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    Air Doll
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    3,6
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    63 critiques spectateurs

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    stillpop
    stillpop

    77 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 janvier 2011
    L'histoire d'un homme qui ne veut pas d'embrouilles et qui se contente de belle manière d'une poupée gonflable en ersatz de femme. Premier avantage, elle parle beaucoup moins ! Enfin, au début.

    Rarement un film a été aussi existentialiste. Jusqu'à l'extrême de se mettre à la place d'une enveloppe remplie d'air pour évoquer la vacuité de la condition humaine. Cela fait longtemps que j'attendais un film un peu fort sur l'humanité au Japon, pays technologique le plus peuplé au monde, avec toutes les pathologies psychologiques qui surviennent dans la promiscuité. Et bien c'est fait. On a le droit à une magnifique parabole sur la vie vécue par une poupée gonflable avec toutes les dérives bien pensées par un réalisateur en veine d'images fortes. C'est de la poésie à l'état pur, sans effort de démonstration pesante, quelques images, quelques mots bien choisis suffisent amplement.

    On parle ici de la condition humaine, mais aussi de la condition de la femme dans un pays pas si tendre envers le sexe faible.

    On s'attend à un long cheminement bien appuyé sur la transformation d'une poupée gonflable en femme, et heureusement le script nous prend de court pour partir dans l'inconnu de manière surréaliste mais heureusement réfléchie et artistique autant qu'intelligente.

    Précisons néanmoins qu'on est en présence d'un film d'auteur pur et dur, avec un budget effets spéciaux inexistant. Seuls les cinéphiles sauront apprécier une idée de génie valorisée de manière aussi discrète que superbe.

    Un très beau film exigeant bien plus intéressant que « Still Walking ». Mais bon, ce n'est pas une comédie pour autant, si l'on oublie de rire, c'est sans doute le film le plus déprimant de l'année, il bat « Domaine » car il le surclasse en échappant au pédantisme franco-parisianiste.
    Lucille T.
    Lucille T.

    34 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 octobre 2010
    Usage, n, m : Fait de se servir de quelque chose.

    Mais c'est une poupée qui fait non, non, non, non.
    Toute la journée elle fait non, non, non, non.
    Personne ne lui a jamais appris.
    Qu'on pouvait dire oui

    J'ai eu un cœur, un jour. Mais c'était très pénible finalement.
    willyzacc
    willyzacc

    74 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 août 2013
    Un grande nombre de scènes magnifiques, une très belle musique. Une réflexion sur la société : la femme-objet .. le vide ("I'm Empty").
    Le film manque de rythme et pourra rebuter quelques personnes, mais au final c'est une vraie poésie à la japonaise que nous livre Kore-Eda.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 septembre 2010
    Une fable esthétique qui finit par se mordre la queue, c'est regrettable! L'idée de départ, pourtant originale, aurait pu donner un court métrage sensationnel...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 septembre 2010
    Un film qui nous fait planer dans l'individualité que l'on finit tous par avoir dans les grandes villes. Air Doll est très intéressant du point de vue de la réalisation. L'ambiguïté entre la poupée et la femme est intelligemment utilisée ce qui permet au spectateur de se remettre en question, ou du moins réfléchir à la société dans laquelle nous vivons. La solitude insupportable, ou bien la peur de vieillir son des thèmes qui nous touchent tous et qui sont traités avec poésie dans ce film japonais.
    nikolazh
    nikolazh

    54 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 septembre 2010
    de très beaux moments dans ce film qui malheureusement aurait gagné à être bien raccourcit pour éviter l'ennuie, faute d'avoir suffisamment de choses a raconter... et une fin détestable (question de gout)
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 août 2010
    Trés beau film, quoiqu'un peu longuet. Original comme scénario, une poupée gonflable qui prend vie. C'est pas la mienne qui serait capable de faire ça ...
    DarioFulci
    DarioFulci

    88 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2010
    Le cinéma asiatique est capable de nous donner un film au sujet incroyablement casse-gueule avec une pudeur et une délicatesse renversante. Les sentiments en déliquescence, la solitude des personnages nous touchent tout simplement. Une simplicité qui n'avait d'évident.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 juillet 2010
    Une fable lourdingue et artificielle sur la société actuelle et la place de la femme au sein de celle-ci.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 341 abonnés 7 274 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 juillet 2010
    Le pitch de départ est à la fois original et intriguant. Une poupée gonflable prend forme humaine et découvre les aléas de la vie sous un autre angle. Si l'idée de départ s'avère intéressante, Air Doll (2010) est hélas plombé (très rapidement) par une mise en scène complètement amorphe, plus de 120 minutes de contemplation à vous faire sombrer dans un lourd sommeil et ce, malgré d'excellents interprètes et une qualité photo soignée.
    islander29
    islander29

    785 abonnés 2 288 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juillet 2010
    Admirable...Un des plus beaux films vu depuis quelques mois...Une métaphore sur nos conditions humaines...Il faut se l'avouer nous sommes creux, remplis d'air et avoir du coeur est lourd à porter...Le film est d'une poésie sublime (rappelant assez celle de DOLLS de Takeshi Kitano)...Réflexion sur l'amour, sur le temps,sur les relations éthèrées et anonymes entre les êtres humains le film a quelques passages quasiment incompréhensibles mais c'est ici une qualité...Le regard du réalisateur poète est lui aussi stratosphérique et insondable....La technique est irréprochable autant au niveau musique que photographie ou cadrage...Un film insondable mais on en sort bouleversé...A voir absolument...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 juillet 2010
    Film très esthétique (photographie très soignée, musique parfaite) dans lequel on découvre la vie à travers des yeux innocents mais pas que ça : dotée d’humanité grâce à son cœur, elle n’a pas que des qualités, comme elle le dit, c’est son statut d’être vivant qui la fait mentir. Pourtant, le personnage est d’une candeur touchante et très attachante. Elle se déplace de personnes délaissées en personnes délaissées, elle-même se sent horriblement seule de par sa condition particulière.
    C’est ça notre société : être seul au milieu de tout le monde.

    La musique (signée World's End Girlfriend) est magnifique, c’est un écho de Nozomi. : pure, mélancolique et délicate.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 juin 2010
    Ce bluette naïve sur le même thème que la fable de Pinocchio transforme ce qui aurait pu être l'occasion de donner un regard neuf sur un monde parfois absurde en un défilé de lieux communs: la vacuité de nos existences ou encore le manque de considération à autrui. Malgré tout, le film accroche un tant soit peu sur ses parties les plus troubles: quid de l'allégorie de la femme-objet, ici à peine esquissée?
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    26 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juin 2010
    Choses remplaçables, abandonnés facilement, négligemment, dans lesquels on choit et vit : ordures combustibles / ordures non-combustibles. Il faut accepter le vide comme structure composante essentielle de ce film. On n’est pas moins stupéfaits, interdits, émerveillés, choqués, violentés que Nozomi, qui gambade quand même à la découverte du monde, des autres, de l'amour, en faisant tintinnabuler sa bouteille de verre. Ça vaut le coup de sauter dans le vide, se rendre disponible à cette vacuité aérienne, ouvrir la fenêtre à ce souffle inédit, vertigineux, léger et inquiétant, passer outre les critères habituels, courants, un début, un déroulement et une fin déroutants, étranges, lents, flottants, ces travellings clairs, transparents, cette musique. Parce qu’on est tout bonnement estomaqué, puis déchiré aux larmes par des scènes absolument hallucinantes et bouleversantes, celle de la blessure et de l’échappement de l’air par l’interstice ; la confrontation avec l’interchangeabilité des êtres et des choses ; la visite au fabricant ; l’expérimentation de l’ouverture d’une fente sur Jun’Ichi, recherche de la valve ; l’anniversaire… Quelle effroyable émancipation pour Nozomi que de devoir nettoyer elle-même son vagin escamotable, cette candeur, cette facilité déconcertante à utiliser un objet. Cet air, ce néant qui la compose est tellement abyssal en fait, la rend incernable, et pourtant, maintenant, elle a un cœur nous dit-elle. Sont-ce vraiment des paroles mécaniques, ces phrases que la poupée répète, fausse conscience, apparente seulement, d’être un ersatz qui résout la misère sexuelle ? « Qu’y a-t-il dans le vide qui puisse nous faire peur » demandait déjà Pascal dans ses Pensées…
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    188 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juin 2010
    Avec "Air Doll", Kore-Eda abandonne de manière inattendue son réalisme minutieux (qui l'ont fait comparer à un Ozu) pour aborder un fantastique poétique qui ne lui convient pas vraiment : il y a dans la partie du film montrant la découverte de notre monde par une poupée encore "vierge" de sensations, bon nombre de scènes simplistes, naïves - pour ne pas dire un peu niaises - prouvant que Kore-Eda n'a pas vraiment su comment les aborder, et s'est contenté de clichés. Heureusement, il y a aussi, grâce au sens exquis du détail et à la parfaite maîtrise de la "durée cinématographique" qu'on connaît à Kore-Eda, un bon nombre de scènes magnifiques, bouleversantes, justifiant pleinement notre admiration pour lui. La dernière partie de "Air Doll", furieusement pessimiste (à quoi se réduit donc une vie, si le corps humain n'est au final qu'une ordure incinérable ?) nous fait retrouver nombre de thèmes très "japonais" (la trivialité du sexe, l'amour qui donne la vie et la reprend, la solitude urbaine) mais ici parfaitement maîtrisés...
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