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    Men In Black III
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Men In Black III" et de son tournage !

    Un projet de galérien...

    La mise en chantier de Men in Black III n'a pas été de tout repos... Le projet initié en 2009 s'est tout d'abord heurté à de solides problèmes de scénario : de grands scénaristes comme Etan Cohen, Jeff Nathanson ou David Koepp ont tenté de donner de la cohérence à cette histoire de voyage dans le temps compliquée. Tellement compliquée que le tournage a démarré sans que le scénario ne soit achevé ! Et les ennuis ont continué, les prises de vues ayant dû s'arrêter plusieurs semaines pour la réécriture des scènes se déroulant dans le passé, à la demande de Will Smith, augmentant ainsi le budget de manière considérable... Au total, le film a coûté 75 millions de plus que le second volet, devenant un pari risqué pour Sony, comme le confie le réalisateur Barry Sonnenfeld : "On savait en démarrant le film qu’on avait pas de 2ème ou 3ème acte achevé. Etait-ce responsable ? La réponse est que, si le film marche aussi bien que je le pense, c’est un coup de génie. Si c’est un échec total, alors ce sera une idée stupide."

    Rick Baker et ses monstres

    Qui dit Men in Black, dit extraterrestres en tous genres. Et s'il y a bien un maître dans la confection de monstres pour le cinéma, en tout cas à notre époque, c'est bien Rick Baker ! Ce lauréat de 7 Oscars revient donc pour cette suite, avec une multitude de créatures toutes plus originales les unes que les autres.

    Boris, grand vilain extraterrestre

    Le grand méchant de Men In Black III, Boris (interprété par Jemaine Clement), appartient à la race extraterrestre des "Boglodites" (inventée pour le film), et sa conception physique nécessitait plus de 4 heures de maquillage tous les matins. Pour son rôle, l'acteur, que l'on a déjà pu apercevoir dans la série Flight of the Conchords, a puisé son inspiration dans des cassettes d'apprentissage d'anglais, ce qui lui donne un accent très prononcé, et des expressions assez exagérées.

    Aliens rétros !

    Pour la conception des extraterrestres des années 1960 de ce troisième volet, le spécialiste en la matière Rick Baker s'est inspiré des stéréotypes des premiers films de science-fiction, comme Planète interdite (1957) ou La Machine à explorer le temps (1960). A la manière des créatures de Mars Attacks ! de Tim Burton, il a voulu privilégier ce côté rétro-futuriste, à la fois loufoque et saisissant.

    Atompunk

    Les décorateurs se sont inspirés de la tendance "atompunk", une variation futuriste des années 1945-1965 (comme le "steampunk" ou le "cyberpunk" pour d'autres périodes), afin d'élaborer leur conception de l'année 1969. Par exemple, le choix de la voiture des hommes en noir de l'époque s'est porté sur la Ford Galaxy, au design vraiment futuriste et lunaire pour l'époque.

    Multiples techniques

    La centaine d'aliens peuplant ce troisième opus a nécessité des techniques variées. Rick Baker et son équipe ont fait appel à toutes les techniques de maquillage et d'effets spéciaux disponibles : de la simple prothèse à l'animatronique, en passant par des marionnettes et des créatures CGI ("Computer-Generated Imagery") créées par ordinateur...

    Du sur-mesure

    Déjà aux commandes des deux premiers films, la chef-costumière Mary E. Vogt revient à la barre pour ce troisième opus. Conceptrice des fameux costumes noirs, elle a dû en fabriquer près de 50, rien que pour Will Smith et Josh Brolin ! Ils étaient tous particuliers, et conçus pour des scènes bien précises (cascades, gros plans, course, etc.).

    Un acteur qui a le nez fin

    Censé être un Agent K jeune, Josh Brolin se devait de coller aux mimiques de son modèle, ainsi qu'à son jeu mesuré. Mais il dut malgré tout passer par le maquillage, et se faire appliquer une prothèse nasale, issue d'un moulage du propre nez de Tommy Lee Jones fait il y a une vingtaine d'année, et conservé dans les archives de la Columbia Pictures !

    Un saut dans le temps

    Pour partir en 1969, l'agent J (Will Smith) doit sauter du 61e étage du Chrysler Building (qui en compte 77). Pour que la séquence à l'écran apparaisse plus "cinématographique", les concepteurs des effets visuels Ken Ralston et Jay Redd ont rallongé la durée de la chute, qui n'excédait normalement pas quelques secondes. Mais si cette idée de voyage dans le temps vous paraît loufoque, elle n'est pourtant pas originale : Jean-Claude Van Damme utilisait déjà la même technique dans le film Timecop en 1994.

    Un flashouilleur XXL

    Pour concevoir le New-York et notamment le QG des MIB dans les années 60, les décorateurs se sont fait plaisir ! Partant du principe que l'ère moderne a poussé à la miniaturisation des objets, ils ont simplement imaginé le phénomène inverse. Ainsi, le fameux "neuralyzer" ne tient plus dans une simple poche intérieure de veste, mais nécessite une pièce entière ! Ce "flashouilleur" version années 60 est long de 5,50 mètres pour 4 de haut, et pèse 2,5 tonnes ! En plus de son évidente non-praticité, il ne pouvait "flashouiller" qu'une personne à la fois, sa technologie n'étant pas encore aboutie dans les premières années de son utilisation !

    Un seul plateau pour deux époques

    Partant du principe que le quartier général des MIB n'a pas bougé en 50 ans, et est resté à New-York tout ce temps, le chef-décorateur Bo Welch n'a conçu qu'un seul plateau pour les deux époques du film, 2012 et 1969. Lui et son équipe ont juste profité de la coupure pendant le tournage (de décembre 2010 à avril 2011) pour remanier le plateau et lui donner un style "sixties".

    Bijou de mécanique

    La terrifiante moto de Boris, mi-mécanique mi-organique, mesure près de 3 mètres pour un poids de 360 kg. Malgré sa conception particulière, elle peut atteindre les 160 km/h.

    Andy Warhol dans Men in Black !

    Lors de son retour dans les années 60, le personnage de J (Will Smith) a la chance de rencontrer Andy Warhol, interprété par le comique Bill Hader. Cet habitué des productions de Judd Apatow était tellement content d'être dans le film, et dans ce rôle pour le moins étonnant, qu'à la fin d'une prise il a crié à Will Smith : "Mec, je suis dans Men in Black !!!". La star s'est contentée de répondre "Je suis au courant !"

    Une B.O. qui a du chien

    La chanson phare du nouveau volet de la saga Men in Black est interprétée par le chanteur Pitbull, auteur des tubes "Give Me Everything" et "I Want You Want Me" entre autres. Le morceau est d'ailleurs un sample de la chanson des 50's "Love is Strange", chantée à l'époque par Sylvia et Mickey.

    Le retour de Will Smith

    Men in Black III marque le grand de retour du bancable Will Smith, après presque 4 ans d'absence sur les écrans. Une désertion apparemment sans raison officielle, et qui marque son plus grand arrêt depuis le début de sa carrière. Assez étonnant, vu l'incroyable popularité de l'acteur.

    Aliens célèbres

    Comme avec Michael Jackson dans Men in Black II, ce troisième opus a eu droit à ses aliens célèbres. Pour l'instant, seuls Lady GaGa et Justin Bieber sont annoncés comme d'officiels êtres venus d'ailleurs, mais il peut encore y avoir des surprises...

    Sur les conseils de sa fille

    Le réalisateur Barry Sonnenfeld a décidé de choisir Pitbull comme interprète de la chanson de Men in Black III sur les conseils de sa jeune fille. Ce choix exclut du coup l'habituel interprète de la B.O. de la saga, Will Smith, qui se "contente" de faire l'acteur.

    A la louche

    Nouvel arrivant dans l'univers de Men in Black, Josh Brolin avoue avoir vu le premier film "quarante cinq ou cinquante fois".

    Créateur de "Men in Black" et fan de "Star Wars" !

    La franchise Men in Black est adaptée du comic-book éponyme de Lowell Cunningham, sorti à travers 5 volumes de 1990 à 1997. Cet auteur est aussi connu pour le comic-book "Alien Nation" et... pour ses fans-films de Star Wars ! En effet, il profita du succès des adaptations cinématographiques de son œuvre pour réaliser 5 courts-métrages tous plus barrés les uns que les autres, centrés sur l'univers de George Lucas.

    Une franchise à succès

    Avec ses deux premiers succès, la franchise Men in Black ne pouvait évidemment pas s'arrêter en si bon chemin ! Sorti en 1997, le premier volet rapporta près de 600 millions de dollars dans le monde (dont 250 rien qu'aux Etats-Unis), pour un budget de 90. Men in Black II s'en sort un peu moins bien en 2002, mais n'est pas ridicule avec ses 441 millions de billets verts amassés sur la planète (pour un budget de 140). Dès lors, forte de ses 1 031 209 342 dollars engrangés, la franchise s'apprête à affronter le box-office avec son Men in Black III, qui a connu quelques difficultés de production...

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