de folie et se fait finalement rattraper par la morosité ambiante. Dommage, on aurait aimé rêver davantage !
Bae DooNa m'a époustouflée dans ce film ! Elle joue à merveille et surtout dans ce film :) C'est une histoire assez bizarre mais elle m'a touchée ... Le compositeur World'sEndGirlfriend a encore fait un travail de génie et je ne me lasse pas de l'OST ... Ce film est innocent et touchant alors que son sujet de base est sale et tabou !
Ça brasse de l'air malheureusement. Le synopsis est très tentant. Mais le film s'essouffle à tous bouts de champs, manquant son tir à chaque séquence, plus pesante les unes que les autres. Les manques de développement et ellipses incohérentes s'enchainent à en perdre haleine et l'on a tôt fait d'exulter l'air respiré par de profonds soupirs agacés, en attendant de voir où le vent nous emportera... pas bien loin dans la plupart des cas. Ceci dit, le traitement graphique est plutôt réussi, bien qu'il y ait là aussi quelques éléments plombants, avec des mouvements de caméra complètement obsolètes (allé-retour travelling inutile et sans intention fondée, par ex). La musique sauve un peu l'ensemble. Mon conseil pour se film, être patient, et avoir l'esprit bien aéré. Allez bon vent ;P
Une profonde réflexion philosophique sur la vie et la mort, un film plein de poésie, une fraicheur incroyable dans la mise en scène, Bae Doo-na belle et sensationnelle. Quelques trouvailles scénaristiques ingénieuses. Du grand art.
Un film raté pour moi qui nous laisse de marbre avec des lenteurs et un scénario platonique malgrès un concept plutôt intéressant sur le papier. A oublier!!
La solitude. Voici le thème principal de ce magnifique film. Un homme n'arrivant pas à trouver de partenaire sexuelle, il achète une poupée gonflable. Sans savoir que celle-ci prendra vie et apprendra tout sur le monde, sur la vie, la solitude. On passe une première heure émerveillé devant cette actrice incarnant une poupée et on ris par les fautes qu'elle commet. La deuxième heure, elle, est plus grave, triste, moralisante. Avec une musique allant de pair avec le thème du film, j'ai juste adoré ce film. Bien qu'il dure deux heures, je n'ai pas été ennuyé (comme certains films asiatiques insoutenables). A voir absolument!
Après avoir vu "Air Doll", je ressors mitigé de ce film mélangeant fantastique, drame, romance et (entre gros guillemets) "érotisme". Franchement après avoir vu Nobody Knows, Distance et Still Walking, on ne peut être que surpris de la "nature" de ce long-métrage, à classer hors de la filmographie d'Hirokazu (il s'est permit une drôle de fantaisie le petit Kore-Eda !). Le scénario est plutôt surprenant quant on connait un minimum le réalisateur, le thème traité ici c'est bien évidemment la solitude représenté à travers la poupée. Difficile de reprocher à l'actrice de trop surjouer son rôle puisque c'est justement le but recherché. Malheureusement même si certains moments ne sont pas dénués d'émotions, ça manque d'une grande subtilité (on frôle parfois les discussions niaise sur le sens de la vie). Mais le truc qui m'a choqué le plus c'est le fait que par exemple le mec (qui à la quarantaine) se rend pas compte qu'elle est vivante alors qu'elle bouge les yeux et respire, DA FUCK ? Aussi les moments où la poupée dégonfle alors qu'on ne le voit pas (je sais pas si ce sont des incohérences mais enfin...). Pour qui aurait lu le synopsis, celui-ci résume la première moitié du film et après viennent les péripéties (enfin il ne se passe pas grand chose, sauf la fin qui est assez... surprenante). En bref, quelques scènes touchante mais la lenteur présente (ce que je reproche souvent au réalisateur dans ses films) et la touche pseudo-philosophique nian-nian gâche beaucoup. Je ne peux que vous conseiller de le voir pour vous faire un avis, mais comme dit au-dessus, si vous n'avez jamais vu un film de Kore-Eda ne commencer surtout PAS par celui-ci.