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Fabrice G
117 abonnés
389 critiques
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3,0
Publiée le 2 septembre 2010
En Australie, une famille unie est frappée de plein fouet par la mort, le père vient de décéder... L'histoire de ce film est celle de sa femme et des ses enfants qui tentent de se reconstruire. La fille du défunt est persuadée que l'âme de son père a investi le grand arbre qui jouxte la maison familiale. L'arbre devient alors le noyau familial qu'il faut protéger coûte que coûte. Autant être honnête, si le rôle de la mère n'était pas tenu par Charlotte Gainsbourg, je ne sais pas si je serais allé le voir, de peur de voir une énième mièvrerie. Or le film réussit à ne jamais tomber dans le pathos ou le superflu. L'arbre est poétique, beau et très doux : l'émotion y surgit souvent réussissant à nous toucher à chaque fois. La jeune actrice qui interprète Simone, Morgana Davies, est extraordinaire de justesse et crève l'écran. Charlotte est encore une fois incandescente, sa prestation ici est la parfaite antithèse du rôle qu'elle tenait l'année dernière dans Antichrist et c'est toujours avec autant de bonheur qu'on la retrouve sur grand écran. Les sentiments et les émotions se bousculent dans ce film de Julie Bertucelli qui filme avec élégance et tendresse le deuil et la vie ainsi que la puissance démesurée de la nature australienne. L'arbre se révèle donc être l'un des grands films touchants de l'année qui sans nous mener jusqu'aux larmes, nous émeut réellement, un film qui fait du bien!
La nature australienne a souvent inspiré les cinéastes, de Peter Weir à Greg Mac Lean en passant par Ted Kotcheff ou Colin Eggleston et son méconnu « Long Week-end » auquel « l’arbre » fait parfois penser. Mais ici il est plutôt question de travail de deuil, un deuil impossible, illustré par cet arbre tentaculaire, réincarnation ou symbole de la perte du père, un arbre qui semble pousser cette famille vers une autre vie, en détruisant littéralement leur maison. A la lisière du fantastique, le film, tout en sensibilité, est d’une pure beauté plastique, un travail esthétique qui s’inscrit dans la veine des cinéastes cités plus hauts. Les comédiens, surtout les enfants, contribuent grandement au ton élégiaque et féerique de l’ensemble.
Très beau film plein de messages et de métaphores pas du tout kitsch pour une fois, des acteurs talentueux. La petite Morgana Davies vole presque la vedette à la très touchante Charlotte Gainsbourg. Julie Bertuccelli arrive parfaitement à nous mettre en confrontation avec ce deuil et pour une fois, les personnages sont "normaux"... cela donne presque un documentaire sur la mort et comment un enfant interprète le décès d'un proche. On à envie de pleurer tellement les images et le film est beau, et à la fin du film, on se sent léger, libéré de quelque chose, comme les personnages du film... MAGNIFIQUE!
Un bon film, porté par des acteurs brillants. Charlotte Gainsbourg est excellente de sincérité, tout comme les enfants. Le scénario est bien développé même s'il n'y a pas de grosses surprises. On se laisse porter par le film, au gré des très belles images et de la jolie musique. Pas mal d'émotion aussi, sans être larmoyant. Juste ce qu'il faut. On se laisse prendre au jeu, et on alterne entre sourire, émotion et un peu peur aussi, car on s'attache aux personnages.
Un beau film. Dans un cadre australien trop peu exploité dans le septième art, le destin tragique de cette famille nous rapprochera de la nature. Personnage à part entière, l’immense figuier ne sera pas perçu de la même manière par les membres de la famille. Entre ceux qui ont vite fait le deuil de la mort du père et ceux qui sont loin d’y parvenir, la distance et les rapports entre eux sont souvent conflictuels. Une mère qui a du mal à se faire obéir face à une petite fille s’autoproclamant tous les droits, et des frères à caractère et personnalité différente, nous invite dans un réel destin familial très intéressant à observer. Il ne faut pas oublier les relations avec « les autres », dont le nouveau prétendant de la jeune veuve qui ne fait cependant pas l’unanimité, ainsi que des voisins peu amicaux. Malgré cette relation fusionnelle entre l’arbre et la petite fille, d’ailleurs très bien interprétée par Morgana Davies, la concorde et l’amour ne sont donc pas toujours au rendez vous, surtout quand la nature s’en mêle.
Très beau film de Julie Bertuccelli. Les acteurs sont tous tres juste, Charlotte Gainsbourg et Morgana Davies sont superbes. Le scenario est assez simple. l'image, la mise en scene et la bande originale sont excellente.
Vu en avant première ce soir à Bordeaux en présence de la réalisatrice, je dois avouer que ce film est un petit bijou. Sans rentrer dans le surnaturel, le film donne une dimension extremement poétique au deuil des personnages, joués à le perfection par l'intégralité du casting (mention spéciale à Gainsbourg, et à la petite fille) ! L'histoire est simple et limpide, ni trop poussé ni trop approfondie. Une merveille !
Il est impossible de ne pas compare la nature sauvage, foisonnante et mystique de "L'arbre" avec celle des "Moissons du ciel" de Terrence Malick. Dans les deux oeuvres, il est question de paradis déjà présent et aussitôt menacé par l'homme; mais dans le film de Julie Bertuccelli, la nature trouve chez l'enfant un gardien valeureux, plus sage que l'adulte qui, à mesure qu'il vieillit, perd tout respect envers son monde et ses aïeuls qui l'ont forgé. Entre ses quatre enfants et ses voisins agaçants, Dwan (Charlotte Gainsbourg, gracieuse) devra s'imposer la limite qui l'accordera au monde imaginaire et à la réalité. Avec la justesse de la cinéaste, son chemin devient sublime, et on n'hésite pas à la suivre. Un grand film qui confirme la vitalité du cinéma français.
Une fable panthéiste bouleversante. La symbolique du deuil représentée par la nature donne à ce film tous publics une épaisseur et une force. De plus, la très belle réalisation et photographie qui révèle une véritable fascination pour ces paysages australiens et la sincérité des acteurs (notamment Charlotte Gainsbourg et la petite fille) permet à tous d'apprécier ce récit d'apprentissage dur par moment mais toujours splendide.
Ce film est tout simplement beau et "vrai". J'ai eu énormément de mal en sortant de la salle de cinéma de mettre un mot sur mes impressions. C'est un film magnifique, autant dans la narration que dans l'interpretation des protagonistes. L'histoire n'est pas joyeuse, elle aborde en effet un sujet délicat, mais se révèle belle par la force de caractère que revêtent les différents personnages. Pour faire simple, c'est une histoire de deuil, d'acceptation de la mort d'un proche, donc d'amour. Mais ce qui est beau, c'est que ce film ne fait pas pleurer comme le ferait cent autres par le biais de musiques tristes et d'acteurs en larmes, non, c'est plutôt de voir comment une famille réagit, chacun à sa manière, à la mort du père, et cela sans dramatisation extrême. Et non, ce film ne fait pas pleurer, ou sinon il peut mais plus par son esthétique que par la situations. Moi, il m'a mis la boule à la gorge. Le rendu est donc très touchant, très naturel, très frais, très vrai! Charlotte Gainsbourg, par son naturel, enrichit cet effet-là, qui est en fait difficile à décrire par des mots, c'est davantage une sensation, une émotion que crée ce film. Au final, ce film est tout simplement beau mais à la fois d'une simplicité rare et aiguisée...
Très attendu depuis sa projection en clotûre à Cannes puis par sa très jolie bande annonce, «L'Arbre» ne déçoit pas, mais ne surprend pas non plus. C'est un mélange de genres et de cultures on y découvre d'ailleurs avec plaisir la campagne australienne, sa faune, sa flore, son mode de vie, ... Les décors sont juste sublimes, à l'image de l'acteur principal un majestueux figuier, qui donne toute son âme au film. Sinon l'histoire est assez simple et classique, l'arbre et l'environnement faisant l'originalité du film, il se trouve être, malgré le thème du deuil prépondérant, assez solaire. Pas de pathos inutile, Julie Bertuccelli pause sa caméra avec tact sur ses brillants comédiens (Charlotte Gainsbourg et l'irrésistible Morgana Davies en tête) et sur leurs reconstructions. De jolies musiques, des sons de la nature, une image lumineuse et soignée, et les décors aussi participent à créer une ambiance agréable, assez poétique. Un joli film au final, rien de plus, rien de moins ... Juste un joli film, qui a une vraie âme et une personnalité mais qui aurait pu être un peu plus piquant ou jouer un peu plus sur la corde sensible pour vraiment nous toucher.