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Dik ap Prale
204 abonnés
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4,0
Publiée le 4 mars 2022
Critique rageuse d'une société en errance et de mœurs patriarcales très contestées, le réalisateur place des silences autours des cris faisant osciller son message pour le porter bien au-delà de ses frontières. La société Coréenne souvent montré du doigt pour cette gouvernance familiale engendre un rejeton émotionnel très complexe.
Bon film avec une mise en scène simple mais efficace, le film est violent mais sans tomber dans l'excès. Toutefois ils subsistent quelques longueurs à cause tu thème récurrent de la violence, et les dialogues sont un peu minimalistes, bourrés d'insultes quant aux personnages ils sont attachants. Dans l'ensemble c'est une bonne première réalisation avec un thème choc mais très bien maîtrisé avec une bonne touche de sensibilité.
Film coup de poing, extrêmement violent physiquement et moralement. Les hommes et les femmes subissent tout au long du film. Les liens se tissent petit à petit et les sentiments se ressentent de manière discrète. Film très fort dans le rapport à l'autre et dans la souffrance subie enfant qui engendre des adultes tels que montrés. Attention, ça peut déranger.
Hummm miséricorde ! les abysses du peuple civilisé, conséquence de la mondialisation, la noirceur de l'âme, explorés comme rarement au cinéma. Une pépite pour les amateurs du genre (dramatique), de l'art !
Un beau film très sombre sur les origines de la violence. Malgré certaines longueurs et certains passages à mon sens surjoués (on se croirait parfois dans des films d'auteur français), Breathless recèle un haut degré de poésie sombre : un homme ultra violent est en quête de rédemption. Loin de faire dans la romance, le pathos ou l'attendu, Breathless parvient à émouvoir. Le film se penche particulièrement sur les conséquences des violences conjugales pour les enfants, les difficultés pour eux à se construire et à aller de l'avant. Il s'intéresse également, et c'est là sa grande profondeur, au côté cyclique de ces violences, qui tendent à se répéter de génération sur génération. Une belle réflexion, peut être alourdie par des scènes de violence répétitives et des longueurs. Ce film est à regarder en ayant le coeur bien accroché, car il pénètre dans des zones très sombres de la société humaine.
c'est particuliers, ça commence pas bien, c'est spécial. mais c'est poignant. c'est vrai y a pas mal de violence, y a beaucoup d'argots (des putains en coréen à toutes les sauces) mais c'est fort
Mouarf... J'entendais parler de ce film comme un des meilleurs films coréen et j'aime bien le cinéma de ce pays. J'aime surtout quand ils mélangent les registre parce qu'ils le font comme personne d'autre. Mais là franchement je suis déçu. Parce que le film est déjà vachement trop long, mais vraiment beaucoup trop, et on finit par s'ennuyer. Ca va que l'histoire évolue mais on revoit toujours les même scènes, filmées de la même manière, montées de la même manière et bon je veux bien que ce soit obsessionnel chez le réalisateur, ici la violence et son cercle bah il y a un moment où c'est juste chiant. Après je sais pas s'il y avait un problème avec la version que j'avais mais j'ai eu des trucs très bizarres au montage. Après j'aime pas mal les personnages, l'incapacité qu'ils ont a aimer. A chaque fois qu'ils devraient s'embrasser ils se foutent une tarte, à chaque fois qu'il devraient se dire je t'aime ils s'insultent, comme un running gag. C'est très drôle de voir l'oncle insulter son neveu tout en voulant se faire accepter par celui-ci. Du coup le film touche au mélange des registres que j'affectionne dans le cinéma coréen et les personnages sont attachants. Mais en plus des défauts mentionnés plus haut il y a cette fin qui est très artificielle, on sent le mélo rappliquer, comme si pile au moment où il devait enfin retrouver sa famille il se fait tuer, c'est juste too much. Le film gère assez mal ses scènes d'émotion aussi, elles sortent de nulle part avec des flash-backs ostensiblement démonstratifs à grand coup de gros-plans sur les visages en pleur avec un petit duo piano-violon larmoyant. En gros c'est sympa mais beaucoup de points noirs entachent le tableau.
Nous tenons en Breathless l’archétype du film hautement détestable. Sous prétexte d’un traumatisme vécu enfant, le personnage principal a fait de la violence son unique vecteur de communication. Yang Ik-june nous livre une interminable série de scènes de violence purement gratuite. Surenchère abjecte sous le regard d’enfants de 5/6 ans, gros plans sur les pleurs de ceux-ci à l’appui. La métamorphose avancée par le synopsis n’arrivera jamais. Et ce n’est pas un finale larmoyant cumulant les clichés qui adoucira notre avis, bien au contraire. Enfin, inutile de préciser que le scénario ne tient pas du tout. Monsieur Yang Ik-june, nulle part au monde on ne peut tabasser deux policiers sans être nullement inquiété par la suite… Film pathétique, indigeste et sans la moindre subtilité. A fuir et à tenter d’oublier pour ceux qu’ils l’ont vu !
Ah quelle déception ! Au vu des critiques dithyrambiques, je m'attendais à une excellente surprises comme les Coréens savent si bien le faire et c'est une déception ! La réalisation avec caméra à l'épaule est typique de ce que je n'aime pas. Alors oui, cela accentue le côté réaliste mais à aucun moment la celle-ci ne m'a emballée. Même chose pur la scénario beaucoup trop répétitif et finalement assez ennuyeux et les dialogues composés à 90% d'insultes, assez agaçants à la longue. Ne restent que les personnages bien interprétés et attachants pour certains pour sauver le métrage d'un ennui jamais lointain. Pas convaincu pour cette fois !
Breathless, s'inscrit dans la lignée iconoclaste de la nouvelle vague coréenne : film choc, violent psychologiquement, sans concession, il constitue une véritable perle et une énième preuve du talent artistique présents dans ce pays. En s'attaquant frontalement au modèle patriarcal et à la violence familiale (notamment à l'encontre les enfants), et en se montrant particulièrement outrancier, le film remue, tout en ménageant de rares espaces d'innocence et d'espoir : le contraste n'en est que plus marquant. Grosse mention pour l'excellence du casting, notamment le jeune réalisateur lui-même dans le rôle principal. Breathless est une œuvre particulièrement puissante qui mérite toute votre attention !
Franchement difficile de ne pas ressortir indemne d'un film comme breathless. Le ton est dur (car il dépeint une vision du patriarcat peu reluisante), violent et sans aucune concession mais punaise ce que c'est beau ! Le cinema Coréen regorge de pépites mais la on atteint encore un autre niveau. Tout est juste. Y'a pas d'artifice. L'émotion est intacte : on rit, on pleure, on rage. Et on rage surtout de voir la fin d'un film qui frôle la perfection. Sans aucun doute un film qui restera gravé dans ma mémoire. C'est juste un chef d'œuvre.
nouveau film sud-coréen et nouveau coup de cœur. Décidément, je suis séduit totalement par la force émotionnelle dégagée dans ce cinéma venu de l'Asie. Si ici, le rythme et la stylistique sont moins fouillés, la psychologie des deux personnages, leur capacité ou plutôt leur incapacité à communiquer autrement que par la violence et l'insulte, leur rapport qui les conduiront à une forme de rédemption, rend"breathless" passionnant à plus d'un titre et malgré quelques maladresses narratives notamment dans les flashbacks, en font un film fascinant à ne pas manquer. mon incursion chez les coréens est loin d'être achevée...
Voilà une intrigue que n'aurait pas boudé un Kim Ki-Duk avec ce thème de la rédemption et ces personnages au quotidien compliqué. Les émotions véhiculées par cette histoire sont variées et l'on peut passer aisément du rire aux larmes. Le savoir faire coréen est là et « Breathless » est assurément une œuvre de qualité. Deux réserves toutefois : quelques longueurs se font sentir ici et là et la vulgarité envahit beaucoup les dialogues le rendant parfois indigestes. Mis à part cela, « Breathless » est un bon film.
Film violent, vulgaire, désagréable, une mise en situation longue, peut etre trop longue. Certes on ne peut pas rester indifférent, c'est poignant, écœurant, dommage, spoiler: et comme d'habitude on nous sert une pseudo-rédemption finale . Le seul point positif du film est son originalité.