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    47 Ronin
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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 083 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 avril 2014
    Je voulais juste rire moi, pourquoi me donner ça ? Qu'est-ce-que j'ai fait pour mériter ce truc insipide de 2 heures ? Je suis innocent ! Je réclame la clémence du tribunal.
    Je pensais voir une sorte de la légende d'Hercule bis, un truc nanardisant tellement con qu'on ne peut qu'en rire. En fait c'est juste chiant.

    Bon je ne connais pas la légende des 47 Ronin, mais ça tombe bien le scénariste non plus et le réalisateur a décidé de faire n'importe quoi, comme ça les incultes que nous sommes n'en auront rien à foutre et pourront voir des combats stylés au katana. Sauf que non. Encore une fois la mise en scène est à elle seule une aberration. C'est une mise en scène typiquement ricaine, bien vulgaire, sans ampleur, sans fun, sans rien. Alors c'est bien de ne pas avoir voulu faire de la caméra milkshake, cependant à un moment donné faut arrêter avec les ralentis immondes, d'autant que là ça ne fait pas chanbara pour un sous.

    Le pire dans tout ça c'est qu'à aucun moment tu peux y croire vu qu'on te montre clairement que c'est n'importe quoi dès le début où ils doivent tuer une sorte de bidule gigantesque. Tu sors ton film de toute crédibilité pour aller dans la fantasy ou je ne sais quoi, ça sert à quoi ? Du coup comment tu veux que le personnage de Reeves (pas Hubert, l'autre) soit classe si tu dis qu'il tient son pouvoir des démons ou je sais pas quoi. Ok c'est bon on a compris il est imbattable et on s'en fout totalement et royalement. Tu ne peux pas avoir peur pour lui.

    Comment tu veux parler d'une quête pour l'honneur lorsqu'une bonne femme se transforme en dragon pour avoir une sorte de boss final. Tout ceci n'a aucun sens, aucune cohérence, ça ne sert à rien du tout.

    Je n'ai pas vu la version de Mizoguchi, mais bon il y a fort à parier que c'est plus intéressant, là ça fait trop le Japon vu par des américains incultes (pléonasme ?) avec des cerisiers en fleurs partout, des gens qui se saluent à tout bout de champ. Aucun intérêt.

    Et j'aurai pu pardonner tout ça si ça avait été fun, mais non, ça se prend au sérieux, c'est insupportable. Et l'histoire du sang-mêlé pour pouvoir mettre une star au casting c'est d'un gerbant. Bref que les américains arrêtent de parler de ce qu'ils sont incapables de comprendre et qu'ils continuent à s'autolustrer en montrant à quel point ils n'ont aucune espèce de bon goût, de notion de ce qui peut se faire au cinéma ou non en filmant des superhéros en moulebite.
    titicaca120
    titicaca120

    387 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 avril 2014
    un petit bijou de film dans tous les domaines.
    pas de dialogue inutile juste le nécessaire, on ressent l'âme japonaise dans toute
    sa splendeur, des décors et costumes magnifiques .
    une histoire vraie à couper le souffle, là ce sont de vrais hommes avec un honneur
    sans faille.
    maximemaxf
    maximemaxf

    351 abonnés 260 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    La culture japonaise m’a toujours intriguée, notamment les histoires autour des légendes de samouraïs dont celle des 47 Ronins, un groupe de samouraï déchu qui ont pour but de retrouver leur honneur perdu et rétablir la justice en vengeant la mort de leur maître accusé d’avoir tenté d’assassiner un fonctionnaire haut gradé du nom de Yoshinaka Kira. Cette histoire n’est pas fictive, elle date du début du dix-huitième siècle et elle est très répandue au sein de la culture japonaise, car elle sert d’exemple pour les valeurs de loyauté, d’honneur, de sacrifice et de dévouement dont tout japonais devrait s’inspirer au quotidien, dans le même temps elle a aussi fait l'objet d'une légende.

    Après, je ne sais pas ce qu’il en est réellement chez nos amis japonais, mais pour ma part cette légende nippone tirée de faits réels ne me laissait pas indifférent et me donnait envie de voir ce que ça pourrait donner à l’écran. La réalisation de ce film a été un sacré bordel difficilement gérable : le scénario de base a subit de nombreuses réécriture, plusieurs scènes ont dû être rejoué puisqu’il a été décidé de tourner le film en 3D, et la post-production a galéré également à cause de l’explosion du budget qu’a entraîné tout ces changements. Le travail de la réalisation a été confié à Carl Rinsch, dont c’est le premier film, et ce dernier voulait que le film soit proche de la réalité et de l’histoire avec un style samouraï. Néanmoins, ce film a fait un énorme flop à sa sortie en salle, ne parvenant même pas à rentabiliser son budget de base, ce qui est très déshonorant pour une première réalisation mais compréhensif car les américains ne sont pas spécialement ouvert aux cultures extérieures à la leur, surtout qu’il est sorti au mois de décembre dernier et à cette période de l’année, en plus du thème choisi, il y aura forcément pas mal de film qui vont se casser la gueule.

    Alors au final, qu’en est-il de "47 Ronin" et méritait-il un tel échec au box-office ? Et bien pour ma part : "47 Ronin" s’en sort pas aussi mal contrairement à ce que beaucoup de gens disent, mais il faut bien admettre qu’il a quand même beaucoup de faille à cause des réécritures du script, le choix sordide de tourner le film en anglais plutôt qu’en japonais (merci les producteurs…) ou encore les interruptions multiples du tournage pour des raisons diverses comme l’idée de tourner le film en 3D, sans compter que les producteurs ont eu l’idée de sortir le film aux Etats-Unis au moins de décembre durant la période des fêtes (Bravo encore les producteurs…).

    Commençons d’abord par le casting du film avec un seul acteur américain qui est tristement connu pour avoir fait une prestation exceptionnel avec la saga "Matrix" et dans "Dracula" de Coppola, mais qui s’est cassé le nez par la suite puisqu’on n’a que trop peu entendu parler de lui dans les films ou il jouait par la suite. Pour ce que j’ais vu dans "47 Ronin", il était très bon et prenait très au sérieux son personnage de sang-mêlé Kai, même si ce dernier est un archétype spoiler: du rejeté du groupe en raison de sa différence mais qui éprouve des sentiments pour la fille du chef du clan des samouraïs d’Ako
    , ce qui est bien dommage puisqu’il n’est pas dans la légende à la base et qu’il a été crée pour l’histoire, ce personnage n’a pas grand-chose d’original à offrir malheureusement et en plus de ça, j’ais du mal à comprendre l’intérêt de prendre un acteur asiatique enfant pour jouer Kai avant de prendre un occidental pour jouer Kai adulte, drôle de décision mais adieu la logique dans ce cas, bon passons. Mais en contrepartie on sent que Reeves a travaillé ses chorégraphies de combats au Katana, quand on le voit en action ça se sent et puis on sait qu’il est habitué aux films d’action donc, il n’y a pas de souci de ce côté-là. Hiroyuki Sanada jouait le chef des Ronins, avec assez d’investissement pour être convaincant mais sans plus, et son personnage est peut être volontairement caricaturé psychologiquement pour convenir avec l’histoire d’origine mais ça ne m’a pas marqué. Kô Shibasaki avait un rôle assez minimal et caricatural aussi puisqu’elle devait se limiter à jouer la fille d’un seigneur, elle a bien fait son boulot mais sans réellement me toucher et son histoire d’amour est trop cliché mais c’est voulu pour rester proche de la culture japonaise et de la légende dont s’inspire l’histoire du film. Tadabonu Asano jouait un méchant également caricaturé mais là encore c’est voulu, c’était réussi mais encore une fois, sa performance n’est pas la meilleure mais ce n’est pas non plus mauvais, Min Tanaka était correct mais son personnage reste classique lui aussi, et je retrouve pour la deuxième Rinko Kikuchi (Coucou "Pacific Rim" et salut Mako) dans le rôle de la sorcière Mizuki, une pure invention ici par rapport au fait historique mais elle est aussi délicieuse à regarder physiquement qu’à voir jouer le personnage de la sorcière dévouée à un seigneur et c’était le seul personnage avec un peu d’originalité mais qui aurait mérité un peu plus de développement, mais l’actrice est à suivre car elle peut faire mieux encore après deux bons rôle d’affilé, le reste du casting fait le boulot qui reste à faire mais sans être particulièrement mis en avant.

    Visuellement, on n’est pas déçu : les plans sur le paysage japonais médiéval sont splendides, on passe des grandes plaines aux plans sur les montagnes enneigés et sur le palais royal de Lord Kira ou celui du seigneur Asano en début de film, ou encore sur la forêt, et les décors ainsi que les costumes sont bien travaillés. Et en général, la musique d’Ilan Eskheri restait bonne mais là encore, on n’avait rien de vraiment exceptionnel, pas de thème mémorable mais les musiques accompagnaient bien la plupart des scènes du film, seulement une fois le visionnage terminé on ne tarde pas à l’oublier rapidement on ne la garde pas en tête, donc une composition correct mais oubliable une fois le film fini. Pour parler de l’introduction, la première fois ça ne m’avait pas gêné mais en le revoyant à nouveau et de plus près… il faut bien admettre que la synthèse d’introduction est très mal fichue, c’est même visuellement bâclé, les textures sont laides, la 3D ne doit pas être belle à voir pour l’introduction en plus, les décors sont vite fait mal fait et les samouraïs que l’on voit ne font pas du tout réaliste et on voit l’un d’eux bouger sans raison, pour le coup il n’y a pas d’excuse à ça.

    Mais autrement, du côté des effets spéciaux, pour un film qui bénéficiait d’un gros budget de 175 000 000 $, en principe ça passe et parfois le résultat est beau à voir mais les créatures que l’on voit dans ce film ont pour la plupart du mal à être réaliste, on sent que c'est du travail à l'ordinateur et que c'est juste le minimum exigé. Le sanglier géant par exemple a un très beau Design mais on sent qu’il n’est pas fait pour être réaliste, ça pue le numérique, et encore spoiler: la sorcière transformée en renard blanc
    ne fait pas du tout réaliste et on voit clairement que c’est de l’animation en synthèse, alors non ce n’est pas une animation catastrophique comme avec les loups-garous de la saga Twilight mais là encore ça aurait pu être mieux fait. Par contre, il y a eu plus de travail spoiler: avec le dragon géant
    spoiler: ainsi que les déplacements rapide des Tengu lors de la vision d’Ôishi,
    là c’était bien fait et il est difficile d’en redire du mal. Par contre, il y a un truc que je ne comprends pas : vu tout les coups qui sont donné et entaille auquel on assiste, pourquoi ne voit-on jamais et je dis bien JAMAIS du sang lorsqu'on est proche d'un blessé ou lorsque quelqu'un se fait descendre ? Si c'était pour en faire un film tout public, c'était pas la peine spoiler: étant donné qu'on voit quand même une tête décapité à un moment.
    Et pour parler des combats… ça passe aussi mais ça aurait pu être meilleure : le but du film était quand même de porter la légende japonaise sur grand écran alors pourquoi est-ce qu’ils ne sont pas allés à fond sur les combats de samouraï et le côté fantastique du film ? Alors les combats ne sont pas ratés, il y en a certains qui sont divertissant surtout spoiler: la bataille finale au palais de Kira
    ou spoiler: celle de la vision d’Ôishi
    qui sont surement les meilleurs à voir mais quand un film veut faire connaître une légende à l’écran tout en divertissant, ce qu’on attend surtout d’un film de samouraï c’est des combats de Katana pures et qui y vont à fond que ce soit entre samouraï ou avec des créatures de la mythologie japonaise, là même si les cascades sont travaillés ça n’était pas assez puissant en intensité pour transporter, mais au moins ce n’est pas mou et plat comme ceux d’une certaine adaptation signée M.Night Shyamalan (Hello "Le dernier maître de l’air") dont je préfère ne pas reparler.

    Malgré tout, ce film a quand même un sacré problème avec le scénario, un peu plus haut j’avais dis qu’il avait subit plusieurs réécriture et qu’il y avait eu un bordel pas possible avec le tournage et ça se voit clairement car il y a quand même un paquet d’idioties et de maladresses avec le scénario qui interviennent dés le début : spoiler: on voit d’abord Kai arrivé avec 4 griffures sur le crâne que lui ont faites les Tengu, mais même pas trente secondes après ces griffures ont disparu sans qu’on nous explique comment… et elles réapparaissent sans explication quand on le met sur le cheval, puis disparaît à nouveau dans les secondes qui viennent… ? Silence, c'est magique ! Le seigneur Asano décide de prendre Kai sous son aile… sans raison en fait, enfin si il pense peut être que Kai n’est pas la menace que les autres samouraïs supposent mais comme la voix-off est trop implicite pour dire ce qui a échappé au regard d’Ôishi, c’est assez gênant. Autre élément que je n’ais pas compris, pourquoi Mizuki qui est une sorcière capable de se changer en dragon a décidé de servir le seigneur Kira et de lui être fidèle ? Elle pourrait le manipuler ou l’utiliser pour servir ses desseins, sauf que ce film n’a pas prévu de lui en donner est c’est bien dommage, on ne sait même pas pourquoi elle est à son service... ça en fait un personnage incomplet pas conséquence. Lors du tournoi organisé lors de la visite de l’empereur, Yasuno le samouraï du clan du seigneur Asano est empoisonné par Miyuki et Kai, qui l’a découvert en triste état avec un autre samouraï d’Asano, décide de prendre sa place une fois qu’on le découvre dans un état secondaire le faisant agoniser… et après ? Vous laissez son cadavre sur place jusqu'à ce qu'il pue le fennec ? Non mais… désolé mais là c’est complètement con, il est à l’agonie et on ne le revoit plus du tout sans jamais réellement savoir ce qui lui est arrivé, pour un oubli c’est quand même grotesque !
    Je sais que ce script a été réécrit plusieurs fois, mais ça n’excuse pas les incohérences et les choix illogique qu’on dégote à plusieurs reprises dans ce film. Parce que l’intrigue en elle-même est bonne et intéressante, l’histoire de ces 47 samouraïs déchus a de quoi plaire et le héros bien que peu innovant n’est pas détestable mais il y a eu tellement de problème avec ce film, sans compter que la bande-annonce cherche désespérément à vendre le film comme un gros blockbuster sans être vraiment honnête (Encore une fois, merci les producteurs…), voilà ce que ça dit sur la jaquette du DVD : « Ensemble, ils combattront pour la justice dans un monde sauvage peuplé de créatures mythologiques, de sorcières maléfiques et d’effroyables dangers »… premièrement il n’y a qu’une sorcière, et deuxièmement pour les créatures mythologiques… c’est franchement très faible et une belle arnaque, la faute ne revient pas au réalisateur mais aux producteurs encore une fois qui ont raté la promo du film.

    Au final : "47 Ronin" ne méritait peut être pas un tel flop mais ça n’aurait pas été un si grand succès si il avait eu une sortie cinéma au meilleur moment de l’année et que la promo du film avait été meilleure que ça. Mais pour une première fois, Carl Rinsch ne s’en est pas trop mal sorti, il sait même mettre certains paysages et scènes de combats en valeur donc il y a plus de bon que de mauvais avec lui. Néanmoins avec un tel résultat, je doute que les producteurs le laissent tranquille avec ses prochains films.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 avril 2014
    Ce genre d'histoire est toujours fantastique !!! Les décors ainsi que les paysages sont de superbes toiles (de fond). Les cascades sont très bien coordonnées. Les rythmes du film sont respectéstrictement. Allez le voir.
    Benjamin A
    Benjamin A

    714 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 septembre 2014
    Énorme budget (225 millions de dollars) pour un échec au box-office (150 millions de dollars de pertes), "47 Rônin" marquait le retour de Keanu Reeves en tête d'affiche d'une grosse production. Sous la direction de Carl Erik Rinsch, le film raconte l'histoire de Kai, un sang mêlé qui va aider 47 samouraïs à se venger.

    Dès le début le ton est donné avec ce "connaitre l'histoire des 47 Rônin c'est connaitre l'histoire du Japon" en guise d'introduction nous rappelant quelques faits. Pour ma part, je ne connais pas le degré fidèle de l'adaptation de ce mythe japonais (même si je me doute bien que ce soit très romancé, rien que pour l'histoire du sang-mélé) mais l'idée de base pouvait être intéressante, surtout que le début est assez intriguant, le réalisateur braque sa caméra sur Kai, personnage mystérieux et qui semble étranger et surtout vu comme tel, là où il se trouve.

    Malheureusement, le film ne décolle jamais vraiment. Passé ce début, il devient même ennuyant pendant un long moment. L'ensemble souffre de bien trop de défauts pour s’avérer convaincant, à commencer par une réalisation qui n'arrive pas à donner du souffle et de l'intensité au récit et faisant preuve d'une grand platitude.

    Réalisateur novice, Carl Erik Rinsch ne semble donc pas gérer grand chose. De plus, il bénéficie d'un scénario rempli de clichés et qui ne surprend jamais vraiment et qui finit même par devenir une succession de scènes d'actions inégales, dont certaines usent trop souvent de ralentis non maîtrisé. L'histoire nous emmène entre différents monstres, métamorphoses dangers et le réalisateur semble se perdre dans tous ses mythes.

    Bref, bien que je ne m'attendais pas à grand chose, c'est une déception. Rien ne parvient à rendre ce film ne serait-ce convenable et on finit par se lasser car en plus c'est très et trop long.
    Dark Taylor
    Dark Taylor

    47 abonnés 255 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 avril 2014
    47 Ronin est un film que j'attendais avec beaucoup d'impatience. En effet, on a été nombreux à s'attendre à une belle connerie,
    Je m'attendais ainsi à bien me marrer, autant que devant "la Légende d'Hercule". Parce que j'aime les nanars, j'ai toujours autant de plaisir à voir ces mauvais films sympathiques et leur lot de ringardises de tout bord.
    Et bien autant dire que je n'ai pas été déçu ! J'ai donc sorti mon petit stylo et un bout de papier trainant dans mon sac, et j'ai pris mes notes.
    Bon, je connais l'histoire des 47 Ronin, pas en détail, mais au moins les grandes lignes. Et comme c'est une véritable institution au Japon (on vient même chaque année le 14 décembre du monde entier rendre hommage aux Ronin) on en a eu des adaptations. Mais c'est bien la première fois que les Ricains se décident à en faire un block-buster.
    On est vraiment à fond dans tout les clichés sur le Japon: les cerisiers en fleur, les gens qui s'inclinent à tout va, les rizières à perte de vue, les pièces de théâtre japonaises, la musique traditionnelle, les lampions accrochés partout, le riz et les sushis... Il ne manque plus que l'accent japonais... A la rigueur, si ce n'était que ça...
    Mais bon, on ne s'arrête pas là, il y a une vrai avalanche d'invraisemblances.
    Les personnages ne sont pas en reste. On a ainsi un duo de méchants des moins charismatiques possible: Kira le Seigneur de Guerre et son acolyte la sorcière. Sur cette dernière, on a quasiment aucune information, on ne sait pas d'où elle vient, ni l'interêt qu'elle tire à aider l'autre. Parce qu'avec ses pouvoirs, elle aurait tôt fait de rassembler une immense armée et de soumettre la province puis le pays.
    Les acteurs sont assez moyens. Si j'ai bien aimé certains comme Hiroyuki Sanada, d'autres ne sont vraiment pas au top. Je pense notamment au duo de méchants, le Seigneur Kira qui nous fait de mauvais sourires maléfiques, et surtout: la sorcière. Je me souviens de plusieurs scènes où elle essaie de nous sembler mystérieuse et énigmatique, mais ça foire la plupart du temps spoiler: (comme quand elle fait irruption dans la chambre de Mika)

    Les autres ne sont ni bons, ni mauvais, on n'en retient pas grand chose.
    Par contre, Keanu Reeves est un peu moins mauvais que ce que j'aurai cru (et je retiens encore sa prestation d'apathique dans "le Jour où la Terre s'arrêta"), même s'il n'est pas non plus exceptionnel.
    On y ajoute bien sûr une série de costumes et de coiffures des plus louches: vous avez ainsi la sorcière et les suivantes de la fille du seigneur qui ont eu leur coupes ratées. Sans parler du samouraï qui ressemble à un Immortel de 300.
    Le scénario contient aussi son lot d'invraisemblances, spoiler: Outre ce que j'ai dit sur la sorcière qui compte également ici, le palais des Ronin ne contient aucun garde, la sorcière arrive à se balader comme elle veut, alors que la forteresse de Kira grouille de samouraïs. Oïshi, qui méprise au début Keanu Reeves, devient aussitôt super sympa avec lui. Je sais qu'il a besoin de son aide pour se venger, mais ce dernier n'a jamais fait étalage de ses pouvoirs, il est traité comme un moins que rien, alors que pourrait-il leur apporter? De plus quand l'équipe arrive au village des forgerons, on peut savoir où sont passé tout les habitants? Parce que si Kira contrôle toute la province, je doute qu'ils se soient enfuis ailleurs, ça aurait pas servi à grand chose... Et les samouraïs, même s'ils sont bannis, comment ça se fait qu'ils n'ont plus de katanas, ni d'armures? Ils les ont quand même pas vendu pour subsister misérablement dans la forêt? Je veux bien qu'il fallait trouver un prétexte à la noix pour rallonger l'intrigue, mais là... Lors de la première tentative d'assassinat de Kira, où la sorcière leur tend une embuscade, ils arrivent à s'en sortir miraculeusement indemne, on ne sait comment, alors que la sorcière les compte pour mort. Ah et je retiens aussi Mika, qui nous sort au début à son père: "j'étais morte d'inquiètude", alors que 30 secondes avant, ça semblait pas si dur que ça pour elle à supporter

    La réalisation est plutôt maladroite. Tourné en 2011, le film a été plus d'une fois reporté pour cause de post-production interminable, d'effets spéciaux difficiles à caser. Et franchement, tout ça pour ça??? Après autant de temps, on était en droit de s'attendre à un truc de malade, mais loin de là. Je pense notamment à ces fameux effets spéciaux: si la bête au début est plutôt réussie, il y a par contre des lacunes concernant les effets dans les combats, les transformations, les pouvoirs, et... les Tengu. Franchement, ils sont laids, et font peine à voir.
    La 3D est franchement pas terrible, et s'avère même dispensable la plupart du temps, hormis sur deux ou trois scènes.
    On peut aussi parler de la VF, qui s'en être horrible à écouter, ne s'avère pas non plus digne de la VO (dont à vrai dire je n'ai pu faire la comparaison que sur les scènes des bandes-annonce).
    Et pourtant, il y a dans ce film quelque chose que je n'arrive pas à comprendre. Car curieusement, et contrairement à tout ce que j'ai dit plus haut, j'ai presque passé un bon moment, malgré toute les conneries que j'ai pu relever. Même si c'est incontestablement un nanar, je n'ai quasiment pas eu besoin de regarder ma montre parce que je m'emmerdais.
    Non en fait, même si on se marre bien, il faut quand même reconnaitre quelques bons points.
    Premièrement, les scènes d'action sont pas si débiles que ça, même si elle s'enchainent de façon bêbête. C'est relativement bien rythmé, malgré quelques effets pas top spoiler: (je pense notamment au combat contre les moines Tengu dans la grotte).
    .
    Ensuite, il y a la musique, qui sans être extraordinaire et valoir celle des plus grands films, et l'oscar de la meilleure musique, est plutôt sympa, malgré quelques scènes où on voudrait l'ambiance émouvante, mais ça ne marche pas.
    Et il y aussi la fin, qui m'a quelque peu surprise. spoiler: Même si je connaissais l'histoire des 47 Ronin, vu comment ils avaient modifiés l'histoire, on aurait pu croire que le Shogun leur pardonne leur vendetta, vu que c'était nécessaire, mais non, il va même jusqu'à compter Keanu Reeves comme un samouraï, alors qu'il l'avait fait battre au départ. Mais bon, d'un coté c'est pas trop mauvais comme fin, même si on met un point bien trop important sur la question de l'honneur.

    Ces éléments parviennent ainsi à sauver du 0.5/5 que j'aurai pu lui donner. Un nanar un peu spécial, pas autant nanar qu'on pourrait le croire, même si on se marre bien à plusieurs moments. C'est pas la claque du siècle, c'est pas un film qui restera dans les mémoires, mais si vous aimez vous marrer devant des conneries dans le genre, je vous le conseille sincèrement ! Un grand moment de cinéma -ou pas...
    Kiwi98
    Kiwi98

    263 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2014
    47 Ronin est un blockbuster qui avait tout les atouts pour devenir cultes, se déroulant dans le Japon médiéval le film a pourtant été descendu par la critique et le publique outre atlantique malgré l'immense attente autour de lui. Marquant le retour de Keanu Reeves et l'arrivé d'un réalisateur méconnue mais talentueux à Hollywood. Avec des coups de productions qui ont explosé jusqu'à atteindre 220 millions de dollars et une date de sortie recalée à maintes reprises pour retourner certaines scènes le film sort en France le 2 Avril 2014 alors qu'il est sortie au Etat Unis à Noël, assez incompréhensible donc qu'avec un tel budget ce blockbuster est autant de mal à sortir. Le film attendu comme un tournant est donc devenue une poubelle sur laquelle tout le monde crache. Inutile d'attendre ses critiques sont parfaitement justifiées. Si 47 Ronin est bel et bien la claque visuelle annoncée par la bande annonce il faut en revanche avouer un scénario très très plat qui vire quasi au ridicule tellement il devient rapidement cliché et commun. Un scénario qui se veut épais mais qui n'avance pas, rien que l'introduction dure plus de 40 minutes alors qu'elle aurait aisément pue faire 2 fois moins. Ensuite le film prend la direction du gros foutoir entre fin prévisible et effets spéciaux placés à la moindre occasion sans faire évoluer l'intrigue, intrigue qui part ailleurs met énormément de temps à démarrer et donc très laborieuse. Tout dois conduire à l'action en délaissant le reste ce qui est énormément dommage.L'action qui met aussi énormément de temps à démarrer elle aussi malgré des combats épiques tout les deux minutes qui empêchent malgré tout l'histoire d'avancer mais qui renforce un coté ultra spectaculaire omniprésent. Car Carl Erik Rinsh qui à la base devait réaliser Prometheus s'investie à fond dans son film et ça se voit, le travail rendu est une claque visuelle déconcertante d'ingéniosité qui donne un coup de pousse à l'intrigue, un réalisateur qui va surement faire un long chemin au 7ème Art, il réussi à filmé des scènes de combats avec un brio rarement vu dans un tel contexte, des mouvements de caméras fluides qui offre au spectateur une immersion totale dans l'univers exploité renforcé par des effets spéciaux bluffants et réalistes. Que ce soit la séquence du dragon, de la course poursuite à cheval ou bien les samouraïs qui bougent comme l'agent film souffre d'un énorme manque d'émotion en particulier à cause de la prestation de Keanu Reeves, l'acteur ne transmet quasiment rien alors que son personnage en avait bien besoin malgré le charisme évident de l'acteur au top et énergique même si il est ridicule avec sa chevelure. Le reste du casting va également assez mal, la méchante du film incarnée par Rinko Kikuchi (vu dans Pacific Rim) qui fait à elle seule plonger le film dans un coté nanardeux, son personnage aussi charismatique qu'une méduse n'est pas crédible une seconde en plus de son maquillage bâclé. Autre chose qui ne tourne pas rond Rick Genest, exhibé en gros sur l'affiche avec ses tatouages, l'hommes n'apparait pas quelques minutes dans le film qui donne la très mauvaise impression de ce faire arnaquer. Bilan :
    Malgré un réalisateur à fond et un Keanu Reeves dopé 47 Ronin est tellement cliché qu'il ferai plier Paul W.S Anderson. Paresseux et prétentieux.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    249 abonnés 884 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 avril 2014
    Depuis la fin de la trilogie Matrix, la carrière de Keanu Reeves a connu un sacré coup de mou. Une traversée du désert avec quelques réussites comme Constantine ou A Scanner Darkly mais surtout beaucoup de films totalement ratés (Le Jour Où La Terre S'Arrêta) ou au succès très confidentiel (Les Vies Secrètes de Pippa Lee). C'est à la tête d'un blockbuster de 175 millions de dollars qu'il tente son grand come back dans les salles cette semaine après un gros bide dans les salles US. Le public français sera t'il plus clément ?

    Kai, un enfant mi homme mi démon est recueilli par le Seigneur Asano. Rejeté par les samouraïs qui forment la garde de ce puissant seigneur, l'enfant grandira sans jamais trouvé sa place dans le clan. Empoisonné par une sorcière Asano est surpris en train de vouloir assassiner un homme désarmé. Pour laver son déshonneur il est contraint de se donner la mort et ses samouraïs désormais sans leader désormais considérés comme des ronin sont condamner à errer sans avoir le droit de se venger. En démontrant son courage, Kai va prendre la tête des 47 hommes pour venger malgré tout leur seigneur.

    La légende des 47 Ronin est basée sur une histoire vraie. Le courage de ces samouraïs a depuis engendré de nombreuses versions au théâtre (Kabuki), au cinéma, à la télé ou en manga. Aujourd'hui c'est Hollywood qui s'en empare pour transformer cette histoire en blockbuster pour bouffeurs de pop corn décérébré. On pourrait même parler de pillage tant l'oeuvre est ici déformée et transformé pour cibler le public le plus large.

    Confié à Carl Erik Rinsch, réalisateur de publicités dont il s'agit ici du premier long métrage, cette nouvelle version de 47 Ronin fait la surenchère d'effets spéciaux numériques et explose le budget en étant tourné en 3D. Le résultat donne parfois de très belles images mais un ensemble pour le moins raté car très mal exploité. Toutes les scènes de combats sont très vite expédiés et manque carrément de tension et de suspense. On a généralement à peine le temps de rentrer dedans qu'elles sont déjà terminées.

    Dans sa volonté de cibler avant tout un public américain, les scénaristes Chris Morgan & Hossein Amini ont inventé un nouveau personnage plus occidental qu'ils ont confiés à Keanu Reeves. C'est autour de lui que se déroule l'intrigue réinventée de cette légende en imaginant une histoire plus fantastique et en rajoutant une romance dont on a strictement rien à faire pour toucher aussi les petites amies emmenées de force par leurs copains. Un scénario qui pompe ouvertement l'univers imaginé par Hayao Miyazaki dans Princesse Mononoke mais aussi des décors et un Oni que l'on dirait sorti tout droit du dernier épisode du jeu vidéo Tomb Raider.

    La production calamiteuse de 47 Ronin est la chronique d'un ratage annoncé. De nombreux litiges entres Universal et l'équipe du film ont condamné d'avance le long métrage. Les scènes d'abord tournées en japonais ont du aussi être retourné en anglais. Resultat on se paye nous aussi la version américaine très peu crédible pour cette reconstitution du Japon Féodal avec un casting constitué à 99% d'acteurs japonais, cela aurait beaucoup plus crédible d'autant plus que le jeu de certains comédiens s'en ressent énormément.

    Il y a eu aussi des problèmes de montages qui ont fait quasiment disparaître le personnage joué par Rick Genest pourtant mis en avant dans la bande annonce et les affiches. Toute la violence des combats a aussi été édulcorés comme dans le récent Pompei afin de ne pas subir les foudres de la censure. Résultat vous ne verrez pas une seule goutte de sang giclée durant les combats au sabres. On est bien loin du Kill Bill de Tarantino ou du manga Afro Samurai. Cela aurait certainement apporter beaucoup plus de fun à cette version mortellement ennuyeuse.

    Ce 47 Ronin ressemble vraiment à un film de Samourai Pour Les Nuls. Comparés aux nombreux films arrivés d'occident, le long métrage de Carl Erik Rinsch fait vraiment pâle figure. Aucun fan du genre ne pourra se satisfaire de cette version pour bouffeurs de popcorn décérébrés dont on comprend rapidement les raisons de son bide aux USA. Au lieu de faire son grand retour, Keanu Reeves vient de refermer le couvercle sur sa carrière en berne.
    islander29
    islander29

    868 abonnés 2 359 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 avril 2014
    on notera de très beaux costumes,(geisha, samouraï) il faut insister sur ce détail, ainsi que des paysages plutôt confondants, et une certaine élégance des plans larges .....
    l'idée du film est intéressante et nous place dans un japon historique sur un fait historique, largement partagé dans ce pays (si j'ai bien compris).....
    De nombreux combats (sans vraiment être exceptionnels) agrémentent le scénario ainsi que la présence de Keenu Reeves, dans un rôle assez dramatique, comme le renseigne souvent une musique délicate et sans lourdeur et son destin de personnage.....
    Le film manque un peu de luminosité, (est ce la faute à une 3D pourtant agréable) et génère les mêmes tons sans couleurs.......c'est un petit reproche en passant......
    Evidemment on n'est pas dans le merveilleux film avec Tom Cruise (le dernier samouraï) ni dans des films à la Kurosawa, mais le film n'est pas inintéressant, ni bourrin, juste un peu traditionnel dans son approche cinématographique, si vous aimez le genre , vous pouvez vous laisser tenter...
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    994 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 avril 2014
    Pour son premier long-métrage, Carl Rinsch n'a pas eu de bol : un tournage chaotique, un budget revu à la hausse, des prises de vue retournées, un retard considérable, un évincement lors de la post-production et pour quoi au final ? Pour un chambara américain foncièrement décomplexé dans la pure tradition des films fantastiques des 80's avec ses combats brutaux, ses créatures féériques et son intrigue cousue de fil blanc. Car le problème avec 47 Ronin, c'est son traitement, cette histoire classique où des samouraïs renégats cherchent à se venger de leur maître assassiné étant malheureusement associée à des éléments fantastiques parfois poussifs pour ne pas dire inutiles. De plus, le casting se veut intégralement japonais, avec des figures du cinéma nippon comme Hiroyuki Sanada, Tadanobu Asano, l'inévitable Cary-Hiroyuki Tagawa ainsi que la sublime Rinko Kikuchi, récemment adoptée par l'Occident depuis Pacific Rim. Et au milieu de tout ce casting, décor et atmosphère typiquement japonais se dresse un Keanu Reeves monolithique, comme perdu dans le film, cherchant à exister dans une histoire où il n'est finalement pas vraiment le héros, du moins pas celui qu'on attendait. Autre point faible : l'ajout d'effets visuels ratés. Apporter des éléments fantastiques à la légende des 47 rônin n'est pas une mauvaise idée, aussi faut-il savoir les disposer. Présenter une sorcière inspirée de Zu - Les Guerriers de la Montagne Magique, c'est bien. Faire affronter Keanu contre un géant en images de synthèse aussi réaliste que le Mister Hyde de Van Helsing, ça l'est moins. Dévoiler sans vergogne un ermite au visage de serpent et un dragon confectionné par un stagiaire tremblant devant Photoshop, c'est de trop. Carl Rinsch n'est pas l'homme de la situation et ce en dépit de quelques moments de bravoure sympathiques. Sa mise en scène léchée manque pourtant de panache et on se retrouve au final devant un énième blockbuster ricain qui a voulu se la jouer nippon. Son film n'est pas forcément désagréable, il est juste insuffisant. À force de rajouter des petits détails à chaque fois bâclés, Rinsch n'arrive jamais à proposer quelque chose de concis, de limpide, d'attrayant. Plus de sobriété aurait permis à cette adaptation un meilleur résultat, assurément.
    cocolapinfr
    cocolapinfr

    67 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 avril 2014
    Mettons de coté le fait que Keanu Reeves n'est pas crédible un seul instant, le film est terriblement ennuyeux grace à une floppée de scènes inutiles ou absolument rien ne se passe, des mises en scènes intéressantes mais totalement en décalage avec l'action qui s'y déroule, absolument aucun personnage n'a de charisme si ce n'est Sanada que vous avez vu dans "Le dernier Samurai". Ne perdez pas votre temps.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 mars 2014
    Beau et fabuleux film
    Je te chercherai à travers un millier de monde et durant dix milles vies jusqu'à je te retrouve
    Akamaru
    Akamaru

    3 110 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mars 2014
    Tourné en 2011,mais maintes fois repoussé pour cause de post-production interminable,de scènes retournées et d'effets numériques difficiles à incruster,"47 Ronin" sort enfin sur les écrans français en avril 2014. La légende a déjà été racontée plusieurs fois(dont une par Kenji Mizoguchi). Un ronin est un samouraï qui n'a plus de maître,donc plus aucune raison de vivre si ce n'est pour se venger. Mais ces 47 ronins sont aussi célébrés pour leur bravoure et leur fidélité. Le film de Carl Erik Rinsch n'est pas honteux,il ne faut pas exagérer. Mais son positionnement bâtard déconcerte. C'est comme si le film de samouraï rencontrait un univers fantasmagorique proche de Tolkien. Au niveau du casting,la production à fait le sage choix de prendre entièrement des acteurs japonais(qui s'expriment en anglais,certes...),sauf Keanu Reeves qui semble se reconvertir dans les arts martiaux,et n'a ainsi pas à puiser ailleurs que dans son unique expression. Bref... On peut aussi ajouter que le montage est incohérent au possible. Tout ceci étant dit,il faut maintenant avouer qu'il s'agit d'un plaisir coupable,de gosses presque,devant ces créatures marquantes(une licorne-taureau,un ogre,des chouettes humaines et un dragon au menu) et ces combats emballants. Sans oublier une direction visuelle assez flamboyante et fastueuse. Ça passe tout seul.
    Julien D
    Julien D

    1 206 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 avril 2014
    Voir adapté à la sauce hollywoodienne un des mythes fondateurs de la culture japonaise, déjà porté à moult reprises au cinéma dans son pays, n’a rien d’étonnant et aurait pu aboutir à un bel hommage au chambara et à la mythologie shintoïste. Malheureusement, ce projet ambitieux a été remis à des scénaristes ne maitrisant visiblement pas les codes du film de sabre et à un réalisateur ayant pour unique expérience les effets visuels de quelques publicités. A trop vouloir occidentaliser la narration de leur film et le rendre spectaculaire, les cinéastes ont peu à peu délaissé la mentalité nippone héritière du code ancestral du bushido au profit d’une aventure fantastique purement grotesque (typiquement ce que RZA aurait fait de son L’homme aux poings de fer avec un budget dix fois supérieur). Keanu Reeves se retrouve dès lors embarqué dans une série B à la plastique kitsch et tape-à-l’œil et au scénario impersonnel dont le jeu monolithique des acteurs ne fait qu’amplifier le manque d’émotion. L’échec cuisant de 47 ronins (plus de 150 millions de déficit que la distribution à l’international, et surtout pas au Japon, ne viendront jamais combler) fera peut-être entrer dans la tête des majors américains que les mythes qu’ils ne connaissent pas n’ont pas leur place dans leurs grosses productions.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 avril 2014
    Je suis tombé encore plus amoureux du Japon grâce à ce films Quels décors ! Couleurs sublimes et une mise en avant grandiose de cette culture tellement rigoureuse et majestueuse. Scénario génial avec des répliques touchantes Qui m'ont presque fait croire à l'amour à nouveau hehe à ne pas manquer
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