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    A Single Man
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    401 critiques spectateurs

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    lionel deschamps
    lionel deschamps

    7 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juillet 2014
    Parait que Tom Ford est un pape de la mode. Je hais la haute couture, ses mystifications, son aspiration à l'excellence, son ambition de perfection, son élitisme corrompu. En attendant, ce type a réalisé un chef d'oeuvre.
    Ce film est un miracle d'équilibre, de goût, de classe insolente.
    Fond et forme réunis pour une apothéose tenue tout du long. Photo, cadrage, montage, dialogues, casting, tout est d'un tel niveau que le reste de la production actuelle ressemble à une botte de navets.
    Regardez ce film comme s'il s'agissait d'un mouvement de concerto. C'est un adagio sublime, sostenuto, largo, andante, lento. Un rythme maîtrisé comme l'essence même de toute oeuvre musicale. Tom Ford est un génie de la musique. Une musique devenue images. Un peintre maître de l'orchestration.
    Existentiel, essentiel. Sublime.
    septembergirl
    septembergirl

    602 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 avril 2011
    Un drame poignant, caractérisé par une esthétique rare, à vrai dire parfaite ! Chaque plan est sublime. Et Colin Firth est magnifique dans son rôle. Une très belle réalisation !
    BURIDAN
    BURIDAN

    21 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 août 2013
    Tom Ford signe ici un premier film déroutant, troublant.
    « A Single Man » reconstitue les Etats-Unis dans année 60 hantés par la guerre froide et par la pesanteur des non dits concernant la sexualité.

    Avec un sens du détail quasi chirurgical et avec pudeur, Tom Ford traite de l’homosexualité, du deuil et de la solitude.
    Un bijou pour l’œil, pour la tolérance et pour l’intellect…
    UN GRAND RÉALISATEUR EST NE !

    Nous suivons George, héros discret et terrassé magnifiquement interprété par un Colin Firth fracassé et digne dont le jeu de très haute tenue rappelle immanquablement Marcello Mastroianni… A ses côté le jeune Nicholas Hunt est magnifique dans un rôle plus difficile qu'il y parait. Quant à Julianne Moore, elle est à son top niveau.

    Balayons d'emblée les lieux communs et surtout le parallèle avec « In the mood for love ». Certes, la musique montre quelques points communs avec celle du film de Wong Kar-Wai et la mise en scène de Ford est aussi soignée…
    Mais, a mon avis, c’est vers des réalisateurs classiques au montage très technique et faisant une large place à la photographie que le film de Tom Ford me semble aussi être le plus proche..
    Je pense Antonioni… Je pense à Fellini… Je pense à Losey et même à Bergman…
    On retrouve chez Ford, comme chez ces très grands réalisateurs, une quête philosophique placée dans un contexte social aux contours parfaitement dessinés…
    Tous les personnages de « A single man » dérivent sur l’iceberg des questions existentielles…

    « A single man » possède une grande pureté des images, la même perfection du cadre, la même simplicité des formes que les grands auteurs précédemment cités.

    D’aucuns qualifient le film de Tom Ford de cinéma esthétisant…
    C’est l’argument le plus ressassé dans les critiques négatives…
    Car un cadrage réussi, une profondeur de champ calculée, des ralentis bien placés c’est pour ces culs coincés trop d’esthétique…
    Mais on crêve justement de demeurer aveugle à la montée du kitch qui envahit les écrans (les zéfés spécios by example !) et qui remplace justement cet esthétisme décrié!
    Ils trouvent aussi le film trop lent.
    C’est vrai, ici pas de flingues, pas de chromes faisant broum-broum…
    Rien que l’humain !

    Voici donc un film tourné en un laps de temps très court, avec très peu d’argent (7 ou 8 millions de dollars si je me souviens bien… à vérifier sur wikipédia), argent sorti directement de la poche du réalisateur (ce qui lui laisse au moins une entière liberté de propos) …
    La preuve que le cinéma existe encore !
    GÉNIAL ! A VOIR ABSOLUMENT !
    Loïc V.
    Loïc V.

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mai 2015
    Quel génie ! Image autant superbe que la musique
    Ce film nous laisse en dehors du temps
    Un des plus beaux films que j'ai jamais vu
    Joe75
    Joe75

    37 abonnés 316 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2013
    Quand Tom Ford change de job et passe de styliste à réalisateur, il prouve certes que le talent peut-être multifacettes, mais il ne peut pas tout à fait s’empêcher de garder ses vieux réflexes acquis après des années passées dans l’univers feutré du milieu de la Haute Couture : «Tout doit être parfait, tout le monde doit être beau et propre sur soi, surtout pas un fil de chemise qui traîne, un bouton de décousu ou des souliers écaillés». Le résultat à l’écran est donc spectaculaire, l’image est léchée, chaque détail étudié, les jeux d’ombres et de lumières parfaitement étudiés, les acteurs et actrices (Julianne Moore en tête) sont sublimés et sobres dans des rôles tout en retenue. Colin Firth campe avec brio un professeur dévasté par la mort de son compagnon, à une époque où les mœurs puritaines américaines offraient encore moins de tolérance qu’aujourd’hui à tous ceux qui n’entrent pas « dans le moule », ce qui renforce sa solitude et son incommensurable chagrin. Il est certain que les spectateurs qui souhaitent actions et aventures en seront pour leurs frais et risquent de trouver bien longue et ennuyeuse cette quête intérieure cette recherche d’un bonheur perdu, ce travail de deuil et de questionnement sur le sens de la vie, mais les autres y verront une vraie œuvre du 7ème art, magnifique et finement brossée, comme la chevelure de son mannequin chouchou Jon Kortajarena que Tom Ford a débauché (dans tous les sens du terme) pour l’occasion. Beau tremplin aussi que ce film pour le jeune Nicholas Hoult, ce qui a dû l’aider à postuler depuis pour des rôles beaucoup moins intimistes, mais certainement plus lucratifs (X Men, Warm bodies, Jack et le chasseur de géants, etc.). Très beau film esthétique et poignant à ne pas louper, à part évidemment si en ce moment vous vous sentez un poil dépressif et que vous voulez vous changer les idées avec un truc marrant !
    Captain fantastic
    Captain fantastic

    26 abonnés 285 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2015
    Ce film est bouleversant !!! L 'histoire de cet homme en deuil qui résiste à l'idée de refaire sa vie est émouvante au possible ! Colin Firth est (comme toujours) époustouflant, il incarne cet homosexuel de façon remarquable !! J'ai pleuré comme une madeleine !!! Un bijou...
    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 avril 2013
    La 1ère chose qui frappe l'incroyable beauté de l'image, stylisé, pure comme un tableau. Couleur chaude et à la fois ambiance froide pour bien dénotée entre la beauté de la vie et le drame de l'amour. Tom Ford est un couturier haute couture (chez Yves Saint-Laurent et Gucci) et il est clair que son expérience dans ce domaine apporte beaucoup à l'esthétique sur les costumes et les décors qu'on devine splendides, et ils le sont... Colin Firth est parfait, jamais il ne surjoue et son duo avec Julienne Moore reste une ode à l'amitié vraie magnifique. Certains dénoncent les clichés gay, le problème c'est que ce film n'est pas un film gay au sens premier mais un film sur le deuil d'un amour ; thème universel vous en conviendrez... Justes quelques heures avec un homme anéanti entre rencontres et solitudes avec une fin ou le destin reste le maitre du temps. Le fond, sur le coeur meurtri d'un homme seul (que l'intolérance de l'époque accentue) est en parfaite osmose avec la forme de toute beauté. La réussite de ce film est indéniable.
    Gonnard
    Gonnard

    241 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2011
    Mélancolie est le maître-mot de cette production avant tout esthétique et contemplative. Musique larmoyante, jeu sur la saturation des couleurs, des plans-séquences de longueur raisonnable, quelques phrases généralistes sur la vie et les merdes qu'elle apporte... voilà le menu concocté par Tom Ford pour son premier film. On peut regretter l'indigence du scénario, la lenteur de l'intrigue, le recours à une flopée de lieux communs, pourtant le résultat est là, "A single man" se savoure. La présence de Colin Flirth y est pour beaucoup. Cette espèce d'apparente force tranquille sait émouvoir. Ses qualités plastiques ne sont pas en reste, bien que dans ce domaine je sois plus sensible au charme de Julianne Moore. L'ambiance des sixties est elle-aussi appréciable, même si l'univers musical de l'époque n'est pas exactement bien rendu. Un film que les âmes perdues ne devront pas manquer de voir.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 196 abonnés 7 501 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 mars 2010
    Première réalisation pour le couturier Tom Ford qui adapte librement le roman Un Homme au singulier de l’écrivain Christopher Isherwood. Alors que le film s’était vu décerné quelques prix, la distribution et le thème nous donnais déjà envie de le voir. Simplement, au final, il ne suffit pas d’avoir de très bons acteurs et une qualité photo superbe, il faut aussi avoir du contenu ! Hélas, si la mise en scène complètement amorphe n’arrange rien, c’est parce qu’au départ, le scénario s’apparente à un vide abyssal. Un néant auquel Colin Firth tire son épingle du jeu brillamment (heureusement sinon, cela ne sert à rien de rester), car pour le reste, on s’ennuie ferme et le temps n’a plus de durée !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 mars 2010
    A Single Man fait partie de cette catégorie finalement rare des authentiques supplices cinématographiques. Quel genre de film peut vous faire regretter amèrement d'être arrivé en avance et d'avoir trouvé une confortable place au milieu de la rangée ? Un quart d'heure après un départ pied au plancher avec un homme gris qui découvre décontenancé une tranche de pain de mie dans son freezer, on maudit les bienheureux assis à droite et à gauche et qui interdisent toute retraite vers les issues de secours. Je suis fait comme un rat... Une heure quarante plus tard, le cinéphile optimiste pourra aisément constater les dégâts d'un récit qui ferait passer une boîte de Prozac pour un tube de Smarties. Le deuil et le suicide sont soi-disant les thèmes porteurs de cette idiote synthèse de la dernière journée d'un homme qui a perdu l'amour de sa vie. Mis à part pour le côté sinistrose, on ne sait pas trop ce que ces thèmes font dans le coin d'ailleurs. Prévisible et redoutée, la fin fera hurler de rire le cynique, le candide ayant capitulé depuis longtemps. Et quand un vide sidéral scénaristique se transforme en trip communautariste, limite gay-tto, on regrette amèrement la joie naïve que l'on a bien souvent en aller au cinéma, en songeant aux milles merveilles que l'on va peut-être découvrir ce soir. La curiosité est un vilain défaut, je viens de l'apprendre à mes dépens... L'esthétisme soi-disant salué se limite à des plans langoureux sur des corps nus de jeunes éphèbes aux physiques d'Apollon et leurs yeux pleins de désir à l'idée d'apprendre tant de choses de cet homme gris qui n'aime pas le pain congelé, mais beaucoup plus les petits étudiants avec leur pulls en mohair. Simplement consternant... Et épouvantablement déprimant... On peut arrêter de filer des caméras au premier people venu ?
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 février 2010
    Le style et la classe. Couturier parmi les plus influents de ces dernières années, Tom Ford s'est lancé un sacré défi avec la réalisation de son premier film, qui ne pouvait être qu'une oeuvre très spéciale et forcément intime. Sur la forme, A Single Man est une splendeur, avec ses changements de lumière, sa mise en scène coulée, ses gros plans superbes. Le hic, c'est que Ford en rajoute dans l'esthétisme avec quelques ralentis, par exemple, qui n'étaient pas nécessaires. Et puis tous ces garçons et ces filles, d'une beauté renversante, n'est-ce pas un peu trop ? Sur le fond, les intentions sont claires et l'érosion de cet homme qui lâche prise peu à peu, l'espace d'une journée, a quelque chose de pathétique. Sauf que le cinéaste contrôle tout d'un gant de velours et bride une émotion qui ne fait que percer. Une voix off "philosophique" et des bribes de dialogues qui frisent la platitude contribuent à rendre le film plus commun, en contraste avec l'extrême sophistication de l'ensemble. En revanche, impossible d'émettre une quelconque réserve sur l'interprétation de Colin Firth. Elle est proprement faramineuse.
    reymi586
    reymi586

    467 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2017
    Un film intéressant avec un Colin Firth terriblement bon, mais qui ne m'a pas transporté plus que ça. Même si l'idée du film est bonne, le sujet est assez limité et pas très creusé en profondeur. Autant Tom Fort, comme on pourrait s'y attendre s'est attardé sur l'esthétique, autant le scénario aurait mérité d'être plus travaillé.
    Maqroll
    Maqroll

    157 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 mars 2010
    Un film parfaitement inutile du couturier Tom Ford qui a tout intérêt à retourner à son vrai métier tant ce qu'il nous donne ici est consternant. Dans l'espace d'une journée (nostalgie de l'unité de temps ?), un homme vit et meurt après avoir constaté qu'il était dur de perdre un être aimé et encore plus dur de mettre fin à ses jours. Certaines scènes, montées comme des spots publicitaires, sont parfaitement ridicules à l'exemple de la séquence inaugurale qui dit en une minute tout ce que ce pensum développe péniblement en une heure trente. Il n'y a pas de construction, pas de mise en scène, pas d'idée. C'est bavard, nombriliste et creux, ce n'est même pas lent, c'est immobile... en un mot, ce n'est pas du cinéma !
    Requiemovies
    Requiemovies

    205 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 mars 2010
    Tom Ford s'essaye à la réalisation en adaptant une histoire plus que personnelle, trop ? oui, beaucoup trop comme le poids de son film.Trop léché, trop photo tendance pub, trop personnel bref trop mode. On ne devient pas réalisateur du jour au lendemain, des prémices doivent être présentes. Le partage d'une création souvent lié à de l'émotion, d'un for intérieur se construit s’apprivoise, ici nous avons plus l’impression d’assister aux caprices du pape de la mode. Là où Ford se fourvoie c'est dans la profondeur personnelle de son oeuvre, au plus profond d'une sincérité omniprésente il noie son film dans un esthétisme lissé, stylisé, sans saveur. Plus proche d'une photo de pub que cinématographique chaque séquence ne réussit jamais à nous interpeller, voir nous écarter de son axe central, celui d'un homme. À ce moment la magie opère, Colin Firth magnifique de composition interprète cet homme face à son destin et son amour perdus. Chemin personnel qui reste le seul attrait de ce film également plus proche du clip que du cinéma. Ce que nous reprochons à certains réalisateurs nous ne pouvons l'accorder à Ford sous des prétextes mal placés. L'esthétisme ne fait pas un film ni pour d'autres, ni pour lui.
    Akamaru
    Akamaru

    3 090 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 mars 2011
    Le couturier Tom Ford se lançe dans le cinéma,avec un mélodrame esthétiquement très travaillé,qui rappelle indiscutablement l'univers soyeux de Wong Kar Waï,et en particulier "In the mood for love".Baignant dans l'Amérique élégante de 1962,"A single man" est un superbe écrin visuel,suivant un professeur de lettres gay,qui vient de perdre tragiquement son compagnon de 15 ans.Dépressif,il va au fil d'une journée,retrouver une certaine raison de vivre.Colin Firth,1 an après sa prestation oscarisée de George VI,y était déja magistral,dans la vulnérabilité discrète.C'est pour lui que le film se laisse suivre,en plus bien sûr de l'impeccable Julianne Moore,malheureusement trop rare.Ford,à force de ne s'attarder que sur la forme,délaisse une possible identification à un mal-être,et étouffe la moindre émotion naissante.Cela manque de naturel et de limpidité,avec une musique qui surgit sur commande,des cadres sur-travaillés,ou des couleurs métaphoriques.Ainsi,on lâche prise assez vite,car rien n'est vraiment à construire et à raconter.Visiblement,Ford a confondu galerie d'art et cinéma.
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