47 Ronin
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615 critiques spectateurs

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cris11
cris11

59 abonnés 970 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 13 avril 2014
Je ne connais pas bien la culture Japonaise mais visiblement cette histoire fait partie des légendes bien connues de cette culture. Du côté du film, j'ai été immergé par cette histoire et Keanu Reeves tient là un excellent rôle complexe tout en retenue qui lui va comme un gant. Les scènes de combat sont très soignées, les effets spéciaux bien foutus et les décors et costumes sont magnifiques. Le rendu visuel du film est aussi très convaincant. 47 Ronin est donc une belle réussite.
aberdeen76
aberdeen76

49 abonnés 1 013 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 14 septembre 2014
Un film qui aurait du être captivant au vu du budget... Malheureusement ce n'est pas le cas : Scénario qui aurait pu être intéressant mais mal exploité, combats laborieux, dialogues niais... Alors certes, certaines scènes ne sont pas dégueulasses mais le film manque cruellement d’âme et de dynamisme. A noter de beaux décors tout de même. Un retour raté pour Keanu Reeves. Dommage.
The Rotisseur
The Rotisseur

50 abonnés 494 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 30 septembre 2014
Je devrais songer à faire un top 5 des pires films de l'année. Désolé, mais 47 Ronin en fait parti... Oui j'adore Keanu Reeves, oui la bande-annonce était alléchante, mais que faire d'un film 100% immature ? De scènes prévisibles à la mord moi le nœud (excepté la fin), censure débile pour élargir le public, une méchante jouée par une Kô Shibasaki absolument insupportable et une overdose de clichés difficilement surmontables au visionnage du film ? Nous ne sommes pas au stade de l'abomination, mais à celui de la lassitude. Je ne recommande malheureusement pas 47 Ronin... Regardez l'affiche, elle est beaucoup plus jolie et promet déjà de meilleures choses que le film ne donne pas (comme un Rick Genest qu'on ne voit jamais).
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 18 mars 2014
Au-delà d'une réalisation d'une rare médiocrité, le film est grotesque de bout en bout.

D'entrée de jeu le scénario peine à bricoler une justification à la présence incongrue de Keanu Reeves dans un Japon médiéval en carton pâte. D'ailleurs il ne le justifie pas : on ne sait pas d'où vient Keanu mais un gentil seigneur le trouve inanimé dans la forêt et le recueille chez lui. Keanu y fait la rencontre de la magnifique fille du seigneur et l'amour naît instantanément entre les deux. On s'épargne l'histoire et sa platitude, mais Keanu qui n'était qu'un misérable rien du tout va se révéler un samouraï et meneur hors pair et venger son gentil bienfaiteur injustement condamner à mort.
Voilà pour le niveau.

On sent dans la production de ce film une inspiration qui cherche du côté de "300" (fait historique magnifié et saupoudré de fantastique).
Malheureusement, sans audace ni parti pris, on n'y trouve que de l'ennui... (quoiqu'il y a de quoi rire pour les amateurs de bons navets)
Yannickcinéphile
Yannickcinéphile

2 528 abonnés 4 488 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 12 avril 2016
Blockbuster qui s’est bien ramassé l’année de sa sortie, 47 Ronin n’est en effet pas des plus convaincants.
A son avantage c’est vrai on pourra parler des costumes raffinés, d’une photographie plutôt esthétique. Pour les décors en eux-mêmes je suis plus dubitatif. Si certains paysages sont beaux, d’autres paraissent assez peu aboutis, ou en tout cas trop rapidement brossés, surtout pour un métrage de ce budget (surtout ceux concernant la cité du méchant). Les effets spéciaux m’ont paru d’ailleurs un peu limite. Il y a de l’inventivité, notamment dans les créatures (peu nombreuses cependant), mais ce n’est pas réalisé avec toute la finesse qu’on peut attendre encore une fois d’un film avec un tel budget. Reste une musique de qualité mais très classique.
Le casting est plutôt attractif. Les acteurs tiennent plutôt bien leurs rôles, des rôles dont on regrettera clairement, malheureusement, qu’ils soient si monolithiques et attendus. Vraiment pas beaucoup de relief à ce niveau, alors que pour pimenter ce métrage échapper aux clichés du genre aurait été une bonne chose. Reeves assume son personnage honorablement mais il aurait pu faire mieux, le casting asiatique pour sa part est convaincant mais tous les personnages n’ont pas une présence notoire.
Niveau scénario c’est faiblard. D’un côté il y a quelques bons moments, le final est correct, je dirai que le film n’est pas si mal raconté que cela. Mais c’est vraiment toujours beaucoup trop convenu, et ça manque fortement de vigueur, de piquant, de surprise aussi. En fait le film dégage une impression de superficialité assez pénible, propre aux blockbusters pas assez tranchants. On feuillette un joli catalogue d’images, mais manquant fort de consistance et de relief. A la limite, presque étrangement, la première partie du film est meilleure que lorsque les Ronin veulent se venger ! Très regrettable.
En conclusion 47 Ronin est un blockbuster assez fade. C’est un film à l’histoire trop quelconque pour séduire vraiment. Il y avait matière à faire un film épique, grandiose, mais une réalisation très tiède (notamment dans les scènes d’action décevantes), et plusieurs loupés font, que pour un film de ce budget, je ne peux pas donner la moyenne. 2 car ça reste visuellement honorable, et ce n’est pas non plus infect à suivre.
Alice025
Alice025

1 718 abonnés 1 387 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 4 avril 2014
Contrairement à beaucoup de personnes, je suis dans la minorité ayant trouvé le film assez sympa. Ce n'est pas dynamique à 100% je l'accorde, mais je trouve que c'est bien rythmé entre scènes de combats, scènes fantastiques, scènes calmes... Le mélange de sorcellerie, d'honneur, de justice et de combats ne m'a pas choqué, je trouve qu'il est plutôt réussi. Les effets spéciaux sont corrects, les acteurs également.
On dit de Keanu Reeves qu'il est effacé dans ce film. Oui c'est vrai, mais son rôle fait aussi qu'il doit se mettre en retrait, peut être un peu trop malheureusement. Le budget me paraît cependant élevé face à ce que l'on nous présente. Ce n'est pas le film de l'année, mais j'ai été diverti et c'est le principal.
Ah oui, personne n'a été choqué par l'affiche du film ?! C'est du foutage de gueule, excusez-moi du terme. Rick Genest est sur toutes les affiches, on s'attend donc à un personnage secondaire un minimum important. Résultat ? Cinq secondes, une réplique. Il faut arrêter de prendre les gens pour des c*ns en programmant sur les affiches un mec qui n'a absolument aucun intérêt au film, tout ça pourquoi ? Parce qu'il est connu et que ça va rapporter du pognon en attirant la foule.
PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile

365 abonnés 1 372 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 28 juillet 2014
Une sortie tant attendue qui tardait à voir le jour, entravée par nombre de quiproquos (post-production et montage difficiles). Ce film est, rappelons le, le 1er long métrage de Carl Erik Rinsch, un réalisateur et cinéaste tout droit venu du milieu publicitaire. Un monde à la fois proche et éloigné de celui de la fiction adaptée sur grand écran. Cela implique un tout autre niveau scénaristique et de travail de montage. Son talent n'étant plus à démontrer, au même titre que son manque d'implication et d'ambition pour un projet aussi juteux est assez risible. Exemple flagrant de l'impacte marketing sur l'affiche qui laisse apparaitre en gros plan Rick Genest, alias Zombie Man, alors que sa présence ne prend que 20 secondes du film. Mais ce qui est fait n'est plus à faire, car l'histoire légendaire des 47 Ronins ne se résume pas à quelques scènes de bataille tournant rapidement au ridicule. Ceci est une vision fantasmagorique du film de samouraï dit traditionnel. La touche hollywoodienne y est aussi présente que le nez au milieu de la figure. Heureusement, la production a portée un choix judicieux sur un casting à 90% asiatique. Au moins, l'image du pays du soleil levant n'est pas totalement dépravée par un occidentalisme décalé. Sur le plan visuel, on y croit. Quelques créatures mythiques et fantaisistes font leur apparition, sans pour autant voler la vedette à Keanu Reeves qui s'épanouit pleinement dans les arts martiaux. Malgré tout, l'honneur de ces 47 guerriers est plus qu’honorée avec une fin inopinée, signée d'un suicide collectif. L'impacte de cette scène ne fait que rendre le spectateur un peu plus perplexe quant aux ambitions des scénaristes. Un manque flagrant de fluidité et de finesse faisant que tout cela ne reflète qu'une production mitigée, dévorée par la folie des grandeurs. A voir tout de même sans crier au navet. 3/5
Sebi Spilbeurg
Sebi Spilbeurg

84 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 20 avril 2014
Un budget montant jusqu’à 170 millions de dollars (ce qui est énorme) pour un démarrage aux États-Unis de seulement 10 millions de dollars (écho d’un cuisant échec commercial, qui se confirme de plus en plus au fil des semaines). Qu’a-t-il bien pu arriver à cette production Universal pour décevoir à ce point ? D’autant plus que le film nous a été vendu comme une fresque épique et agréable à regarder, une sorte de Seigneur des Anneaux à la japonaise qui devait servir de tremplin au retour de Keanu Reeves (ses derniers succès en date étant la trilogie Matrix et Constantine, c’est pour dire !). Que s’est-il passé ?

À première vue, nous pouvons véritablement nous poser la question, 47 Ronin étant un film tout simplement réussi du point de vue visuel. Les 170 millions de dollars se sentent énormément à l’écran, et cela se voit dans la plupart des apports techniques du long-métrage. Par là, il faut bien entendre qu’il est question des costumes, véritables prouesses signées Penny Rose (qui a travaillé sur les Pirates des Caraïbes). Des décors en studio, offrant par moment des plateaux de tournage démesurés. Des effets numériques vraiment jolis. De la photographie de John Mathieson, grand collaborateur de Ridley Scott. Tous ces détails qui font que 47 Ronin est un long-métrage hollywoodien très coloré et qui avait franchement de quoi offrir ! Et qui voulait nous faire partager un peu de la culture japonaise (cela se ressent par moment). Un nouveau Seigneur des Anneaux ? Nous en étions pas loin !

Le naufrage de 47 Ronin s’explique en un seul mot : production ! Et en s’intéressant un peu plus au making-of du film, tout devient explicite ! Mais avant de commencer, qu’est-ce que 47 Ronin ? Il s’agit d’une « version blockbuster » d’une légende japonaise, adaptée à la sauce fantasy par Universal. Et qui, pour cela, a nommé un « inconnu » en la personne de Carl Erik Rinsch. Et c’est là que les ennuis commencent : le réalisateur veut un film 100% asiatique, les producteurs un divertissement accessible à tous (même les plus jeunes). Du coup, le film n’a connu que des divergences artistiques et des changements soudains orchestrés par la production. Et cela se voit énormément !

À commencer par le casting ! Pourquoi vous avoir fait un paragraphe sur les différents entre réalisateur/producteurs ? Dans le but de vous parler de Keanu Reeves. Car il faut que vous sachiez qu’à la base, ni lui ni même son personnage ne faisait parti du scénario ! Au début, 47 Ronin devait suivre nos renégats japonais dans leur quête de vengeance, avec que des acteurs asiatiques (Hiroyuki Sanada, Rinko Kikuchi, Kō Shibasaki…). Mais pour les producteurs, ce n’était pas assez vendeur. Du coup, ils y ont greffé le personnage de Keanu Reeves (pour relancer également la carrière de l’acteur), un paria devenu protagoniste principal de cette aventure. Mais son ajout est tellement visible… Pour dire, pendant tout le long du film, on se pose cette question : « mais à quoi sert-il ? ». Constat cruel mais véridique pour ce comédien qui est carrément inutile à la trame, aux autres personnages… au film ! Qui se montre perdu comme jamais (le seul Américain dans un casting japonais en dit déjà long). Le véritable héros, c’est Hiroyuki Sanada, étant le seul comédien potable de la distribution, celui à qui l’on s’attache le plus, celui dont l’enjeu se montre le plus intéressant de tous. En bref, celui qui aurait dû être en tête d’affiche !

Autre problème : le scénario. Pour une fresque épique à la Seigneur des Anneaux, avoir comme scénaristes Hossein Amini (Blanche-Neige et le Chasseur) et Chris Morgan (Wanted : Choisis ton destin, la saga Fast & Furious) pose déjà problème. Mais surtout, oser prétendre être l’équivalent d’une immense trilogie alors qu’on ne dure qu’1h48, c’est un peu nous prendre pour des imbéciles ! Car, pour être l’égal des films de Peter Jackson, il faut étaler minutieusement son univers, ses personnages, ses trames… En moins de deux heures, c’est tout bonnement impossible ! De ce fait, nous nous retrouvons avec un film aux personnages inexistants. Aux ellipses qui permettent des raccourcis maladroits. Aux séquences qui s’enchaînent sans imagination. Aux répliques affreusement creuses. Aux clichés désespérants (cette romance…). Aux incohérences indigestes (le personnage de Keanu Reeves qui n’utilisent ses pouvoirs que de manière aléatoire, ce géant de 2m30 en armure qui nous est présenté comme un surhomme et qui finalement meurt de la façon la plus débile qui soit…). Et sans oublier le remaniement qu’a subi le scénario de la part de la production ! Qui renforce le côté fouillis de l’ensemble, pour notre plus grand malheur.

D’ailleurs, ce n’était pas une si mauvaise idée d’adapter cette légende populaire à la sauce heroic fantasy. Encore faut-il l’assumer pleinement ! La bande-annonce nous promettait des monstres, de la magie. De tout cela, vous n’aurez qu’une créature qui ne ressemble à rien au début du film, et une sorcière se transformant en dragon (au corps d’anguille…). C’est tout ! On a beau nous vendre un Keanu Reeves détenant des pouvoirs, ayant été élevé par des hommes-oiseaux, mais rien de tout cela ne transparait à l’image ! Ne revenons pas sur le scénario mais plutôt sur le rythme du film, mal dosé. Qui expliquerait cette faible quantité de fantasy, mais également l’ennui qui pointe rapidement le bout de son nez (peu de scènes d’action épiques et flamboyantes comme il a été annoncé) et un montage anarchique (des ralentis ajoutés sans raison, des effets de style qui n’ont pas lieu d’être…).

Et enfin, terminons sur l’énorme publicité mensongère qui a été faite sur ce film ! Encore une fois la mise en avant de Keanu Reeves, qui n’a clairement pas sa place ici alors qu’il est en tête d’affiche. Tout comme certains personnages, qui n’apparaissent dans le film que durant 10 secondes (le mec aux tatouages). Et surtout, où sont ces fameux 47 Ronin dont on ne nous cesse de faire l’éloge ? Nous avons juste droit à Keanu Reeves tentant de sauver sa bien-aimée et Hiroyuki Sanada en sauveur héroïque. Si vous vous attendiez à une bataille spectaculaire à la 300, c’est loupé !

Pour conclure, 47 Ronin est visuellement beau mais terriblement creux et mal emballé. Nous faisant penser à ce cadeau que l’ont attendait avec impatience et qui n’est finalement pas celui que l’on voulait, au point qu’il nous tarde de s’en débarrasser au plus vite. Et il est vraiment dommage de penser cela, tant on espérait beaucoup de ce film. Notamment en ce qui concerne Keanu Reeves, qui mérite ce retour tant attendu. Cela ne sera pas pour aujourd’hui…
Le Guerrier
Le Guerrier

82 abonnés 566 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 16 juin 2020
On a là un blockbuster bien classique, qui mise avant toute chose sur le spectaculaire et un scénario totalement linéaire qui présente l'avantage d’être très facilement compréhensible. Les fondamentaux sont là: l'image est belle, les combats spectaculaires et les effets spéciaux impressionnants. La philosophie qui sous-tend ce genre de film est identique à ce qu'elle est d'habitude: sacrifice de soi, pauvreté des discours et des répliques (l'essentiel n'étant pas la signification réelle des mots mais les sentiments qu'ils provoquent chez le spectateur), culte du rapport de force (qui est présenté comme la force motrice principale de la société). Vu le succès habituel de ce genre de film, le mauvais accueil qu'il a reçu est donc difficile à comprendre. Toutefois, le lieu où se déroule ce film (le Japon de l'époque d'Edo, tel qu'il est fantasmé, avec ses valeureux samouraïs, ses ronins, et même le surnaturel qui se mêle au monde des hommes) apporte une touche assez originale à ce film (avec par ailleurs une ou deux scènes poignantes), ce qui explique d'ailleurs peut-être le manque de réussite au box-office...
MaCultureGeek
MaCultureGeek

1 095 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 29 septembre 2017
Keanu Reeves est un acteur que j'aime énormément. Déjà parce qu'il est cool, aussi parce qu'il est classe, surtout parce qu'il est cool. Alors quand j'ai appris qu'il allait tourner dans la légende des 47 rõnin, fallait bien que je saute de joie et que j'aille tabasser des clones en costard avec mon imper bien noir. J'me suis pris une raclée, et vous savez pourquoi? Parce qu'il y a quelque chose qui m'a déconcentré pendant que j'effectuais mes prises de kung-fu longuement apprises devant Matrix, pendant que j'étais gosse. J'ai vu que ce serait une adaptation américaine.

Là, mon coeur a eu un raté, tellement que je pense être un sacré looser, niveau chance cinématographique. L'industrie américaine devait-elle vraiment ruiner cette légende, surtout avec un tel potentiel? Keanu Reeves dans son film, Keanu Reeves qui fait ses cascades, Keanu Reeves qui joue un rõnin, c'était quelque chose.

Question : la catastrophe est-elle si saisissante que cela?

Oui et non.

Oui, parce qu'il est évident que le film faillit par de nombreux aspects. Sa mise en scène est fade et sans personnalité, cela même si tu comprends rapidement qu'elle veut tenter des choses. Seul petit bémol, c'est le premier (et seul) film de Carl Erik Rinsch qui, s'il n'avait guère de talent de base, manquait aussi d'expérience et de connaissance de la profession. Difficile de réussir un film qui demande tant de savoir faire et d'invention.

Oui, du fait de son écriture qui part en biberine et ne sait plus trop ce qu'elle doit faire une fois les 47 samouraïs devenus rõnin, partant dans un plagiat de tout ce qui a pu être fait en ce qui concerne les blockbusters : de Pirates des Caraïbes (la scène avec les bateaux) au Seigneur des Anneaux, le film rassemble tout ce qu'il a déjà vu auparavant et réuni le tout dans un conglomérat de détails perturbants et manquant cruellement d'imagination.

Ne trouvant jamais ses repères dans un genre des blockbusters difficile d'accès pour connaître un véritable succès, 47 rõnin souffre également d'une écriture qui ne se souvient jamais de ce qu'elle a pu amener aux scènes précédentes, et ne tente jamais de tirer profit de tout le potentiel qui pouvait découler de son histoire (ou si elle tente de le faire, c'est sacrément foiré).

Multipliant les incohérences et les contre-sens, les personnages stéréotypés et les passages plein de lieux communs, de ce genre de courage que l'on ne trouve qu'au cinéma et qui sonne éminemment faux, 47 rõnin ne peut être caractérisé que d'une seule manière : comme un divertissement banal et sans âme, qui possède de sympathiques moments trop rares pour en faire un vrai bon film.

Au final, on tombe sur un film en demi-teinte, qui tente clairement des choses mais ne va jamais jusqu'au bout de ses pensées, qui essaie d'apporter au genre mais n'est clairement pas suffisamment abouti pour y parvenir comme il se devrait. Banal et bancal, le résultat final pourra passer pour un bon divertissement si l'on ne se concentre pas trop sur ses défauts importants.
vincenzobino
vincenzobino

124 abonnés 390 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 10 avril 2014
J'avais entendu parler de cette légende des 47 ronin. La retranscription est spectaculaire, de par le respect de la culture samouraï (à 2-3 détails près dont s'y attarder reviendrait, sans mauvais jeu de mots, à chinoiser).
Reeves est parfait, de même que Hiroyuki Sanada; les effets visuels et prises de vues sont spectaculaires et la musique est magnifique. J'ai lu que quelqu'un avait détesté le film uniquement à cause de l'absence d'hémoglobine (sérieusement) : cette personne ne connait absolument pas la culture nippone où l'honneur est mis en avant. Et d'honneur, il en est question dans ce film. A recommander.
Le Français Glacé
Le Français Glacé

30 abonnés 328 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 5 octobre 2017
47 Ronin réalisé par Carl Erik Rinsch en 2013.
*Les points que j'ai appréciés →
• L'histoire convaincante
• Les scènes d'action

*Les points que je n'ai pas appréciés →
• Le manque d'émotions
• Le fait que le côté épique espéré n'est pas vraiment au rendez-vous

*Conclusion →
J'ai aimé, c'est un peu simple mais ça passe plutôt bien. 6/10.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 4 avril 2014
Entre Princesse Mononoke & Kung Fu Panda (pour l’esthétique), on sent que les acteurs sont largués, et se disent à tout moment

" j'hallucine aux champignons, je vois Keanu Reeves dans un film médiéval japonais ! "

Les VFX sont d'un autre âge, l'histoire soporifique.

Je voulais mourir à la fin.
ptitarya
ptitarya

64 abonnés 226 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 11 juin 2014
J'ai bien aimé le film surtout par rapport au fait que ce n'est pas le genre de film que je vois tous les jours, donc difficile de noter réellement quand on ne connait pas trop le cinéma japonais. En dehors de ça j'ai pour ma part bien aimé le style du film qui a un rythme assez lent mais pas ennuyant, on vit le film à la vitesse des samouraïs. Pour l'intrigue j'ai été un peu déçu sur le fait qu'elle est trop courte à mon goût tout comme la fin du film (on pensera au combat entre Kaï et la sorcière qui était trop court alors qu'on en prenait plein la vue), je pense qu'il aurait pu rajouter un peu plus d'actions à certains moments. Au niveau de la performance de Keanu Reeves je ne sais pas trop quoi en penser, d'un côté il est dans le personnage sobre comme un samouraï mais d'un autre côté du coup je trouve sa performance assez insipide, il joue toujours de la même manière. Néanmoins on retrouve tout ce qui fait le charme du Japon et son époque des samouraï, ça m'a fait du bien de retrouver ces coutumes que j'avais pu voir entre autre dans "le dernier samouraï" avec Tom Cruise en vedette. Enfin ça ne restera pas un chef d'oeuvre mais pour ceux qui ont sont intéressés ça aura le mérite de ne pas les décevoir normalement.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 4 avril 2014
je voulait aller voir le voir et bien non, il est avec la putin de 3D de merde.
il me font chier avec leur 3D.
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