AlloCiné
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Votre avis sur La Journée de la jupe ?
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J'ai été agréablement par ce film,un des rares dans ce thème qui sort du lot.
On entre vite dans le vif du sujet avec ce drame social de Lilienfeld ne laissant presque aucun temps mort au spectateur. Beaucoup de prix ont été attribué a la comédienne principale Isabelle Adjani , a sa juste récompense toujours a la hauteur d'un rôle assez difficile a jouer. Cependant , la trame scénaristique est toute vue malgré les sujets proposés durs , ce qui est un peu dommage pour une oeuvre de cette envergure montrant toutes les facettes de la dure vie d'enseignante dans un collège difficile . Un bon (télé)film alors , pessimiste par cette dure réalité qu'est la vie.Malheuresement, la banlieue en ressors caricaturée à outrance , on peut donc dire que malgré les qualités qu'il possède , le film tombe dans le cliché pur.
J'aurai bien mis 5 étoiles à ce film s'il n'y avait pas eu Denis Podalydes qui n'est pas crédible pour un sous dans son rôle et tire le film vers le bas. C'est dommage. car tout le reste est vraiment excellent.
ISabelle Adjani joue merveilleusement bien. On bascule entre le politiquement correct et le politiquement incorrect, mais pas assez incorrect à mon goût. Film surprenant, à voir...
Film visant à dénoncer la souffrance des filles des cités, "La journée de la jupe" déçoit. Si la critique est juste, elle est bien maladroitement mise en scène. Le casting tout d'abord étonne par son approximation. Jackie Berroyer, principal d'un collège de ZEP ? Absolument aucune crédibilité. Il possède la charisme d'un poulpe. Idem pour les flics. Le raffiné Denis Podalydès en poulet, c'est une mascarade. En revanche, lorsqu'il revêt le costume du négociateur, on y croit. Par contre, la relation qu'il entretient avec son supérieur sonne elle-aussi archi-faux. Enfin, Isabelle Adjani en professeur, c'est un peu comme si Ribéry obtenait le prix Goncourt. Si le casting de "La journée de la jupe" est raté, le contenu laisse aussi à désirer. Un film tragi-comique ? Si vous cherchez le comique, ça risque de vous prendre du temps. Quelques moments sont effectivement savoureux, mais ils se comptent sur les doigts d'une seule main. Le tragique lui-aussi mal-dosé. Pendant plus d'une heure, on assiste au délire adjanesque avec autant de tranquillité qu'une mère de famille à la pièce de théâtre de fin d'année de l'école primaire de son enfant. Le baromètre de la peur affiche désespérément zéro. Ce n'est qu'à la fin que le côté tragique de "La journée de la jupe" s'affirme, mais à ce moment-là ça fait longtemps que le spectateur s'est endormi. Prometteur, "La journée de la jupe" se révèle donc une déception.
Un grand film touchant et emouvant. Adjani superbe dans ce rôle pas facile
ce film nous démontre que les films français ne sont pas mous ! c'est une super histoire!
On éclate de rire ou on déprime...mais le résultat est là: La journée de la jupe résume à lui seul un malaise français que les uns (l'Education Nationale) veulent minimiser à force de discours sur la "pédagogie centrée sur l'enfant", que les autres (parents ou racistes) veulent nous faire prendre pour une question idéologique ou la conséquence d'un manque de moyens budgétaires.
Mais non, la question de l'autorité, du rôle de l'école aujourd'hui et de l'affrontement des cultures sont des problèmes réels et bien posés. Bravo à ce film courageux.
Mais non, la question de l'autorité, du rôle de l'école aujourd'hui et de l'affrontement des cultures sont des problèmes réels et bien posés. Bravo à ce film courageux.
Tout d'abord, sur un plan purement scénaristique, le basculement du film m'a surpris, et ça, ce fût pour moi une assez bonne surprise. La prestation de la comédienne ainsi que celles des autres acteurs sont relativement bonnes (bien qu'on se demande où est passé l'Adjani borderline de "l'été meurtrier"... devenir adulte, ça manque parfois de nerfs). Enfin et surtout, le propos du film est discutable... Que cherche à nous dire le réalisateur ? n'a t-il pas quelques intentions réacs ? A débattre... c'est là l'intérêt de ce film, il contient en effet toutes les ambiguïtés du discours politique vis-à-vis de l'intégration sociale et du fameux "vivre ensemble"... à savoir caricatural... faut-il que le prof qui lit le coran soit un démago, faible et pathétique ? Il est certes en rupture avec les principes de l'école républicaine, mais est-ce que cela doit faire de lui un personnage antipathique ? La vie n'est-elle pas faîte d'ambivalences ? Le proviseur qui ne parvient pas à prendre des décisions fermes, doit-il pour autant être représenté comme un lâche ? Pourquoi faut-il que le personnage d'Adjani meurt à la fin ? Symboliquement, est-ce la fin du propos de l'auteur ? Adjani-martyre... échec de l'intégration, de l'école de la république... sinistre !!! Plus que jamais, les français doivent continuer à s'ouvrir à la mixité et réorganiser leurs institutions, et non se gargariser de vieilles recettes désuètes et simplistes (n'en déplaisent aux fans du gouvernement actuel et à son préchi-précha...). Dans cette histoire qui est la nôtre, il n'y a pas de martyres, ça, c'est un peu trop catholique à mon goût... Je n'accuse pas ici l'auteur d'un manque d'intelligence mais dénonce plutôt les ré-appropriations probables de son oeuvre par ceux qui ont déclaré la guerre à l'intelligence, il y a de cela quelques temps...
Ce film procure des sentiments partagés. D'un côté on a le message sur l'éducation, le comportement des élèves, la religion... et de l'autre, plus général, sur la mise en scène. En fait, il y a les scènes dans le théâtre qui sont bien faîtes et les autres, avec les policiers, fades. L'autre chose que l'on regrette c'est le manque de point de vue du réalisateur. Là où Entre Les Murs dénonçait, La Journée De La Jupe expose seulement. Et au final, on a un bon film mais bancal.
on dirait un téléfilm, ils ont cherché le réalisme sans franchement le trouver. Je m'explique, ça sonne faux car premièrement, les protagonistes, Isabelle Adjani en tête en font des tonnes, d'un air de dire regarde comme je joue bien!!deuxièmement,les dialogues sont mauvais, on parle pas comme ça dans la vrai vie !
bref on y crois pas une seconde alors c'est nul! par conséquent il ne peu atteindre ces ambitions pédagogiques .
bref on y crois pas une seconde alors c'est nul! par conséquent il ne peu atteindre ces ambitions pédagogiques .
Film nul au possible ! Les jeunes acteurs ne sont pas très bons et, plus grave, Isabelle Adjani est mauvaise et surjoue, ce qui rend le tout totalement ridicule. Il est alors dur de prendre peur. S'ajoutent à cela, des dialogues qui ne volent franchement pas haut. On se retrouve avec... un ensemble totalement creux, caricatural et sans intérêt !
Ejaculation mortifère d'un socialisme non vécu. De la bonne conscience sous un torrent d'injures, la jupe ne masque que l'attrait pour la sexualité amputée.
Rendez nous Sade!
Rendez nous Sade!
Quelle claque ! Je ne m'attendais pas à çà ! Stupéfiant de vérité et surtout, Lilienfeld à "oser" montrer "LA" vérité que beaucoup vivent et pas forcément à l'école, partout ... actuellement ! "LA" vérité que beaucoup ne veulent pas voir, dénie, que ce sont des clichés, que çà va s'arranger ou qu'ils ne connaissent pas ! "Fracture" (plus récent) ne vas pas jusque là, ici, on appelle un chat un chat et on le montre dans toutes ses largeurs. Film très éprouvant dans la confrontation de ce quotidien qui révolte, fait bondir. On se sent "désirer" posséder cette arme pour les faire taire, effacer ces provocations, ces sourires ironisant, ces insultes bourrés de testostérone, cette misogynie exacerbée, ces identifications "drivées" par TF1 ou M6, ces gesticulations de petits chefs, ces pseudo victimisations au non d'une religion, virer ces prof gauchistes qui ne voient que par les discutions et l'écoute et qui se font cracher dessus, congédier ce pouvoir qui ne s'occupe que de l'opinion, dissoudre ce communautarisme qui gangrène tout, ces petits (et gros) trafiques qui retirent la valeur du travail, détruire cet "effet groupe" qui quand ils sont seuls, font pipi dans la culotte ... Un sacré film très dur, au dialogues cinglants, un miroir durement fidèle d'une partie (de plus en plus importante) de notre jeunesse qui pour dominer (même les adultes) jouent l'incivilité en permanence. Une marque de fabrique, de reconnaissance et de "respect" en autarcie sans limite, enfin, leurs limites et leurs lois. Et ce n'est pas une "toute petite" minorité. Quelques rôles pas trop bien interprétés et quelques erreurs de raccords que l'on excusera. Adjani parfaite. 5/5 pour ce petit bijou !!!
Ce long métrage marque le grand retour, après plus de 5 années d'absence, d'Isabelle Adjani sur grand écran et autant dire que celle-ci nous offre une interprétation éblouissante dans le rôle d'une professeur de français à bout de nerfs et qui décide de prendre en otage ses élèves ( qui il faut bien le reconnaître passe pour des incultes de première catégorie ).
Cette grande comédienne, qui remportera pour l'occasion son 5ème César de la meilleure actrice, trouve ici un rôle à la mesure de son immense talent où elle est à la fois bouleversante, poignante, émouvante et le tout est filmée avec beaucoup de brio et de finesse de la part d'un Jean-Paul Lilienfeld en état de grâce et qui réalise ici, et à coup sûr, l'un des meilleurs films français de ces dernières années.
Il s'agit donc d'un huis-clos extrêmement marquant et passionnant sur certaines séquences ( notamment en ce qui concerne la scène où la prof prend possession pour la première fois du revolver ) et qui est à ne surtout pas rater, d'autant que les adolescents jouant dans ce film s'avère particulièrement brillant dans leurs interprétations ( mention spécial d'ailleurs à Yann Ebongé qui est vraiment étonnant dans le rôle de Mouss, qui est le personnage le plus détestable du récit ).
Une grande réussite donc et qui prouve que le cinéma français peut encore nous surprendre très agréablement.
Cette grande comédienne, qui remportera pour l'occasion son 5ème César de la meilleure actrice, trouve ici un rôle à la mesure de son immense talent où elle est à la fois bouleversante, poignante, émouvante et le tout est filmée avec beaucoup de brio et de finesse de la part d'un Jean-Paul Lilienfeld en état de grâce et qui réalise ici, et à coup sûr, l'un des meilleurs films français de ces dernières années.
Il s'agit donc d'un huis-clos extrêmement marquant et passionnant sur certaines séquences ( notamment en ce qui concerne la scène où la prof prend possession pour la première fois du revolver ) et qui est à ne surtout pas rater, d'autant que les adolescents jouant dans ce film s'avère particulièrement brillant dans leurs interprétations ( mention spécial d'ailleurs à Yann Ebongé qui est vraiment étonnant dans le rôle de Mouss, qui est le personnage le plus détestable du récit ).
Une grande réussite donc et qui prouve que le cinéma français peut encore nous surprendre très agréablement.
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