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    47 Ronin
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    3,1
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    614 critiques spectateurs

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    Marc T.
    Marc T.

    267 abonnés 552 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2014
    Vu certaines critiques, je n'attendais pas grand chose de ce film, mais j'ai cependant été agréablement surpris. Le côté "fantastique" n'est pas dominant (c'était ma plus grande crainte), les acteurs sont plutôt bons et le scénario rempli parfaitement son contrat, à savoir : c'est du divertissement grand public et ça fonctionne très bien dans ce sens. Après, certains y verront des incohérences et un non-respect de l'histoire d'origine mais honnêtement ça ne gâche pas le film non plus, le plaisir est bien là, du début à la fin (à laquelle je ne m'attendais pas).
    Par contre il faudrait m'expliquer une chose : le choix de l'affiche. Le célèbre tatoué Rick Genest y figure au premier plan alors qu'il ne joue que 15 secondes...
    romano31
    romano31

    281 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2014
    Bonne petite surprise que fut ce 47 Ronin. Malgré un tournage chaotique, une explosion de budget et une post-production plus que difficile, Carl Rinsch (le réalisateur) livre un bon film avec des effets spéciaux très corrects, une 3-D absolument nickel et des combats au sabre plutôt bien fichus. Du côté des acteurs, on retrouve avec grand plaisir Keanu Reeves dans un rôle qui lui va comme un gant, le très bon Hiroyuki Sanada, que l'on a pu voir dans Wolverine le combat de l'immortel, et l'excellente Rinko Kikuchi, vu dernièrement dans Pacific Rim. Le scénario, quant à lui, reprend l'histoire des 47 Ronin, samouraïs déchus qui cherchèrent à venger la mort de leur maître. N'étant pas un expert en culture japonaise, je ne serais vous dire si le scénario est fidèle à l'histoire d'origine ou non. Cependant, je la trouve quand même intéressante et l'on a grand plaisir à la suivre. 47 Ronin n'est certes pas le meilleur film de samouraï du cinéma, loin de là, mais il n'en reste pas moins très sympathique et très divertissant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 avril 2014
    Au vu des très nombreuses critiques négatives que le film a prises. J'avais dans l'idée de voir un bon film. (Car oui, je remarque souvent que lorsqu'un film se fait descendre par la critique, j'ai tendance à lui trouver un petit quelque chose qui me fait l'apprécier). Mais pour celui-ci (à la manière d'un John Carter ou R.I.P.D. Brigade fantôme). Je n'ai pas "juste" aimé ce film, mais Adoré ! L'histoire et certes connu est à déjà été pas mal de fois adaptée au cinéma. Mais elle est ici remis au gout du jour avec un côté fantastique/magie qui n'est pas sans déplaire. Les décors sont classes et le dépaysement est total. Les traditions japonaises sont parfaitement respectées et on prend vraiment beaucoup de plaisir à suivre la vengeance (pour l'honneur) des ronin. Niveaux effets visuels là aussi c'est parfait. Sans prendre le pat sur la narration. Ceux-ci s’intègrent avec à merveille dans les moments épiques et sont visuellement parlant impressionnant. Niveau casting, revoir Keanu Reeves est un vrai plaisir car c'est un acteur plein de talents et qui malheureusement à un peu disparu des écrans depuis "Constantine" ou "Le Jour ou la Terre s’arrêta" . Même si pour le coup celui-ci se fait voler la vedette par Hiroyuki Sanada. Rinko Kikuchi ( Mako Mori dans Pacific Rim) est aussi de du parti et joue à merveille la sorcière aux yeux hétérochromies. Côté réalisation Carl Erik Rinsch a fait du bon boulot, c'est propre, le montage est bien fait et on n'a aucun souci à suivre l'action mais l'or des combats. Ça change des caméras à épaule ou son bouge pour un rien...). je finirai sur la B.O qui en plus d'être bien choisis arrive plus d'une fois donné encore plus d'émotion aux scènes. Vous l'aurez compris pour moi 47 Ronin est une vraie surprise. À la fois poétique dans son histoire et spectaculaire dans sa réalisation. Voilà un vrai coup de cœur qui mérite largement d’être vu. Faite donc comme moi, ne vous fiez pas aux critiques (sauf de celle-ci^^) et formez-vous votre propre opinion car il serait vraiment dommage de passer à côté.. Par contre, l'affiche du film est vachement mensongère puisque l'on voit un pirate avec plein de tatouage et cela donne l'impression qu'il est d'une importance capitale (au vu de sa taille sur l'affiche). Alors qu'ont le voit à tout cassés 30 secs... Et je déconne pas, il dit juste UNE répliquer.
    Hastur64
    Hastur64

    225 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2015
    Très franchement après avoir vu ce film je ne comprends pas vraiment ce que les critiques et le public lui ont reproché. Certes ce n’est certainement pas un monument du 7ème art, mais même en tant que blocbuster il reste vraiment au-dessus de la majorité des films d’actions. J’ai pour ma part passé un très agréable moment devant un film d’action et de fantastique au scénario certes linéaire et pas très créatif (c’est après tout la énième adaptation de la légende des 47 ronins), mais qui tient la route tout le long et vous happe très rapidement et ne vous lâche plus pendant ces presque deux heures. Les décors et les costumes étaient absolument dépaysant et très beaux à voir. L’interprétation solide notamment avec un Keanu Reeves, certes pas au somment, mais loin d’être ridicule ou décevant. Les scènes d’action sont efficaces et les effets spéciaux très réussis. L’ensemble est donc de belle facture et je ne comprends pas le désintérêt du public pour ce film. Pour ma part je le conseille avec enthousiasme à tous ceux qui n’auraient pas eu la chance de le voir.
    tony-76
    tony-76

    1 075 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 avril 2014
    Avec 47 Ronin, on pouvait s'attendre à une espèce de 300 version asiatique avec une bone dose d'action. Pourtant, c'est un film sur une des nombreuses légendes japonaise reposant sur des faits historiques. Ce premier long métrage de Carl Rinsch se révèle un amalgame pompeux ... Il est teinté de fantastique où évoluent des personnages unidimensionnels défendus par des interprètes figés. Sans parvenir à faire oublier les effets spéciaux et les combats peu spectaculaires, la mise en scène ample relève l'aspect héroïque et solennel du récit. Cependant, on a une belle esthétique avec de beaux décors. Mais finalement, l'histoire racontée est extrêmement plate, cela aurait pu être mieux construit. Alors oui, un retour du fameux Keanu Reeves mais cette oeuvre est une déception.
    Marvellous
    Marvellous

    101 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    Excellente surprise que ce film ! Je ne suis pas allé le voir au cinéma parce qu'il ne me donnait pas trop envie, les bandes annonces étaient certes intrigantes mais je ne savais pas encore si ça allait être un flop ou un blockbuster. Eh bien en verdict final, j'opte plutôt pour le film culte ! Les acteurs jouent très bien ( Ô merci grand Keanu Reeves ("Matrix")). Je saluerais surtout la prestation de Hiroyuki Sanada ("Wolverine : Le Combat de l'Immortel") et de Rinko Kikuchi ("Pacific Rim"). Ah ! En verdict final, la musique est vraiment géniale ! Si vous n'avez pas vu le film et que vous ne voulez pas le voir, écoutez au moins la Bande originale du film ! Les scènes d'actions sont plus spectaculaires que jamais dans ce monde de magie et de sorcellerie où tout est permis selon l'honneur. Les effets spéciaux sont plus que convaincants, et peuvent aller jusqu'à grandiose ! Si je mets 5/5 c'est bien parce qu'il m'a surpris. Autrement, je ne lui aurait pas mis plus que "La Planètes des Singes : L'Affrontement" par exemple. L'histoire reprend la légende des 47 Ronin, 47 samouraïs sans maître qui cherchent spoiler: à venger la mort de leur maître
    , grâce à un étranger ayant été adopté par spoiler: des étranges créatures
    ... Dommage que les bandes annonces soient mensongères en montrant en action (et sur l'affiche) l'homme aux tatouages squelettiques qu'on ne voit pas dans le film... Un vrai régal de regarder ce film qui, je vous l'accorde, ne respecte pas avec brio la légende, mais la revisite en incontournable ! Pour que vous le regardiez, je n'ai que quatre mots à dire : Entrez dans la légende !
    Edgar L.
    Edgar L.

    194 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 décembre 2014
    Le spectacle visuel sauve quelque peu la mise de ce film dont tous les autres éléments ont certainement été pour beaucoup dans son échec commercial. C'est le charme de ce Japon féodal qui parvient à nous captiver et à nous offrir une meilleure image de ce film. Malheureusement, les difficultés relationnelles entre le réalisateur et sa maison de production apparaissent de manière trop flagrante à l'écran et gâchent un film au potentiel certain.
    Flaw 70
    Flaw 70

    260 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 avril 2014
    Inspiré de la véritable histoire des 47 Ronin, ce premier film de Carl Erik Rinsch n'est pas la purge annoncée même si certains défauts viennent entachés le long métrage. Le scénario n'est pas totalement fidèle à l'histoire des Ronin car il y ajoute une touche de sorcellerie et de magie étant purement fictionnelle mais celui-ci à le mérite de prendre son temps notamment dans la première partie du film qui fait un bon travail d'exposition sur les enjeux et les personnages. Les choses se compliqueront lors de la deuxième partie ou les événements s’accéléreront et s’enchaîneront en laissant les personnages sur le bas coté. Mais dans l'ensemble ses personnages ne seront pas si développé au final, à l'image de Kai qui à un semblant d'histoire mais qui ne sera que survoler. On ne s'attachera donc pas à eux et on regardera les scènes s’enchaîner sans trop s'y impliqué. On notera aussi le présence de méchants très caricaturaux et d'une histoire d'amour niaise mais qui à le mérite d’être effacé. Néanmoins un charme se dégage de l'ensemble, que ce soit la passion de cette univers ainsi que le respect fait à ses hommes au code d'honneur infaillible qui fait que ce blockbuster n'en soit pas vraiment un et dans ce refus de grand spectacle pyrotechnique une certaine poésie émane. Ceci n'ira évidemment pas bien loin et ce sera en dessous que ce que ça aurait pu être dans d'autres mains mais l'intention est louable et le final, même si il joue maladroitement avec les expectations du public, ira jusqu'au bout de son idée le rendant intéressant et satisfaisant sur bien des aspects. Coté casting l'ensemble est convenable, on regrettera que la talentueuse Rinko Kikuchi hérite d'un rôle qui ne lui fait pas honneur et qu'elle plonge sans nuance dans la caricature mais on retiendra surtout le retour de Keanu Reeves qui sans livré une grande prestation incarne son personnage avec classe et conviction et aussi Hiroyuki Sanada qui est le véritable héros du film et qu'il livre une très bonne performance. Pour la réalisation, Carl Erik Rinsch signe son premier long métrage après une carrière dans le clip et la publicité et cela s'en ressent. La photographie est réussi ainsi que la musique mais le montage est bien trop hasardeux pour convaincre sacrifiant parfois la lisibilité de certaines scènes. D'ailleurs la mise en scène est plutôt réussi malgré quelle soit impersonnelle et qu'elle ne connaisse pas de fulgurance mais elle à le mérite de privilégié l'émotion plutôt que l'action même si l'émotion n'en est pas aussi abouti. On regrettera surtout le manque d'idées visuelles même si les décors et les effets spéciaux sont plutôt beaux, le film ne dispose d'aucune identité pour le démarquer des autres blockbusters et n'est pas aussi abouti que les grands films du genre. En conclusion 47 Ronin n'est ni bon ni mauvais, c'est un film qui à le courage d'essayer de proposer quelque chose de différent et même si il échoue à l'entreprise, il à le mérite d'avoir pris des risques. Il en ressort donc un produit imparfait mais sympathique qui prouve qu'il faut parfois soutenir un film malade mais qui essaye de proposer de la nouveauté plutôt qu'un bon film mais qui n'a pour seul mérite que d'avoir suivi à la lettre un cahier des charges éculé depuis des années.
    Zoé B.
    Zoé B.

    462 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 avril 2014
    "47 Ronin", on le sait, a connu une genèse pour le moins difficile : plan de travail et budget pulvérisés, sortie repoussée de plus d’un an… Mais nous, nous attendions sagement, imperturbables malgré tous ces échos inquiétants - le dernier étant à Noël le bide considérable de la sortie américaine. "47 Ronin", rappelons le, est le premier long-métrage de Carl Rinsch, génie de la pub et accessoirement gendre de Ridley Scott. Les studios hollywoodiens ont flairé le prodige, et donné carte blanche : - Faites nous un beau film, on s’occupe du reste ! C’est évidemment le 1er malentendu de cette histoire. Comment un projet aussi ambitieux pouvait-il échapper au conflit d’intérêts ? D’un côté un réalisateur sans autre expérience que celle du format court, habitué à travailler sans contrainte d’argent, rêvant juste de son grand film de sabre, son hommage ultime au cinéma japonais, et de l’autre des producteurs, soucieux de leur investissement et tenants d’un cinéma mainstream. Visuellement, le film souffre de ces bisbilles et des nombreux changements de cap qui ont marqué la production : Une 3D approximative, compilant sans cohérence des images mono et d’autres filmées en relief. Une lumière désinvolte, les mêmes scènes passant allègrement du soleil à l’ombre, comme si elles avaient été tournées dans le désordre – et souvent dans des endroits différents - avec un usage de l’espace absolument aberrant. Des FX enfin, d’une qualité très variable, le meilleur côtoyant le total baclé. On commence à avoir l’habitude de ce cinéma apatride, ces babels exilées dans les pays de l’est où les équipes sont compétentes et les salaires moindres. Mais ce coup-ci, c’est vraiment le pompon : un tournage splitté entre Hongrie et Angleterre, une distribution presque entièrement japonaise, chartérisée d’un décor à l’autre, et le recours au studio comme réponse à tout. Dans le genre, la reconstitution de la forêt de bambous est à se taper sur les cuisses (mais putain, rendez nous "Brigadoon" !). L’autre grand malentendu concerne le casting. Perso, je n’ai pas de problème avec l’idée du sang-mélé, une entorse à la légende des 47 qui a permis aux scénaristes de donner à Keanu Reeves le 1er rôle. Mais sérieux, ça rime à quoi cette histoire de gamin élevé par des démons, dépositaire de pouvoirs magiques qui vont bien-sûr désarmer le récit ! (Avec au passage, une séquence de grotte qui nous vaut les effets spéciaux les plus moches qu’on ait vu depuis longtemps). Non, le malentendu disais-je, tient au jeu de Keanu Reeves. Il croit visiblement qu’Extrème-Orient signifie hiératisme et impassabilité. Alors que ses partenaires, tous ses partenaires japonais, sont eux d’une expressivité remarquable. Ce quiproquo achève de torpiller le film, déjà miné par ses incohérences et son absence de maîtrise. Dans le genre, un must.
    Le Toqué
    Le Toqué

    33 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 avril 2014
    L’adaptation de cette légende nationale japonaise au cinéma aura été bien laborieuse et le résultat est de piètre qualité. Le réalisateur a clairement ici la prétention de nous présenter une fresque épique, une aventure guerrière et sentimentale qui tombe à plat dès la première prestation des acteurs qui ne sont absolument pas crédibles, leur jeu est caricatural et les répliques sans saveurs. Les effets spéciaux sont correctes, les décors sont réussis mais certains costumes semblent vraiment sortir tout droit d’une série Z, on alterne aussi entre des scènes réussies,le temple des moines, et d'autres carrément ridicules, presque toutes les scènes avec la sorcière.... Tous ces défauts empêchent le spectateur de s’immerger réellement dans cet univers à fort connotation fantastique et la réalisation n'y changera rien. En effet la caméra tente d’apporter un souffle épique à travers des travellings aériens et panoramiques mais faute de matière cela tombe à l’eau... . Malgré l’histoire qui a tout pour nous faire rêver, même avec les larges libertés prises par C.E. Rinsch par rapport à la réalité historique que je ne critique absolument pas, on a du mal à être ému et révolté par l’histoire du héros principal, K. Reeves, et de ces 47 Ronins, seule la dernière demi-heure vous arrachera quelques émotions. Dommage, ce film avait vraiment un grand potentiel.
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    325 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2014
    Alors là, nous avons l’exemple typique de la dualité holywoodienne : d’un côté vous avez un acteur connu qui a une passion pour un pays et sa culture et qui voudrait en faire un film, et de l’autre vous avez des producteurs qui veulent profiter de bankabalité de l’acteur mais qui veulent surtout faire un paquet de fric (plus que la mise de départ si possible !!). Et au milieu, vous avez un pauvre type, le réal, qui est partagé (comprenez « emmerdé ») car il voudrait faire plaisir aux deux côtés ! Keanu Reeves voulait donc adapter cette histoire que tous les Japonais connaissent : au début du 18ème siècle, 47 samouraïs, devenus des rônins après la condamnation à mort de leur maître, décident de venger ce dernier en exécutant le seigneur rival qui l'a conduit à sa perte. Basée sur des faits historiques réels, le « noble geste » des 47 rônins fut illustré par tous les arts japonais (littérature, théâtre, dessins, gravures, chansons, poèmes, estampes, cinéma, manga). Bref cette histoire est un véritable chef-d’œuvre du patrimoine culturel nippon. Idée louable, il faut l’avouer, mais qui n’est pas assez bien pour les producteurs qui ne pensent qu’en terme de rentabilité. Donc, pour que le spectateur occidental lambda soit intéressé un minimum par le film, ils décident donc : 01) d’inventer un personnage mi-anglais/mi-japonais pour que Keanu ait son rôle. 02) lui coller une histoire d’amour avec la fille de celui qui l’a recueilli (ça, ça va attirer les filles !) 03) balancer le folklore japonais à l’écran pour inséminer dans le film du fantastique pour pourvoir ainsi claquer des effets spéciaux derniers cris 04) convertir le film en 3D (ça rapportera toujours plus de fric…mais la vérité c’est que cette décision a été prise à la dernière minute et que cela a obligé le réal, Carl Erik Rinsch, à faire de nombreux reshoots et que la tension entre lui et Universal a été énorme jusqu’à la fin de la post-procution !!). Autant je peux comprendre l’insertion d’un personnage gaijin (comprenez «étranger», donc ici occidental) pour que Keanu soit présent au casting (oui, car soyons franc : Keanu grimé en asiatique cela aurait été vraiment ridicule !), autant je suis déçu par l’utilisation « bouche-trou » des mythes japonais : ils sont peu nombreux, souvent inutiles (la première scène avec la grosse bébête n’est qu’une pâle et mollassonne copie de l’introduction de "Princesse Mononoké") et même irrespectueux du mythe qu’ils sont censé illustrer (les Tengus qui ont une tronche de piaf ou encore la Kitsune qui est en fait une sorcière et qui peut prendre la forme d’un Dragon !!). Mais à côté de tout ça, "47 Ronin" n’est pas exempt de choses positives : on se laisse totalement envoûter par le charme d’un japon féodal coloré : sakuras fleuris, architecture nipponne, armures de samouraï stylées, château démesuré…il est évident qu’au niveau des décors et des costumes, il y a un boulot énorme et remarquable. Et toute cette magnifique reconstitution est soutenue par une photographie tout bonnement éblouissante qui demeure un véritable plaisir pour nos petites mirettes. Il y a vraiment rien à redire : l’esthétique est d’une beauté à toute épreuve. Et puis, l’idée d’avoir prit un casting essentiellement japonais est vraiment irréprochable en plus d’être logique (non mais, vous imaginez l’histoire des 47 rônins se déroulant aux USA avec que des blancs ? Il manquerait plus qu’ils fassent ça au temps du far west...ah…euh....mais merde, ils l’ont déjà fait ces cons avec "Les Sept Samouraïs" devenus "Les Sept Mercenaires"….pfffuuu, finalement on l’a échappé belle !!!) : Hiroyuki Sanada ("Ring 1&2", "Rasen", "Le Dernier Samouraï", "Sunshine", "Speed Racer", "Wolverine : le Combat de l'Immortel") est parfait en leader charismatique des samouraïs déchus, Rinko Kikuchi ("Babel", "Assault Girls", "Shanghai", "Pacific Rim") est très convaincante en sorcière vicieuse, le rôle du méchant ambitieux avec un zest de personnage shakespearien va comme un gant à Tadanobu Asano ("Tabou", "Gojoe", "Ichi The Killer", "Jellyfish", "Zatoichi", "Battleship", "Thor 1&2"), Kô Shibasaki ("Battle Royale", "La Submersion du Japon", "Dororo", "Shaolin Girl") incarne une charismatique fille de chef de clan malgré son rôle assez restraint à l’écran, et Cary-Hiroyuki Tagawa ("Mortal Kombat", "Pearl Harbor", "Elektra", "Hatchi", "Tekken)" incarne un Shogun des plus convaincant ! Et comme dernier point positif, je terminerais sur la fin du film qui, même si elle ne respecte pas celle de l’histoire originale, a le mérite d’éviter le méga happy end (ce qui finalement est assez couillu pour une super production USA dépassant les 150 millions de budget !!) et de nous proposer un grand moment d’émotion.
    A défaut d’être une véritable daube, "47 Ronin" est un film moyen qui se regarde tout de même avec plaisir grâce notamment aux superbes images et décors qu’il propose. Mais au final, il reste un film qui a le cul entre deux chaises : rendre hommage à une culture et être rentable un maximum…et cela s’est malheureusement traduit par un flop au box-office aux USA et au Japon : les premiers ne se sentant pas intéressés par une histoire qui n’est pas la leur (faudrait un jour qu’ils comprennent qu’ils ne sont pas le centre du monde et que leur « culture » est quasi inexistante), et les seconds se sentant bafoués par les libertés prises avec l’histoire originale. Nous, européens, pouvons apprécier "47 Ronin" pour juste ce qu’il est : un film sympa sans plus qu’on ne regardera pas forcément une seconde fois qui a coûté bien plus qu’il ne l’aurait dû et qui aurait gagné en possédant plus d’action et en jouant plus sur les créatures mythologiques nippones.
    L?c!s_H00d
    L?c!s_H00d

    186 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2015
    "47 Ronin" est un divertissement sympathique par ses effets visuels et ses acteurs, mais doté de nombreux défauts.

    Basé sur un fait historique transformé en légende, ce long-métrage américano-japonais nous présente une histoire intéressante et bien amenée, mais les nombreuses facilités scénaristiques et la maigre envergure des évènements font qu'elle n'a rien d'exceptionnelle et épique comme nous le montrait la bande annonce. La simplicité du récit et les personnages qui manquent de profondeur sont les principaux reproches que je fais. Si la forme est très stylisée avec une belle réalisation et des effets spéciaux prenants, le fond est moins aussi convaincant.

    Carl Erik Rinsch ("Le Cadeau") nous offre un film de samouraïs crédible et bien mis en scène. Celle-ci enchaîne les séquences de son histoire avec cohérence mais l'ensemble reste néanmoins décevant. J'espérais plus. Largement plus. Le rythme est bon, on ne s'ennuie pas et la 3D est relativement satisfaisante mais ce n'est pas à la hauteur de mes espérances. Quelques scènes de combats valent vraiment le coup, de même pour le design de certaines monstruosités. Les décors sont superbes, il n'y a rien à redire ; et les costumes très beaux.

    Keanu Reeves ("Knock Knock") incarne un Ronin en quête de vengeance, et rédemption, avec la même aisance que dans ses précédents films. On le sent passionné et fasiné par ce genre de cinéma, par cette culture japonaise, par les arts martiaux. Le reste du casting, composé de Rinko Kikuchi ("Pacific Rim"), Kô Shibasaki ("Suspect X") et Tadanobu Asano ("Silence"), est convaincant ; et les performances d'acteurs crédiblement portées avec des dialogues et discours bien écrits. Cependant, comme je l'ai dit précédemment, les personnages ne sont pas fascinants à suivre. Ils ne dégagent aucune empathie, aucune réelle émotion durant ces 2h. La romance qui est instaurée fait aussi peine à regarder, tant ce sujet d'amour impossible a déjà été abordé maintes fois.

    Cette fresque, cette aventure spectaculaire qu'est "47 Ronin" est un pétard mouillé. Loin d'être heureusement un navet ou un nanar, ce film reste cependant inabouti. La BO est belle, accompagnant le récit avec efficacité, mais cela n'enlève pas les quelques longueurs du long-métrage.

    Que dire de plus que j'espérais mieux ? Car oui, je n'ai pas grand chose à dire comme vous pouvez sans doute le lire. "47 Ronin", super-procuction américaine aux enjeux intelligents mais pas assez exploités et au visuel très Myasakiesque, est un divertissement regardable. J'ai passé un bon moment, mais à réflexion ce n'étais pas ce à quoi je m'attendais.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 août 2014
    Un chouette film, qui vaut le coup d'oeil. 47 ronin est un film basé sur l'honneur et la loyauté que les samourais font passer avant la crainte de la mort. On ne s'ennuie pas une seule seconde, tant le film et riche et varié. Un des meilleures films représentant la culture japonaise, sans doute.Bon, par contre, quelques incohérence au niveau de l'affiche, pourquoi mettre un tatoué flippant qui n'apparaît que 7 secondes a l'écran et qui ne joue aucun rôle et mettre le gros guerrier qui spoiler: fini explosé, sans aucun combat digne de ce nom ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 avril 2014
    Juste enorme paysages magnifiques effets speciaux geniaux acteurs merveilleux cest juste excellent.
    Je sais pas pk ya des critiques mauvaises sur ce film, qui est pourtant tres bien !
    Caine78
    Caine78

    6 735 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2015
    Massacré par la presse à sa sortie, j'avoue pourtant que ce « 47 Ronin » ne m'a pas fait si mauvaise impression. Certes c'est l'Histoire japonaise classique remise au goût du jour par la machine hollywoodienne, avec ce que cela inclut de facilités et de passages obligés, si bien que les puristes ne manqueront sans doute pas de pointer l'aspect édulcoré de l'entreprise. Malgré tout, Carl Erik Rinsch parvient à l'essentiel pour ce genre de show auquel, personnellement, je n'en demande pas plus : être spectaculaire et divertissant. Les décors et les costumes sont beaux, l'action très présente sans être envahissante et même si celui-ci aurait pu être beaucoup plus riche, le scénario se tient, si bien que je me suis toujours senti un minimum impliqué dans ce récit nous offrant également quelques personnages de qualité, Oishi en tête, surtout lorsqu'il est interprété par le charismatique Hiroyuki Sanada, tandis que Keanu Reeves, sans être exceptionnel, s'en tire avec les honneurs. Et puis il y a ce dénouement assez émouvant et pour le coup loin des standards hollywoodiens, qu'il eût été toutefois très discutable, voire impossible de changer par rapport au matériau d'origine. Bref, pas de quoi vous marquer un cinéphile, et nul doute qu'avec plus d'ambition cinématographique le résultat eût été bien supérieur, mais pour ceux qui étaient venus voir un divertissement bien fait et distrayant, le contrat est rempli.
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