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Un visiteur
1,5
Publiée le 28 septembre 2010
Gentillet mais pas indispensable. Une histoire sans grande surprise, et des acteurs pas toujours très convaincants hormis la petite fille qui, elle, est excellente;
Sur une idée plutôt originale et intéressante, Julie Bertuccelli (réalisatrice de l’excellent « depuis qu’Otar est parti) réalise un film sans grand intérêt et plutôt ennuyeux. La relation à l’arbre laisse trop la place à une chronique familiale et amoureuse assez quelconque (le thème du deuil a fait l’objet d’autres films beaucoup plus intenses, comme par exemple « la chambre du fils » de Nanni Moretti). Charlotte Gainsbourg, même si ce n’est pas sa faute, semble trop jeune pour incarner vraiment son rôle de mère de famille (elle donne plutôt l’impression d’être la grande sœur). Une petite déception, donc, malgré les qualités « plastiques » du film.
Un film sur le deuil d'une famille. Un deuil indispensable, avec rendu difficile par la présence d'un arbre tentaculaire. Pour la petite, c'est son père. Pour le reste de la famille, c'est l'être absent: parfois envahissant, parfois rassurant. Certains moments sont à l'image de cette dualité: très beaux, ou très caricaturaux. La gamine agace souvent, notamment dans les passages les plus clichés où elle s'oppose à la destruction de l'arbre. Sinon, la délicatesse du film séduit le plus souvent. Et les paysages, superbement photographiés sont à tomber.
La petite Morgana Davies (Simone) et Charlotte Gainsbourg sont très émouvantes dans ce film très juste sur le deuil et sur la vie qui reprend son cours. C’est dur d’accepter le changement (nouvel amoureux de la mère, séparation de l’arbre) mais c’est l’étape finale du deuil.
Julie Bertuccelli adapte ici le roman "L’Arbre du père" de Julie Pascoe et nous emmène en Australie à la rencontre d’une famille lambda. Mais un drame va venir les chambouler, le père décède soudainement et la petite famille subit le choc de plein fouet. Mais quelques jours plus tard, la seule fille de la fratrie (l'éblouissante Morgana Davies, âgée de 8 ans lors du tournage) est persuadée que son père s’est réincarné dans l’immense figuier qui trône devant leur maison (tellement immense, que ses racines menacent les fondations de la maison et commencent à envahir le terrain de leur voisine). L'Arbre (2010) séduit par son côté gracieux, poétique et envoûtant. Loin d’en avoir fait une œuvre larmoyante, Julie Bertuccelli filme avec douceur et justesse le deuil de cette famille qui doit aller de l’avant. Une œuvre soignée et parfaitement interprétée par Charlotte Gainsbourg, Morgana Davies & Marton Csokas.
histoire pathétique jeu remarquable de charlotte gainsbourg et de la jeune davies un film plein de sensibilité. La fragilité de l'être qui ne tient qu'a un fils qu'un rien peut rompre. l'arbre est splendide! Avoir
Film attachant. On n'y rentre peut-être pas tout de suite mais, ensuite, on se laisse prendre par le charme de la fraîcheur des sentiments et l'originalité des décors.
Les enfants sont bien mais je ne sais pas pourquoi je n'ai pas accroché. Le personnage de Charlotte Gainsbourg n'est pas très sympathique et part psychologiquement dans tous les sens, les autres sont anecdotiques et c'est dommage. L'émotion ne passe pas.
Il y a une certaine jouissance à voir un film de facture classique, qui ne cherche pas midi à 14h, qui se contente de raconter une histoire avec de bons acteurs, une belle photo et une mise en scène discrète.
Nous sommes en Australie, dans les paysages absolument magnifiques de l'outback. Une famille heureuse : Dawn (étonnante Charlotte Gainsbourg), Peter, et leurs quatre enfants. Peter meurt brutalement. Dawn et ses 4 enfants vont réagir chacun différemment, Simone pense que son père s'est réincarné dans l'arbre immense qui domine la maison, elle en parle à sa mère qui va progressivement y croire - ou en tout cas faire semblant. Dawn rencontre un homme. L'arbre semble se manifester de plusieurs façons : en envoyant ces habitants (grenouilles, chauves-souris) dans la maison, en laissant des tomber des branches, en faisant du bruit, en défonçant des canalisations avec ses racines...
Le film est avant tout l'histoire d'un deuil. Le gigantesque arbre symbolise parfaitement cette présence qui refuse de se laisser gommer, il agit comme un aimant et un miroir : il en attire certains et chacun voit ce qu'il veut y voir. La réalisatrice Julie Bertucelli trouve le ton juste pour évoquer cette histoire, grâce à une mise en scène fluide et élégante, une photo somptueuse et un montage très efficace. Le début est ainsi frappant d'efficacité sèche et douce à la fois. Vers le milieu du film, il y a une petite période d'enlisement provisoire, avant la fin qui retrouve le punch du début, jusqu'à un dernier plan très beau. Elle évite avec brio le piège du pseudo film fantastique. Le film n'est toutefois pas tout à fait exempt d'une certaine mièvrerie et son scénario est un peu trop prévisible mais au final, c'est une réussite que je conseille d'aller voir. J'oubliais : la petite actrice qui joue Simone est remarquable. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
un très beau film sur le travail de deuil mais aussi sur le couple. J'ai été vraiment touché par la petite Simone (génialement interprétée), dont le personnage est très juste , en total décalage avec nos reflexions d'adultes. A voir en VO
J'ai passé 1 moment très agréable. On sent bien la touche féminine du metteur en scène et pas gnan-gnan à la française où tout est surligné. L'enfance et la solitude des enfants sont remarquablement exprimées. La petite Simone est à bouffer et Charlotte G. toujours aussi gracieuse et subtile. Indispensable! Ca sent la vie.