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Ykarpathakis157
4 480 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 5 octobre 2020
Une vieille règle sur le surnaturel dans les films est qu'ils doivent être effrayants. Si ce n'est pas le cas le public risque toujours de s'endormir ou même de rire aux mauvais moments sensibles. Ce n'est cependant pas vraiment le problème ici. Un père de famille meurt d'une crise cardiaque mais son esprit s'installe dans un arbre debout dans la cour. Sa fille peut encore lui parler et sa veuve aussi. Il y a comme d'habitude une belle prestation de Charlotte Gainsbourg. C'est probablement mieux comme roman que comme film...
Une jeune veuve (Charlotte Gainsbourg) et ses quatre enfants et un figuier magnifique qui console une petite orpheline, laquelle croit que son père disparu s’est réincarné en lui. Des paysages magnifiques d’Australie. Très joli film, émouvant et original.
J'ai aimé ce film comme j'ai aimé le vécu de chacun de ces personnages. Leur histoire, leur peine, leur tristesse, leur joie, leur courage, leur vie ... Ce film est d'une puissance émotionnel incroyable, on passe d'une émotion à une autre. Les acteurs sont extrêmement bien choisis aussi. Et la musique est magique, magnifique et wahou je n'ai plus de mot . " to build home" et juste magnifique et notamment "speak to me " " Simone them" ... merci pour ce magnifique film et pour ce beau message que vous faites passez que "quoiqu'il arrive, si nous avons construit un maison et une famille et que l'on perd l'homme qui nous a aider à construire la maison et le père de ses enfants, la famille et la maison ne détruisent pas. Si la maison est détruite pas le temps la famille elle ne se détruit pas et continue à vivre et to build home in new life. Merci pour ce film et regarde le vite. ❤❤❤🌳🌳😘✌
avant première à Rennes grâce à Clair-Obscur. C'est un bien joli film, pudique, lyrique. "Comment continuer à vivre sans trahir le disparu. Un second film sur l'absence, après "depuis qu'Otar est parti. Julie Bertuccelli démarre une belle filmographie. Une femme qui veut continuer à vivre, une petite Simone, bouleversante et jusqu'auboutiste, refuse les compromis. Elle communique encore, avec son papa. Film mystique parfois où la nature tient une place prépondérante; les humains sont dépassés. La maman est dépassée aussi par la volonté de sa petite fille. De beaux paysages, une belle photo, une bande son "impressionnate"
Un drame qui fait preuve d'une belle sensibilité doté d'une photographie, d'une bande son et d'acteurs impeccables ; mention spéciale à la touchante petite Simone. Il se déroule autour de la vie d'une famille fracassée par la perte d'un être cher. Il traite du travail de deuil, des chemins que chacun prend pour le surmonter et des lueurs d'espoir. Cependant, le tout est bien long, souvent triste à mourir, il se passe peu de choses, et peine tout au long à vraiment décoller...
un joli petit film sur une famille qui survit a un bien aimé la simplicité de ce film sans pour autant nous infliger les scènes obligatoires larmoyantes fideles a ce genre de film. ici on sugère , sans pour autant tout expliquer. le cadre y est pour beaucoup.l australie est magnifique et puissant ! comme cette tragèdie possible a toute les qui rend le film touchant.
On se lasse vite des plans centrés, suivant la mode de belles photographies de mode. On se lasse du scénario doux, voire soporifique. Les bonnes idées ne font pas oublier la lourdeur des symboles: la chemise du défunt mari qui s'envole... Un peu plus de subtilité et de profondeur aurait donné une touche plus contrastée au film plat et lisse. La petite joue bien, seul point positif.
Bof... y avait-il matière à faire un film? Le père meurt au début, la mère se retrouve donc seule à élever ses 4 enfants. Un arbre envahissant jouxte la belle maison où habite la famille. Simone en particulier mais aussi les autres membres de la famille sont persuadés que le père mort d'une crise cardiaque est réincarné dans cet arbre. Mais l'arbre menace la maison et quand il est question de le détruire Simone s'y oppose. Elle obtient gain de cause jusqu'à ce qu'une tempête déracine l'arbre qui se renverse sur la maison et décide ses occupants à partir dès le lendemain vers d'autres horizons... à l'aventure.
Un très joli film , plein de charme , plein de poèsie. Tout d'abord , ce scénario étonnant, qui repose sur la fascination pour un arbre, et là le choix du "sujet" est parfait , absolument incroyable , détonnant , un arbre superbe , magique, envoutant . Gainsbourg est parfaite dans ce rôle , mais la petite fille surtout est remarquable de justesse . C'est assez rare de voir des enfants vraiment juste . Cette enfant qui ne veut pas faire le deuil de son papa est très touchante. Tout le film est assez "pointu" . Le final, qui trouve une fin naturelle pour l'arbre est génial. Et le film se termine sur une note d'espoir , la vie continue, la nature fait son oeuvre.
Première partie très juste et émouvante. En lisant les critiques négatives, je me demande si leurs auteurs ont eu la chance de voir le film en VO, ce qui lui donne tout son sel, à mon avis. J'imagine mal Simone doublée...
Un film évidemment sensible, beau, poétique, jolie, subtile comme on s'y attendait! Des plans magnifiques, une musique de qualité, une mise en scène sobre! Mais le long métrage n'est pas assez minimaliste, trop bavard, trop psychologique au lieu d'être philosophique, et la réalisatrice passe à côté d'une réalisation type Mallick qui aurait été extraordinaire avec un sujet pareil...
En Australie, une fillette croit que son père mort revit dans le figuier géant qui jouxte sa maison. Chronique d’un deuil pleine de bons sentiments mais un peu fade.
Voilà un petit moment qu'on avait pas vu Charlotte Gainsbourg dans un film un peu plus joyeux qu'à son habitude; et ça lui réussi. Très bien mené, la petite Simone est excellente dans son rôle, et très émouvante. Je redoutais que le film soit un peu lent et/ou long mais Julie Bertuccelli a su placer les bonnes scènes au bon moment, je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer tant les émotions se bousculaient et se mélangeaient au fur et à mesure des minutes.
Comment oublier l’autre qui vibrait doucement en harmonie avec vous ? Julie Bertucelli perd son mari durant la rédaction du script du film… Elle y puisera une motivation profonde pour tourner « L’arbre ». Voici UNE ŒUVRE PLEINE DE L’HUMAINE CONDITION.
Les humeurs du destin... L’amour puis la disparition... Mais ici pas d’émotion exacerbée. C’est la simple et ardue traversée des sentiments qui construisent le deuil dont nous parle la réalisatrice…
La souffrance d’une famille où chacun gère, comme il peut, l’absence de l’être aimé…
Et Charlotte Gainsbourg est splendide, follement convaincante, dans le rôle de cette mère en but à l'arrachement, à la distanciation, aux sentiments mêlés de l’oubli et de la volonté de garder des racines! Ses enfants l’accompagnent et se heurtent à elle dans ce cheminement… (Merveilleuse Sim...one interprétée de façon déchirante par la petite Morgana Davies…
Mais le personnage le plus important c’est un bel arbre, un imposant figuier de Mortenbay aux racines saillantes comme le souvenir, aux branches protectrices comme les bras d’un père… Arbre tutélaire qui renvoie aux croyances chamaniques des aborigènes ! (sans que cela soit explicitement exprimé dans le film
Julie Bertucelli nous offre un film étrange et beau, à la limite du fantastique, qui plonge ses humeurs lentes dans les paysages linéaires arides et poussiéreux du bush australien (aux environs de Brisbane, il faut le préciser, tant l’Australie est grande!
Belle redécouverte des frémissements de la vie comme une fourmi qui croise une autre fourmi sur l’écorce ridée d’un arbre centenaire. Renaissance tumultueuse…
Les images sont belles, le scénario merveilleusement écrit. Un film tourné simplement mais avec le talent précis de l’authenticité.
La réalisatrice nous parle de sa façon de filmer : « Je veux garder cette force et rester attentive à ce que la réalité nous offre. Lorsque nous étions en train de tourner sur la plage, nous avons entendu un bulletin météo annonçant une grosse tempête. Nous avons donc décidé d’accélérer les prises de vue afin de retourner au plus vite près de l’arbre et de la filmer là-bas pour l’intégrer à la scène de la tempête, à la fin du film. C’est la même chose pour les scènes avec les enfants, quand on pouvait leur « voler » des moments imprévus, on n’a pas hésité. »
UN FILM CALME SUR LES TEMPÊTES DE L’ÂME ! MAGNIFIQUE !