Air doll est un film étonnant qui ne peut laisser indifférent.
Il regorge en effet de qualités (une photographie magnifique, une actrice incroyable) et de défauts (un scénario poussif, une musique insistante et trop sucrée, des facilités et lieux communs à la pelle).
L'histoire racontée n'est pas des plus originales : une poupée se transforme en être humain. Ici, il s'agit d'une poupée gonflable, dont le caractère sexuel est affiché dès le prégénérique. On suit les émerveillements de l'éveil, la découverte d'une certaine forme d'amour, la naissance de l'orgasme (à base de dégonflage / regonflage) et l'approche de la mort.
C'est beau, par moment envoutant, et Tokyo est filmée avec une maestria extraordinaire.
L'actrice Doona Bae réussit une prestation scotchante. Si au départ son jeu "orientée poupée" peut dérouter, voir exaspérer, on finit par y croire et elle parvient au bout du compte à nous émouvoir.
Au rayon des moins, on dira que le scénario connait un gros coup de mou au milieu du film. La galerie de personnage secondaire n'est pas non plus très excitante. Enfin le film n'évite pas quelques écueils d'une énormité peu pardonnable tels que la scène d'adoption d'une jolie petite poupée, ou le vol des fleurs blanches vers tous les personnages, dans les dernières scènes.
Au final, l'impression qui prédomine est tout de même celle de l'enchantement plutôt que celle de l'ennui, même si je ne me risquerais pas à conseiller le film, tant sa réception peut être variable suivant les spectateurs. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666blogsallocinefr.over-blog.com/
Il regorge en effet de qualités (une photographie magnifique, une actrice incroyable) et de défauts (un scénario poussif, une musique insistante et trop sucrée, des facilités et lieux communs à la pelle).
L'histoire racontée n'est pas des plus originales : une poupée se transforme en être humain. Ici, il s'agit d'une poupée gonflable, dont le caractère sexuel est affiché dès le prégénérique. On suit les émerveillements de l'éveil, la découverte d'une certaine forme d'amour, la naissance de l'orgasme (à base de dégonflage / regonflage) et l'approche de la mort.
C'est beau, par moment envoutant, et Tokyo est filmée avec une maestria extraordinaire.
L'actrice Doona Bae réussit une prestation scotchante. Si au départ son jeu "orientée poupée" peut dérouter, voir exaspérer, on finit par y croire et elle parvient au bout du compte à nous émouvoir.
Au rayon des moins, on dira que le scénario connait un gros coup de mou au milieu du film. La galerie de personnage secondaire n'est pas non plus très excitante. Enfin le film n'évite pas quelques écueils d'une énormité peu pardonnable tels que la scène d'adoption d'une jolie petite poupée, ou le vol des fleurs blanches vers tous les personnages, dans les dernières scènes.
Au final, l'impression qui prédomine est tout de même celle de l'enchantement plutôt que celle de l'ennui, même si je ne me risquerais pas à conseiller le film, tant sa réception peut être variable suivant les spectateurs.
D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666blogsallocinefr.over-blog.com/