Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,0
Publiée le 22 mai 2013
Pas mal même si je m'attendais à un peu plus d'action, mais non du suspens ni plus ni moins! J'aime beaucoup le rôle du journaliste. Pour ceux qui aiment les thrillers sans quand ça bouge de tous les côtés, feu vert.
R. Redford reste engagé dans ses films, tout en restant modéré et nuancé. Il en est de même ici, ne jugeant personne (d'où le personnage du journaliste?). Il laisse ça au spectateur. Bien évidemment, on a envie de suivre le rouquin le plus connu du grand écran dans ses convictions et ses actes mais ils restent dans un flou historique qui sera un des points important du film. Cependant, l'une des forces de ses précédents films (« Lions et Agneaux » est celui que j'ai en tête) possédait un scénario fin et avec quelques dialogues de haut vol qui bougeaient un peu plus les consciences et nos certitudes. Dans ce film, cela reste léger (à part avec S. Sarandon). Comme si lui même ne croyait pas en ce qu'il raconte et le film en devient plus banal car il se repose au final sur l'histoire et beaucoup moins sur la morale, le choix et l'engagement politico-philosophique. C'est dommage car cela déteint de surcroît sur la perfomance de S. LaBeouf et la sienne. Cela ressemblait à un passage de flambeau, mais R. Redford ne semble pas vraiment le lâcher. Alors, pas convaincu Robert?
Film mou du genou, verbieux et sans véritable suspens. Que vient faire là dedans Susan Sarandon ? Pourquoi parlent-ils tous de trente ans en arrière alors que c'est quarante ? Est-ce crédible qu'un homme d'âge mûr voire blet comme Redford échappe au FBI et pas à un journaliste ? Non, décidément, je m'y suis ennuyé et suis déçu.
Contrairement à bon nombre de ses pairs dont l'engagement artistique rime avec stratégie de carrière, Redford est toujours concerné par ce qui se trame autour de lui. Les actions commises par son gouvernement l'inspire encore aujourd'hui. Dans cette chasse à l'homme des membres d'un groupuscule américain terroriste des années 70, Redford tire à vue sur un nouvel acteur d'une histoire baignée dans l'injustice et l'oppression ; le journalisme. Dans quel film aujourd'hui entendra-t-on que le journalisme est mort ? Dans quel film aujourd'hui, cette profession est réellement pointé du doigt compte tenu de son importance et de la rigueur à la fois morale et professionnelle qu'elle devrait pratiquer ? Comme un trait d'union avec ses films contestataires des années 70 (Les trois jours du Condor ...), "Sous surveillance" est le cri du cœur d'un vieux lion enragé et toujours pas à bout de souffle. Et c'est tant mieux, car le cinéma c'est aussi et surtout ça ; remettre en question la société et le système en racontant une histoire. Bizarrement, la presse (En France tout du moins) n'a pas trop apprécié le film. Surprenant ...
Difficile de réussir un film à ce point .Tout est là : La photographie sobre est parfaite, le scénario captivant, les acteurs excellents, les répliques naturelles, la musique en totale adéquation, bref tous les éléments de ce film sont parfaits. Et ils cohabitent forts bien ensembles pour nous livrer l' un des meilleurs films de l'année 2012. Merci, monsieur Redford.
On ne peut pas reprocher grand-chose à l'histoire en elle-même, les rebondissements passent plutôt bien, le tout est globalement un minimum solide, bref il n'y a pas de réelle "faute" dans ce film. Peut-être si, en revoyant quelques éléments. Déjà virer ce sous-acteur qu'est LaBeouf, définitivement, ce n'est pas possible d'avancer dans un film avec une merde pareille, sincèrement ; ensuite ba si le problème de cette histoire, bien qu'elle soit solide, est qu'elle réduit le film à une simple description, d'une histoire, de personnages, sans jamais aller en profondeur des choses, sans jamais s'intéresser au vrai problème (qu'on aurait pu espérer envisager avec l'intro), simplement la petite destinée de petits personnages, alors que derrière tout ça il y a quelque chose de grand, et on s'en désintéresse totalement. Enfin Redford me confirme les craintes que j'ai quand un réalisateur se filme, je ne mets pas en cause son talent, mais vu son personnage, sa petite idéologie anarchiste tempérée, petit gaucho de bas-étage, et sa morale à la noix qui va avec, on s'en fout.
Et n'est-ce pas malsain de voir un homme qui fait 70 balais avec une fille de 11 ans qu'il prétend être sa fille ? Rien que pour ça dans un souci de réalisme il aurait pu choisir un acteur, parce que franchement... Enfin à l'heure où l'humain se perd dans pas mal de considérations, plus rien ne nous étonne faut croire.
Ça se suit sans déplaisir. Dommage que le dénouement soit si bâclé. Reste une belle mise en scène et de bons acteurs. Pour 77 ans redford est vraiment bien conservé.
Un très bon film qui s'appuie sur une bonne histoire avec pas mal d'éléments et de révélations (même si certaines sont un peu prévisibles) qui tiennent le spectateur en haleine, un casting assez énorme, et une excellente narration. En effet, l'histoire est très bien raconté grâce entre autres, à la mise en scène, et est très fluide. Il faut juste ne pas décrocher mais si non c'est facile à comprendre. Le casting envoie du lourd sur le papier, et en réalité tous les acteurs sont bons, à l'exception peut être de Shia Liaboeuf, qui comme à son habitude est très moyen, et qui pour ne rien arranger, incarne ici une parfaite tête à claques. Il n'en demeure pas moins que le film reste captivant de la première à la dernière seconde.
Le dernier film réalisé par Robert Redford vu en salle était Lions et agneaux et je n'en gardais pas un bon souvenir. Je suis donc allé voir ce nouvel opus surtout attiré par le casting étincelant (Susan Sarandon, Nick Nolte, Richard Jenkins, Julie Christie, Stanley Tucci, Chris Cooper, Anna Kendrick, Brit Marling...). Sans dire que cela a été l'euphorie, je dois reconnaître que...
Plutôt bien fait et bien joué par Robert Redford, Shia LaBeouf. Un peu dérangeant la moral du film qui tend à faire regretter et à dissuader l'engagement révolutionnaire, certes répréhensible dans certaines de ses actions mais qui a parfois permis des avancées déterminantes.