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Un visiteur
3,5
Publiée le 9 mai 2013
Bonne histoire avec quelques incohérences mais de super acteurs en second rôles (Nick Nolte, Sam Elliott)...Ce qui est peu crédible, c'est Redford avec une gamine de 12 ans...
Robert Redford est aussi un excellent metteur en scène même si ce film peu avoir un petit air de déjà vu il offre un bon suspense et de l'action, la violence en moins j'ai passé un très bon moment
Une belle distribution, une histoire à priori intéressante. Cependant, les trop nombreux bavardages, le manque d'action, nuisent grandement au résultat final, sans réel dynamisme. Dommage.
Passionnant... Mais plus intimiste que réellement thriller... Ce qui rend le message de Redford encore plus lisible: La fatigue inéluctable de la lutte armée, lorsque l'énergie des convictions fait place au dernier souffle de la désillusion... Bref, encore du très bon Redford... Merci!
Une pléiade de bons acteurs, un scénario qui "aurait" pu être bon, mais résultat un film très moyen. De plus, quand on a admiré Redford de par son charisme, son charme, son élégance naturelle, même si l'on sait que la vieillesse est là pour tout le monde, elle est d'autant plus difficile à accepter de la part de ces acteurs "fétiches" et pourtant c'est la nature. Mais le voir courir, se déplacer, j'en avais mal aux jambes pour lui (c'est une image bien sûr). Bref à voir parce que c'est Redford mais sans plus.
film dans la lignée de redford . film engagé mais aussi avec des rapports humains qui font la force de ses films . pas d'effets speciaux , mais du cinéma qui procure de l'émotion et beaucoup de plaisir . j'adore
Robert Redford a réuni une pléiade de stars aussi politiquement engagés que lui pour mettre au point ce qui devait être un thriller militant mais en survole grossièrement les enjeux sociaux pour n’obtenir qu’un film de course-poursuite entre un ancien braqueur rangé, un journaliste idéaliste et un déferlement de forces de l’ordre bien décidés à élucider une affaire vieille de plus trente ans. Heureusement, à défaut de parti-pris idéologique espéré ou du suspense des thrillers paranoïaques dont semble avoir voulu s’inspirer, Redford réussi à insuffler à son scénario une certaine mélancolie et à donner à son personnage une profondeur psychologique grâce à un travail d’écriture et de mise en scène, prouvant ainsi que, si cette adaptation de la nouvelle de Neil Gordon passe maladroitement à côté de son sujet, il reste un réalisateur talentueux.
Je m'attendais à quelque chose de plus haletant…mais c'est du Grand Robert Redford! Allez voir ce film…ne serait ce que pour la performance de ce dernier. Mention spéciale à Susan Sarandon qu'on a plaisir à revoir sur nos écrans noirs! Allez-y on y passe un bon moment!
J'ai passé un très bon moment et, même si les indices de l'intrigue divulgués au fur et à mesure sont un peu trop évidents au bout d'un moment, le sujet est bien mené. Ce qui m'a vraiment gêné, ce sont les visages de R. Redford et J. Christie, maltraités par la chirurgie esthétique et autres artifices, mais très ridés en gros plan et qui n'arrivent plus à cacher le poids des années. Les acteurs n'ont donc pas l'âge de leurs personnages et ça nuit à la crédibilité du récit. Nick Nolte est touchant par contre...
Un film possédant de nombreuses qualités (un Shia Labeouf qui après avoir commencé avec Hillcoat casse son image de gamin accro a Transformers) mais en aucun cas dénudé d imperfection (un Robert Redford trop vieux et peu crédible qui aurait du n être que le réalisateur). Peut être que l on nous annonce la relève.
Sur une base de thriller très classique (un fugitif traqué par le FBI), le film se charge au fur et à mesure de mélancolie et devient une sorte de rétroviseur dans lequel l'acteur et réalisateur Robert Redford se regarde avec lucidité et tendresse. Le film est un puzzle qui se reconstitue en se doublant d'un jeu de pistes qui sillonne le quart nord-est des É interroge en creux les notions de renoncement, de résignation et de retour à la norme, en invoquant avec hypocrisie et lâcheté les liens de la famille et l'inconscience de la jeunesse. Et, du coup, il manie avec finesse ce paradoxe étrange qui lie optimisme (le happy end incontournable, qui prouve toujours la frilosité des producteurs et l'influence des valeurs maison) et pessimisme (la possibilité même du happy end étant directement liée à l'abandon final et définitif des dernières utopies, le signe le plus tangible qu'on est enfin devenus adulte et vieux). On sait gré au beau blond (qui a, somme toute, de beaux restes) de ne pas jouer les héros et de camper avec modestie et justesse un homme au soir de sa vie, qui fut mouvementée, pensant quelque part à passer le témoin, à sa petite fille qu'il doit élever seul comme au jeune journaliste, opiniâtre et intelligent. En pariant sur la qualité et l'intensité des dialogues, ainsi que sur la rigueur de la construction d'un récit qui sait tenir en haleine, en dépit de quelques longueurs, Sous surveillance demeure un film honnête et prenant. On ne lui en demandait pas davantage.
Un peu déçue. Certes, la distribution de rêve et même la présence de grandes pointures comme Nick Nolte, Susan Sarandon ou Julie Christie étaient une invitation a aller le voir dès le premier jour. Ou je suis trop énervée à cause l''état de la salle du Gaumont Parnasse qui m'a gâché le film: des vibrations à chaque fois qu'un métro passait, des portes d'évacuation mal isolées qui laissaient rentrer les bruits de l'extérieur et la climatisation inexistante ?