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Un visiteur
2,5
Publiée le 3 septembre 2010
On a un peu de mal à retrouver toute la simplicité, la sensibilité mais aussi la force de "Depuis qu'Otar est parti" dans le nouveau film de Julie Bertuccelli. Si elle procède toujours par petites touches à la délicatesse digne d'un peintre pointilliste, elle ne semble pas faire, cette fois ci, suffisamment confiance à son sujet hésitant constamment entre une certaine étrangeté et le plus total réalisme. Ainsi, la très belle scène durant laquelle Charlotte Gainsbourg se recouche dans son lit en s'entourant de la branche qui vient de fracasser le toit comme si elle était le bras de son mari reste la seule scène qui aurait pu tirer le film vers une vision un tant soit peu fantasmée de cette relation avec l'arbre. Cette vision du travail de deuil reste donc trop basique et n'émeut que rarement. C'est d'autant plus dommage que Charlotte Gainsbourg et la petite Morgana Davies sont de véritables Stradivarius de l’émotion.
Alors la ! Rien à jeter dans ce film qui est un réel petit bijoux d'innocence, de sensibilité et de justesse. Jamais surjoué, la ou le film aurait pu couler dans le patos, on reste toujours sur le fil, et du bon coté. La petite fille est absolument remarquable. Charlotte magnifique. L'arbre est une trés jolie fable, qui met en lumière la difficulté du deuil et le retour a la vie de ceux qui restent. A voir avant qu'il quitte nos salles obscures (trop tot malheureusement).
Une jolie idée, joli sera l'adjectif parfait pour parler de ce film, tout est joli. Histoire, décor, maman, petite fille qui pense que son papa c'est l'arbre, petit gamin qui veut pas parler, etc. Mignon quoi. Néanmoins un JOLI message anti-pragmatique et qui fait rêver d'une certaine manière. Simple mais efficace.
Les images sont magnifiques, l'histoire est belle, les personnages crédibles et attachants. Le rythme est très lent, ce qui rend le film parfois ennuyeux, mais cela tient au scenario. Un beau moment.
Évitant le pathos a outrance que le sujet pouvait laisser craindre ,la jeune réalisatrice dresse avec tact et pudeur le délicat portrait d'une femme et ses enfants face a la perte subite du chef de famille.Déjà rien que le cadre est superbe avec cette immense campagne Australienne qui "grouille" de vie entre sa faune ,sa flore et ses rares humains qui la peuple ,la jolie BO qui accompagne ses belles images est également a souligner.Il est vrai que le scenario manque de rebondissements et que le rythme s'avère assez lent mais le talent des comediens compense pour une bonne part ces défauts : Gainsbourg en veuve digne et forte ainsi que la jeune Morgana Davies dans le role de son espiègle petite fille sont vraiment attendrissantes et carrément épatantes ,quant a eux les 3 garçons ,le "plombier" ou les rares seconds rôles s'en sortent bien.Sans doute pas un chef d'oeuvre mais un joli film simple et poétique qui pose un regard original sur le deuil.
Le directeur général du festival de Cannes sait bien choisir ses films, L'arbre fait un parfait film de clôture du plus grand festival de cinéma du monde. Il est de ces films où l'histoire a tout d'un quotidien banal mais se retrouve soudain magnifié par l'œil d'un auteur. Cet auteur est Julie Bertucelli qui s'attaque à un sujet difficile mais ordinaire; le deuil. Ici il s'agit d'un père de famille, figure de proue des quatre enfants et véritable socle dans la vie quotidienne. Soudain tout ceci se chamboule et alors l'histoire qui démarrait si mal se mue en conte avec des enfants incroyables de justesse et une Charlotte Gainsbourg magnifique et belle, un de ses plus beaux rôles. D'une situation ordinaire, la réalisatrice tire un conte enchanteur, une réflexion sur la mort et ceux qui restent, un parfum de poésie et un souffle d'innocence revigorant. Cette famille est attachante et la fin du film n'est qu'un au revoir tant on garde en mémoire ces valeureux personnages. Côté réalisation, c'est simple, intimiste et parfois très beau pour nous conter le bush australien, sa faune (humaine et animale) et sa flore (l'arbre). La réalisatrice parait tout anticipé, le jeu des acteurs est parfait et la caméra toujours bien placée. Tout dans ce film fonctionne, c'est fluide et sans accroc. Même les effets spéciaux sont scotchant! Du très beau cinéma qui en fera pleurer plus d'une!
Réalisatrice que je ne connaissais absolument pas avant de voir ce film, Julie Bertuccelli m’a tout simplement bluffée ! Un très joli film qui se rapproche du conte, où l’on peut voir le destin d’une famille affectée par le deuil. Sujet plutôt casse-gueule, la légèreté apparente du film permet de ne pas verser dans le mélo, et les acteurs jouent de surcroît très bien.
Très bonne découverte pour un faux film français! Franchement la jeune actrice est assez impressionnante et le film reste assez positif sur un thème qui pourrait paraître assez glauque !
Très belle interprétation pour ce film atypique. L'arbre, personnage à lui seul, sert de catalyseur à l'acceptation du deuil par une famille prise par surprise dans son bonheur, jusqu'à la chute finale, au propre comme au figuré. Une symbologie forte qui cadre bien avec un rythme assez lent. Une mention spéciale pour l'interprète de la petite fille...
J'ai tout simplement adoré ! Tout est là : les décors naturels australiens, un casting remarquable (Charlotte Gainsbourg est touchante, la petite Morgana Davis impressionnante), le scénario, cet Arbre, la bande son ... et j'en suis sortie bouleversée ...
L'arbre est l'histoire d'une famille qui doit faire face au deuil du père pour les enfants et du mari pour la femme , chacun traverse donc l'épreuve à sa manière à l'image de la petite fille qui retrouve l'esprit de son père dans un grand et magnifique figuier.Dans ce film on retiendra surtout la poésie de l'histoire qui ressemble grandement aux croyances Rousseau où l'esprit ne fait qu'un avec la nature, mais aussi la grâce de Charlotte Gainsbourg qui nous offre un magnifique duo d'actrices avec la très jeune Morgana Davies.
J'ai pleuré, j'ai ris. Des paysages sortis tout droit de l'imagination d'un Marcel Pagnol ou d'un Jean Giono, où les collines vertes jettent leur lumière à la poussière caressée par le vent. Ce film est plein de poésie, une histoire toute simple sublimée par le jeu de Charlotte, d'une telle intensité que la seule vue d'une chaussure oubliée sur le perron vous fait monter des larmes. L'arbre est tout à la fois la maison, la famille, l'amour qui permet de donner et de prendre de la hauteur face à une réalité pas toujours facile. Une très très belle leçon de vie, on ressort de ce film en se disant qu'on a décidé d'être heureux.