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Gregg S.
22 abonnés
375 critiques
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2,0
Publiée le 1 mars 2023
Il y a de bonnes idées dans Pontypool, notamment le fait que quasiment tout soit suggéré sans jamais (ou presque) ne rien montrer. Malheureusement, les dialogues sont très mal écris et ne rendent pas justice à la tension dramatique qui aurait pu (du) en découler.
Assez étrange en soi mais plutôt satisfaisant dans son ensemble. Pontypool est à voir exclusivement en VOSTFR ! Ce film est assez incroyable dans son domaine, il réussit à créer une ambiance effrayante durant une grande majorité du long-métrage, sans rien montrer. Le côté intrigant monte crescendo, on est en plein mystère et on se laisse facilement embarquer dans cette histoire. Sa mise en scène est propre et les dialogues sont impactants. La fin est assez énigmatique mais j'en suis ressortie satisfaite. Ce fut une bonne expérience.
Un huis clos assez prenant mais peu maîtrisé car on comprend mal le sens ou même l issu de l histoire. Néanmoins le climat horrifique du Lo,g métrage peut nous permettre de s accrocher. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
Un scénario original décevant dans sa conclusion. L'idée d'un virus se transmettant par les mots (et leur sens) était intéressant et le film parvient à créer une ambiance pesante qui même si elle ne suffit pas à vraiment nous effrayer a l'honnêteté de refuser les jump scares faciles. Malheureusement la conclusion romantico-facile m'a laissé sur la faim.
Un film ... surprenant d'intelligence. On est loin des standards du genre et on assiste à une critique acerbe des médias et de la société actuelle. Il n'y a pas vraiment de zombies, mais des gens rendus fou parce qu'ils ont eu le malheur de penser par eux même, dans une société qui ne le permet pas. Tout au long du film, le scénario démonte ce que l'on croit être vrai, pour mettre en avant la réalité, bien souvent insipide spoiler: (le coup de l'hélicoptère) . J'adore tout particulièrement la scène ou l'animateur va tenter de guérir sa collègue en faisant des associations de mots, qui loin d'être absurdes, sont extrêmement pertinentes. La fin enfonce le clouspoiler: (c'est au moment ou il la guérit, en employant des mots choisis, qu'un avion militaire les considère comme fou et les tue)
Le générique de fin est à ne surtout pas rater, toute l'explication est là. spoiler: On y entant des gens désorientés, allumant leur télé pour savoir quoi penser.
Un film sur la puissance des mots, qu'ils servent à asservir, à libérer, ou a rendre fou. Absolument génial.
exceptionnel petit film qui réussit le tour de force de créer et maintenir suspens et tension sans jamais faiblir en dépit du fait qu'il s'agisse d'un huis clos assez statique, qui ne montre rien de ce dont il parle. Le thème est très original, les acteurs sont bons et le film regorge d'idées originales.
Un 8 clos ou la moitié du film nous est communiqué de façon auditive, mais de façon plutot bien amené, puis une seconde moitié plus visuel, centré sur quelques personnages et un contexte précis mais tout autant réussi. On reste sur un film à petit budget, y'a pas des zombies dans tous les sens, mais le peu qu'on nous jette dans la gamelle est visuellement, techniquement et scénaristiquement réussi. La résolution elle, est assez spéciale, mais a le mérite d'apporter une touche d'originalité. Par contre voir le film en VO sinon vous passerez a coté.. 3/5
Un film assez étrange qui fonctionne vraiment bien. Le fait que le film ne se déroule que dans un seul décor, principalement dans le studio de radio , renforce le côté oppressant. Comme les personnages, on imagine le chaos de l'extérieur sans jamais vraiment le voir. J'ai assez aimé la révélation de l'infection, vraiment original et vu nul part ailleurs. Par contre, certains comportements et dialogues venant des personnages sont vraiment étrange et dures à comprendre parfois. Malgré ça, j'ai passé un bon moment. Un bon film.
"Pontypool" est un film de zombies qui sort assurément des sentiers battus. Cependant, "originalité" n'est pas synonyme de "qualité". Effectivement, si l'idée d'aborder ce thème récurrent du zombie au sein d'un studio de radio, isolé (spoiler: au début du moins ) de la menace et dans la même ignorance des évênements que le spectateur est une bonne idée, l'exercice du huis clos peut être périlleux. Ici, l'ambiance oppressante se fait ressentir bien trop faiblement et le comportement des personnages ne paraît pas toujours crédible. Même le scénario et le concept de base, intéressant de prime abord, tourne presque au ridicule vers la fin. Pas terrible donc...
Dans la station radio d’une petite ville canadienne isolée par le blizzard, trois animateurs tentent de comprendre et d’émettre les bribes d’informations qu’ils reçoivent concernant une étrange contagion qui semble sévir au dehors. La transmission est due au contact auditif et à l’interprétation des mots prononcés en anglais, et transforme les gens en pantins bavards et hébétés avant d’en faire des zombies cannibales et suicidaires. Ce film surréaliste se présente par une succession de métaphores, tant rhétoriques que factuelles. Presque tout se devine et s’imagine, avec ce que cela suppose d’angoisse, de malentendus et de drames provoqués, entre les personnages, avec les auditeurs, les malades à l’extérieur, et même le reste du monde. L’aboutissement converge vers la critique du langage parlé, de la domination de l’anglais, et de la « compréhension » des hommes, qui les mènent de l’incompréhension au chaos. Un peu facile le style qui consiste à balancer un scenario insensé pour que chacun se fasse sa propre petite histoire, mais ce thème illustre finalement bien la volonté du film. Selon sa sensibilité on pourra apprécier ou pas, et même interpréter largement, ce genre de spectacle clairement abstrait et déjanté.
L’idée de baser un film d’invasion de créatures assimilables à des zombis depuis un huis-clos est intéressant, et celle de la question du traitement médiatique face à un tel évènement méritait d’être exploré. En cela, l’adaptation d’un roman de Tony Burgess par Bruce McDonald (qui, depuis 10 ans, ne réalisait quasiment que des épisodes de séries), avec un rôle principal attribué à Stephen McHattie (aperçu dans Watchmen), avait sur le papier, tout pour plaire. Mais le temps que va mettre la situation avant de tourner à l’angoisse, à la peur de l’inconnu et à la question de savoir ce qu’il faut ou non dire à la radio, soit près d’une demi-heure, est rédhibitoire. Et même après, alors que l’on sait la ville sous l’emprise de personnes infectés, la tension ne montera qu’en laissant entrer cette malédiction à l’intérieur des studios. Autant dire que le processus mis en place n’est pas du tout exploité. Quant à la résolution du problème, elle est d’une absurdité colossale. Définitivement, Pontypool, qui jouit pourtant d’une bonne réputation, est une énorme déception.
Le pitch de ce film canadien est génial : Nous faire vivre des événements étranges et inexpliqués à travers les informations que reçoivent les animateurs d'une station de radio locale. Ce huit clos étouffant parvient à nous angoisser. Dans la seconde partie l'angoisse continue mais le mal est identifié. C'est à ce moment que le film peut surprendre, car à l'angoisse s'ajoute nous seulement l'horreur (mais pas tant que ça !) mais une dimension fantastique qu'il convient d'accepter comme telle (si on commence à dire que ça ne tient pas debout, il est inutile de regarder des films fantastiques) C'est bien fait et bien dirigé. On pourra juste regretter le twist post générique assez incompréhensible. Une très bonne surprise
Les grandes idées ne font pas toujours de grands films. Le concept de ce film se veut intéressant, s'inspire de Freud apparemment, la "mutation" s'amorce par la fréquence sonore, et sa nous change du méchant virus X qui change les américains à la peau lisse en vieux zombis bien dégueus .
Filmé en huis-clos dans une station radio paumée au fin fond du Canada, le contexte est vraiment alléchant et à attiré le fan de films post-apocalyptique que je suis. La déception fut donc encore plus violente.
Pour moi le taf est baclé. Le film commence a devenir accrochant et puis... PAF! Générique de fin ! (sans parler de cet affreux final) ... Une demi heure supplémentaire et un ou deux personnages en plus n’aurait pas été de trop...
Enfin, je déconseille de voir ce film en VF car le doublage du chroniqueur Mazzy (personnage principal au passage) est juste à gerber.
Bref, une déception malgré quelques bons éléments de scénario. Pour les fans du genre, choisissez plutôt le récent, et très bon, THE COLONY ou encore dans un style plus proche THE SIGNAL.
une première partie intéressante et intriguante avec de bons acteurs. en revanche la deuxième partie et trop confuse et se perd dans des explications imcompréhensibles. dommage.
On peut faire bien avec peu d'argent, et ce film en est l'illustration pour la qualité de l'image, de la réalisation et du jeu des acteurs. Mais pour l'essentiel, le scénario, il passe totalement à côté de son sujet. Alors que l'idée du hui-clos dans une radio, des témoignages venus de l'extérieur forçant le spectateur à faire marcher son imagination plutôt que de lui montrer des images gores, semblait avoir du potentiel, les dialogues abscons et les explications incompréhensibles détruisent tout le potentiel.