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Louis DCiné
190 abonnés
825 critiques
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3,0
Publiée le 2 avril 2014
Un nouveau film d'action à la japonaise vraiment sans plus. L'histoire, basée sur des faits réels, est plutôt simpa, mais sans grande originalité. Il y a des croisements de sabre, de la magie, les effets spéciaux sont réussis, mais le tout manque un peu de punch. Il n'y a pas assez d'action. J'aurai voulu voir plus de combat, surtout pour le final. On a aussi tendance à s'ennuyer. Sans surprise, on retrouve à l'affiche Hiroyuki Sanada, qui a déjà porté le sabre dans « Le dernier Samouraï » ou plus récemment dans « The Wolverine », mais surtout, Keanu Reeves qui est excellent dans la peau du sang-mélé. C'est un plaisir de retrouver tous ces uniques trais de visage. Les cheveux longs et l'armure du samouraï lui vont très bien. Bref, film assez simple, qui se fera vite oublié.
Comme beaucoup de premiers films à gros budget, 47 RONIN accumule pas mal de maladresses, une reconstitution qui sent parfois le toc, un récit manquant de souplesse, une longueur parfois excessive, un fléchissement avant son dernier acte se réveillant avec panache pour un très beau final. MAIS...
Mais redouté comme une catastrophe artistique, 47 RONIN est à l’arrivée une agréable surprise inattendue, davantage film à l’âme asiatique respectueux des codes du cinéma de samouraïs à la japonaise, que blockbuster hollywoodien over-spectaculaire et destructeur de mythe. Entre beauté esthétique, narration bien conduite, rythme intelligent et séquences d’action intenses et séduisantes, ce premier film de Carl Erik Rinsch ne mérite certainement pas la réputation qu’il se traîne, pas plus que son échec cuisant au box office américain. Une fresque souvent splendide, habile compromis que les amateurs sauront apprécier, entre les codes du spectacle hollywoodien et les valeurs du cinéma du Pays du Soleil Levant.
Absolument lent , le combat final au quel au s'attend pendant tout le film ne dure que 5 minutes alors qu'on l'a attendu 1 heure . Beaucoup trop de blabla
Un film d'une beauté traditionnelle où se mêlent la volonté de montrer le beau Japon ancien et celle de créer de belles images. Ce qui est étonnant, c'est de mélanger une histoire vraie au surnaturel, sous le simple prétexte qu'à l'époque, on croyait aux légendes qui sont mises en image ici. Plutôt que de montrer un combat permanent, la réalisation insiste sur l'organisation japonaise ou sur le surnaturel selon la scène, ce qui est un travers de ce genre de films bien évité. Dommage qu'il faille trouver tant d'acteurs japonais qui parlent anglais et que Keanu Reeves fasse figure de catalyseur à succès dans une oeuvre qui n'a rien d'autre de "célèbre". Mais incontestablement une oeuvre de toute beauté au dénouement troublant.
De cette légende constitutive de la mythologie japonaise reste l’enveloppe aseptisée à grands renforts d’effets visuels très soignés et d’acteurs convaincants : paradoxal 47 Rônin qui se limite à sa simple posture de divertissement et, paradoxalement, s’avère dépourvu d’âme malgré les efforts dont il fait preuve pour respecter la culture qu’il investit. Aucun risque n’est encouru, aucun parti pris visuel ou scénique n’est adopté, aucune patte n’est décelable : les scènes bien exécutées s’enchaînent sur mode automatique, accompagnées par la très efficace composition d’Ilan Eshkeri. On aurait aimé être viscéralement secoué par la cause de ces samouraïs déchus en quête de vengeance et d’honneur ; or on reste trop souvent à l’écart. En outre, de nombreux personnages manquent d’épaisseur voire ne disposent que de quelques plans (pensons à cet homme-squelette intriguant qui ne demeure à l’écran qu’une petite minute à peine) – on ressent les coupes, la charcuterie au stade de la production qui dessert considérablement un métrage somme toute solide et honnête dans sa démarche.
"A défaut d’être une véritable purge, 47 RONIN demeure tout de même un film aux lacunes bien visibles. D’une beauté éblouissante et d’un esthétisme probant, le film ne peut emporter pleinement notre adhésion à cause d’un flagrant manque de rythme, de tension et par ailleurs d’émotion. A consommer au final comme un simple divertissement qui tient la route sans pour autant se montrer extraordinaire ou fulgurant." Lorry-James
Voila typiquement le genre de film qui n'est pas du tout fidele a sa bande-annonce. Pour tout dire c'est tant mieux car si celle-ci annoncait un genre de blockbuster assez bourrin et probablement sans queue ni tete, il se trouve qu'il en est tout autrement. Car on decouvre en effet une fiction etonnament assez fidele a la mythologie et a la culture traditionnelle ancienne japonaise. Des themes qui plairont aux inities comme aux neophytes puisque le film mele habilement ces aspects a l'action et une histoire interessante. Bien sur il faut apprecier tout ce qui tient du fantastique, et il se peut bien qu'alors vous passiez un (tres ?) bon moment au milieu des magnifiques paysages du film et vous laissiez emporter par votre imagination et le reve en general... Pour resumer, les 47 ronin se revele etre un film reussi, bien plus ambitieux qu'on aurait pu le croire.
très bon film, j'ai adoré, comme quoi les avis négatifs ne sont pas justifiés je trouve, c'est une belle histoire d'amour et c'est original. Par contre je ne comprend pas pourquoi le film est en 3D
Il y a comme un goût amère après la vision du film. Celui d'une culture qui regorge de bravoure, d'épique et d'honneur mal exploitée. K. Reeves y croit plus que ses acolytes, en grand nombre et nullement important. Le film est trop centré sur le seul personnage de K. Reeves. Même si l'histoire étoffe certains rôles, ils ne servent que d'obstacles pour le héros. Certes, c'est bien foutu, un peu tape à l’œil mais sans l’esthétisme oriental. Du coup, l'histoire presque sans intérêt au final, n'en est que trop linéaire et la facilité est le chemin emprunté par le réal'. On est plus proche d'une série américano-japonaise pour vendre des billets à l'étranger avec un occidental en tête d'affiche. Et c'est triste, sachant les acteurs de qualités présents, le côté fantastico-historique dû à ses légendes avaient du potentiel pour un bon film. Le combat final étant le point culminant. Malheureusement, il est gâché par cette manie persistante du montage alterné entre deux combats. Ce qui au final, coupe toute l'intensité qu'il y aurait pu avoir dans l'affrontement de fin. C'est formaté au possible, pour éviter de voir la minceur du scénario, avec des scènes d'actions parfois fortuites et banales.
Tout d'abord, il faut savoir que 47 Ronin (et non pas 47 RONAIN ou 47 RON1, RONUN ? s'il-vous-plaît) est le premier long métrage de Carl Erik Rinsch qui, jusqu'alors n'avait réalisé que des publicités. Pour son premier film, il a visé haut avec un budget faramineux de 175 000 000 de dollars (!!) et en adaptant une des légendes japonaises les plus populaires.
On se demande bien, au final, dans quoi est partie toute cette somme. Les somptueux décors et autres accessoires ? Les effets spéciaux ? Les images de synthèses (pas terrible pour le coup vu le budget) ? Les acteurs ? (surement pas).
Le film se révèle être assez décevant, surtout quand on l'attend depuis plusieurs mois (sortie prévue en décembre 2013 mais rettardée).
Son principal point faible est son héros. 47 Ronin marque le bon vieux Keanu Reeves en tête d'affiche et mon dieu ce qu'il est décevant. Kai est un héros qui ne sert strictement à rien. Il est plat. Il n'a pas de caractère. Il n'a pas de point de vue sur les choses. Il est toujours...là mais ne s'impose pas. Il n'a aucun charisme. On ne s'y attache pas. Parfois, on se demande même si c'est bien lui le personnage principal.
Mais Kai n'est pas le seul qui subit ce problème. Certains personnages présents sur l'affiche apparaîsent même pas 5 minutes sur tout le film !! Impensable.
Puis, le scénario est assez décousu. On a des moments plutôt jolis et sympathique et d'autres totalement ennuyants. On y retrouve tous les classiques des films d'arts martiaux et de samurai habituels.
La censure fait également grincer des dents. Ca parle de samurai, de seppuku, de décapitation, de batailles sanglantes et pas une seule goûte de sang.
Enfin, on a l'impression que le réalisateur a envie de populariser cette légende japonaise mais que...sa tentative, qui part pourtant sur de bonnes intensions, tombe un peu à l'eau car très inégale et très enchantée. Histoire japonaise, lieux japonais, acteurs japonais...ah oops, Keanu Reeves n'est pas japonais. J'ai toujours eu du mal à le voir dans ce film. Ils étaient obligés de mettre un occidental en tête d'affiche juste pour plaire aux américains et au public lambda ?
Un bilan plutôt mitigé au final pour ce 47 Ronin mais qui est quand même agréable à regarder un soir pour son esthétisme.
Premier long métrage de Carl Erik Rinsch, on ne peut pas vraiment être trop dur avec lui. Reste à espérer qu'il s'améliorera à l'avenir !
47 Ronin est un film assez indigeste qui commence par une scène de poursuite d'un gros vilain monstre énorme bien faite mais qui fait davantage songer à un jeu vidéo qu'à un film ; c'est l'adaptation d'une légende nippone très célèbre dans l'archipel mais qui est ici devenu un film mou sans véritable rythme et ne possédant aucune âme car le souffle et le lyrisme que l'on attend d'un tel film sont ici absents . C'est bien joué et l'on retrouve avec plaisir Keanu Reeves mais on s'ennuie devant ce SDA chez les Japonais, 47 Ronin est un échec aux USA et au Japon, peut-être trop de Japonais pour les uns et une légende nationale trop américanisée pour les autres.
Très beau film avec une histoire de courage, d'abnégation et de noblesse. Les acteurs sont formidables, la mise en scène en met plein les yeux. Très beaux décors, costumes et effets spéciaux. Du grand spectacle avec un S majuscule. Je me fiches pas mal des critiques, j'ai passé un moment fantastique et dès qu'il sortira en blu-ray, c'est sûr, je l'achèterais ! La fin n'est pas celle que j'attendais mais elle respecte la culture et les coutumes des samourais et rien que pour ça, on est à mille lieux des blockbusters formatés. Une très bonne surprise !