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    Air Doll
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    3,6
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    64 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 16 juin 2010
    De la difficulté d'aprécier ce film à sa juste valeur. C'est poétique, mais les moyens pour y arriver son toujours aussi excessifs. Une dilettante qui survole plus qu'elle ne conte, et c'est récurrent dans le ciné asiatique. Dommage car l'idée est très sympathique et la galerie de personnages plutôt attachante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 juin 2010
    Sublime poème...
    jujulcactus
    jujulcactus

    25 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juin 2010
    On ne comptera pas le retard qu'a mis Ocean films pour sortir le film japonais sur les écrans français plus d'un an après sa présentation à Cannes en 2009 et de nombreux reports. L'impatience quand à découvrir le nouveau travail du merveilleux réalisateur qu'est Hirokazu a donc été bien accentué, et après la projection le bilan est un peu contrasté... Le moins que l'on puisse dire c'est que le réalisateur du magnifique «Nobody Knows» et de l'authentique «Still walking» sait se renouveller puisqu'il met (un peu) son soucis du réalisme de côté pour insérer une part de fantastique dans son récit. A travers une poupée gonflable dotée de la vie, le réalisateur nous propose de redécouvrir le monde dans lequel on vie, la société, posant de nombreuses questions existentielles presque philosophiques... En fait plus qu'un film, «Air Doll» est une sorte d'essai sur la solitude et le temps qui passe, avec sa pudeur habituelle il nous offre des pistes, nous remet en question en sortant des idées brillantes et d'autres un peu moins. Ce qui fait sa force (celle d'être une véritable réflexion basant son propos sur de nombreuses métaphores) fait aussi sa faiblesse car pas toujours très accessible et parfois un peu plombant par l'accumulation des symboliques ...Il y a aussi de petites séquences sans intérêt qui viennent étirer le film en longueur inutilement et au final lui faire perdre de sa force. Pas très bavarde Doona Bae (sud-coréenne et déjà vue dans «The Host») laisse son charme ingénu opérer et joue parfaitement son rôle dans cet univers poétique et sensible. Trop lent par intermittence ce qui le rend parfois moins intéressant, Hirokazu impose sa patte et même s'il ne s'agit pas de son meilleur film, la beauté de son image, la fluidité de sa caméra font toujours merveilles! Un essai sur l'humain, sensible et intelligent mais malheureusement un peu long dans sa mise en place : le petit film d'un grand réalisateur! Intéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 avril 2010
    dès le titre, le ton est donné : traduit trivialement par "poupée gonflable" (AIR DOLL), "qi kong ren xing" signifie aussi, plus philosophiquement : le souffle (qi) du rien (kong) est la nature (xing) de l'être parlant/la personne humaine (ren)...

    ensuite, la musique de World's End Girlfriend transcende l'émotion de chaque plan... ainsi :

    jamais un film n’avait traité des liens entre vide et vie avec autant d’originalité, de pertinence et de perfection formelle.


    l’air comme vide soufflé, respiration, animation des corps, plastiques, jetables, déchets fous de reflets fous.

    solitudes citadines. éternité ou destin. ou alors, peut-être, la sortie vers le beau, lorsque le “I’m off” rencontre le “beautiful”… mystérieux et improbable.

    “la vie, il faut la croire sur parole” : cette phrase incroyable de Sony Labou Tansi pourrait, aussi, résumer le film, tant là où ça parle, ça inspire et ça aspire, ça opacifie la peau…

    c’est contemplatif mais c’est frissonant, ça hypnotise mais ça fait sursauter, ça pointe du détail mais ça explore l’invisible, c’est plein de plans liants et riants, découvrant l’espace au gré des rencontres, des accidents, des jeux…

    les secrets de l’enfance, de la naissance, du mourir, du sourire, du soupir, de la puissance, et puis…

    du toucher

    qui irradie

    qui sort

    de la torpeur

    c’est définitivement oxygénant, vivifiant, ténu pourtant.

    c’est enfin, une mise en abyme du cinéma, de sa lumière, de son mouvement, de ses désirs, de ses tourments.

    c’est profondément nippon : un bris de semblants.
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