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alain-92
318 abonnés
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5,0
Publiée le 24 février 2010
Colin Firth est exceptionnel. Julianne Moore magnifique. La réalisation juste, "habille" parfaitement les comédiens qui bouleversent. Bravo Tom Ford ! Pour moi c'est du grand art. Je recommande hautement ce film qui a plongé les spectateurs, présents à l'avant première, dans un profond silence. Comme un signe de reconnaissance et de grande émotion.
Malgré de bons acteurs, quelques scènes plutôt bien ficelées et des moments d'émotions assez bien réalisés, j'ai trouvé que ce film manquait de quelque chose, de profondeur peut-être. Il y a comme une lassitude qui s'installe alors que tout commençait si bien, à tel point que j'allais être vraiment étonné du résultat final. Hélas, ça n'a pas été le cas. A voir quand même pour ceux qui sont férus d'histoire de romance dramatique. 12/20.
Il existe des films qui sont de véritables claques. A la fin desquels retrouver son sang froid est assez difficile. A la fois désabusé et mélancolique, ce film se place comme étant le vrai porte parole du ressentit de la solitude et de sa difficile acceptation, surtout de la difficile acceptation de la disparation d'un être très cher. Terriblement touchant par son histoire splendide surtout la solitude. Colin Firth est criant de sincérité, il mérite son prix reçu lors de la dernière Mostra. Julianne Moore est splendide. C'est joliment filmé toujours au plus prés, rien n'est gênant dans la façon dont le film est tourné. Il faut parler aussi du travail sur les couleurs qui est remarquable, dans les tons gris lorsque l'humeur de George se trouve dans les basfonds et une lumière s'intensifiant, beaucoup plus lumineuse, des couleurs dans les tons orangés lorsque George est dans un meilleur état psychologique. "A Single Man" est splendide ! A ne pas confondre avec le mauvais : "A Serious Man", il faut courir le voir surtout lorsqu'on voit la très mauvaise programmation de ses trois dernières semaines.
Tom Ford suresthétise sa mise en scène afin de nous faire partager les états d’âmes et les doutes existentiels de son personnage. Cela fonctionne si l’on est sensible à ce travail particulier sur l’image, brillant il est vrai, mais le film peu tout aussi bien laissé de marbre.
Je suis partagé sur ce film à l'hestétisme visuel et musical magnifique , mais hélas je trouve le scénario assez faible et les scénes qu'il nous déploient ne sont pas toutes des plus intéressantes, me semblant parfois trop contemplatives et surchargées ce qui peut nuire à l'émotion. Un metteur en scène qui a voulu se faire plaisir , mais n'ait pas Kubrick ou Wong Kar Way qui veut.
Un homosexuel peine a retrouvé le goût à la vie suite à la mort accidentelle de son compagnon. Un film de Tom Ford qui m’a surtout séduit par sa façon d’avoir été filmé et son style hyper soigné, beacoup moins par le côté apathique de son sujet. La sensibilité de Colin Firth fait merveille et joue pleinement sur sa vocation à nous émouvoir, tout comme est troublante la beauté des traits de Nicholas Hoult et l'éclat qui se dégage de Julianne Moore.
Ce film est une histoire qui n'a besoin ni d'effet spéciaux, ni d'images spectaculaires pour atteindre le coeur et l'esprit du spectateur. Tom Ford nous fait part da sa vision très esthétique du renouveau d'un homme, c'est tout simplement sublime, tout est parfaitement ciselé, les images, la musique, tout est parfait, pour un premier film c'est vraiment un chef d'oeuvre. Colin Firth est éblouissant de simplicité et Nicholas Hoult est tout simplement explosif par sa jeunesse et sa fraicheur. A voir absolument.
Tom Ford prend le temps de narrer la vie de cet homme blessé en y ajoutant un jeu d'éclairage assez original. On retient surtout l'interprétation à fleur de peau du grand Colin Firth et celle de Julianne Moore.
Tom Ford signe ici son premier long-métrage, il est vrai que j'ai pensé qu'un film réalisé par un styliste n'aurait pas grand intérêt et bien grand mal m'en a pris. Quel défilé de qualités impressionnant, un résultat digne des grands réalisateurs de notre époque. Un casting formidable, des noms connus et d'autres moins mais chaque interprétation est rempli d'un réalisme surprenant. Que ce soit Nicholas Hoult, Julianne Moore, Matthew Goode ( époustouflant ) ou encore Colin Firth ( qui aurait mérité son oscar ), tous nous subjuguent par un jeu hors du commun. Ce long-métrage nous plonge dans les années 60 avec beaucoup de beauté et de finesse, les costumes sont sublimes et les voitures d'époque sont elles aussi magnifiques. Des décors choisies avec brio, la maison de George est très belle tout comme la fac où il travaille. Chaque lieu crée son ambiance et nous emporte tout au long du film avec sensibilité et beauté. L'histoire du long-métrage est merveilleuse, j'ai beau ne pas pouvoir juger l'adaptation, ce scénario m'a transporté dans un univers à part où peu de film nous emmènent aujourd'hui. Tom Ford base toute son histoire sur un jeu de couleurs réalisé à la perfection, une maîtrise de la caméra digne des maîtres du septième art et aucun ennui ne ressort à aucune seconde. Un très beau film dont on a envie de se repasser chaque moment encore et encore.
Une magnifique œuvre, à l’esthétique visuelle éblouissante, menée par un Tom Ford qui réalise un vrai petit bijou cinématographique pour un tout premier film. Mention très bien pour Colin Firth, qui nous apporte une véritable prouesse d’interprétation, suivi de près par une Julianne Moore plus discrète mais toujours aussi charismatique. Une très belle histoire torturée, qui montrera que la mort de l’être aimé se révèle être une véritable épreuve de vie. Colin Firth parvient, avec un réel talent, à façonner ce personnage d’une sensibilité fascinante qui nous gardera en admiration du début à la fin… un personnage qui par la même occasion, évite tous clichés ou autres mièvrerie faciles. La fin est tout simplement somptueuse et offre une émouvante échappatoire à un homme écorché par la vie. Saisissante leçon de vie…
L'introspection réussie au cinéma passe souvent par la symbolique. Ici le domicile du personnage principal, chic et peu banal, est un protagoniste à lui tout seul et illustre le désarroi, la solitude de notre professeur d'université sous des atours masqués et reluisants. Les plans travaillés, léchés mais jamais maniérés ainsi que l'interprétation habitée de Colin Firth et Julianne Moore touche le spectateur. Plus largement, le désespoir d'un deuil, accentué par la non-reconnaissance publique des sentiments profonds d'une minorité sexuelle est finement illustré. Une belle réussite.
Un beau film esthétique qui ne réveil aucun sens si ce n’est un ennui chic. A Single Man est une œuvre intéressante sur divers questions existentielles mais qui reste trop en surface et n’offre pas de plaisir concret. Colin Firth porte son personnage abattu par la vie avec perfection. Du coté de l’intrigue c’est assez lent mais la surprenante réalisation fait qu’on ne soupire pas. Et même si on arrive au bout du film sans difficulté on sera surpris de la qualité seulement superficielle de celui-ci.
Pour son premier essai le jeune réalisateur Tom Ford nous éblouie par un film d’une réel simplicité et qui touche la où il faut. Colin Firth joue sublimement bien un homme perdu dans une spirale de sentiment et de mal être, quant à Julianne Moore, elle, interprète d’une manière exquise l’amie déchue et obsédé par un amour qui est de toute façon impossible. Les autres personnages présents dans la vie de George (Colin Firth) comme le prostitué espagnol ou le jeune étudiant ne sont qu’une façade et ne représente pas la vraie stabilité et l’amour qu’il avait avec son compagnon Jim. Servie par une esthétique incroyable et une musique envoûtante, Tom Ford nous entraîne dans une fabuleuse histoire ou nous suivons le personnage de George tiraillé entre son désire de réussir vivre est celui de mourir.
A single man est d'après moi, sans aucun doute, l'un des meilleurs films de 2010 jusqu'à présent. Ce premier film de Tom Ford est un chef d'oeuvre esthétique, dans lequel chaque plan semble avoir été pensé comme un tableau à composer. Colin Firth est encore une fois magistral, laissant filtrer les émotions et le mal être de son personnage derriere un masque de pudeur qui rend son interpretation incroyablement juste. Les seconds rôles (Julianne Moore, Matthiew Goode...) sont également excellent.
Le scénario n'est ni très original, ni extravagant, mais la beauté des images et la justesse de ton de cette histoire après tout banale font de ce film un beau moment de grâce.
Le designer Tom Ford passe pour la premiere fois derrière la caméra avec A Single Man , un film sur la solitude et le deuil . L'esthétisme est ici poussé à son paroxysme , si bien que Ford fait de ce qui aurait pu être un mélo gay banal une oeuvre d'art . Chaque plan ressemble à une photo de mode , ou à un tableau . On pense notamment au cauchemar qui ouvre le film : stupéfiant ! D'autant plus que le film s'appuie sur de très bons acteurs , Colin Firth en tête . Seulement voilà toute cette perfection évoquée plus tôt est à double tranchant , car elle a aussi l'inconvénient de laisser le spectateur sur la touche . Il ne fait alors plus que regarder un film qui est certes d'une beauté formelle exceptionnelle , mais sans jamais s'identifier au personnage . Au final le sujet de départ , la solitude est très peu traité , ce qui peut rendre le film un peu "plat" . Mais peut-être après tout est-ce un parti-pris de la part de Ford . Et si le cinéma ce n'était que "faire du beau " ?