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Pascal
159 abonnés
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3,5
Publiée le 26 septembre 2022
Apres " mon tresor" qui obtint la caméra d'or à Cannes, la réalisatrice Israélienne K. Yedaya porte à l'écran ce film ( 2009) qui traite de l'affrontement culturel entre Arabes et Israéliens.
Au travers de l'histoire d'amour entre deux représentants des deux communautés, Yedaya invite à une réflexion idéologique en profondeur sur ce drame humain.
La seconde partie est certainement beaucoup plus réussie, dans ce film dont la principale qualité est d'ordre thématique.
Au plan de la realisation, " jaffa" est assez fade malgré une interprétation de qualité. Les aficionados de l'actrice aujourd'hui disparue Ronit Elkabetz ne le manqueront pas.
Le film est plus ou moins un remake de Roméo et Juliette, situé en Israël au début des années 2000 : dans ce film Roméo est un mécano palestinien et Juliette une israélienne, fille du propriétaire du garage familial et soeur de l'héritier aussi prétentieux que bon à pas grand chose. La présence d'acteurs plutôt doués ne suffit pas à sauver ce film qui est digne de France 3 un dimanche soir.
Très émouvant film sur un amour presque impossible . Et là ce qui fait la force de cette histoire c'est que la difficulté n'est pas uniquement social de deux peuples différents mais à une circonstance imprévue et violente qui aggrave le conflit et provoque une vague de haine chez des gens qui semblaient forts sereins.Le jeu des acteurs est de grande qualité,et là je pense au père qui donne le ton au coté calme de l'atmosphère. De plus le film nous plonge dans des images réelles de la vie de tous les jours comme un documentaire sur Jaffa.
Il reste un ptit goût d'inachevé à la fin du film mais dans l'ensemble c'est pas mal, ça se laisse suivre avec intérêt. Le destin de cette actrice intéresse et vous touche. On capte tout le poids des traditions, des principes sur les décisions, les choix que chacun fait là-bas, tout est fait en fonction de cette animosité entre ces deux populations qui ne veut rien céder à l'autre et ne montre aucune tolérance alors on imagine la difficulté de l'héroïne à vivre sa situation. On imagine mais on ressent aussi cette oppression grâce à une belle interprétation de l'actrice. Le réalisateur aurait pu approfondir ce que le côté idéologique dans la tête des uns et des autres apportent comme difficultés, mais le film serait probablement trop lourd et puis est ce vraiment possible de décrire, de rendre compte de conflit entre Juifs et Musulmans à Jaffa en un film??? je ne pense pas.... chaque film sur cette région me donne cette impression d'être inachevé, de ne pas avoir tout dit. Celle-ci mise à part, cela reste un bon film, le genre qui vous fait découvrir une toute autre façon de vivre et c'est toujours instructif et enrichissant de s'ouvrir à ça.
Un film très intéressant que je ne regrette pas d'avoir vu. J'ai été un peu déçue à la fin car on ne sait pas vraiment comment cela se termine, il reste un léger suspense qui n'a pas été développé je dirais. Dommage.
Un film réaliste, triste et site une histoire triste entre deux innocents, tout en montrant les détails de la vie dans ce pays. Un film profond qui détail la relation entre juif et musulman.
Ce film m'a un peu déçue, car le scénario est très banal et il ne se passe quasiment rien. La psychologie des personnages aurait pu être plus développée... Le film est présenté comme un tableau sous fond de conflit israëlo-palestinien, mais il n'en est rien.
Une tragédie cornélienne à la sauce proche-orientale. Alléchante sur le papier, mais au final décevante. Affirmer que le conflit israélo-palestinien servirait de décor à ce drame serait exagéré tant le contexte géopolitique est discret. Heureusement que les écrits hébreux sont là, que le père du héros sort le tapis de prière en plein milieu du garage et enfin que l'ennemi du héros lui lâche un très subtile "sale arabe !". En clair, l'histoire pourrait aussi bien se dérouler au fin fond du Tadjikistan, ça ne changerait rien. Intéressons nous à présent à l'histoire en elle-même. Rien d'exaltant. C'est bien trop descriptif. Un seul retournement de situation à relever. Les personnages à présent. Caricaturaux au possible. Je ne pense sincèrement pas que le personnage du fils du garagiste puisse être pire. Il ne lui manque que la fourche et les cornes. Le héros, lui, est une sorte d'incarnation christique. Gentil, compétent, beau gosse et finalement sacrifiant sa personne pour sauver l'humanité déchue. Forcément, le spectateur prend parti pour le second. Il n'a guère le choix. La possible réflexion à laquelle ce film pourrait donner lieu s'en trouve annihilée. Dernier critère, relevant le niveau d'ensemble, la BOF. Belle, simple donc efficace. Au final, il vaut donc mieux se rendre au rayon musique qu'au rayon film de Virgin. A moins d'être portés sur le masochisme et de vouloir remettre au goût du jour les flagellations collectives expiatoires, passez votre chemin.
A Jaffa, Mali, une jeune israélienne de 21 ans est amoureuse de Toufik, un palestinien employé, tout comme son père, dans le garage appartenant au père de la jeune femme. Ils projettent de s'unir et de s'enfuir secrètement. De plus, Mali est enceinte. Le décès accidentel du frère de Mali lors d'une bagarre avec Toufik le jour de leur fuite, bouleverse leur projet. Drame réussi, touchant et magnifiquement interprété par une troupe d'acteurs au top.
Une façon élégante d'aborder les cultures Israelo-palestinienne dans ce drame familial assez simple. Je trouve qu'il manque une scène dans le scénario où j'aurais bien aimé voir une confrontation entre le père de Meir et celui de Toufic après le tragique accident(?). D'aiileurs la lutte entre les 2 fils est très mal mise en scène et l'on peut remarquer d'autres erreures de réalisation dans les travellings en voiture où la caméra est malencontreusement visible. Malgré une très bonne interprétation et une jolie musique, ce film reste très conventionnel...
L'idée était bonne ... Le jeu d'acteur est vraiment caricatural, tout est poussé à outrance pour être certain que le spectateur a bien compris. L'émotion qui étreint Toufik se traduit systématiquement par une hyperventilation. Rien ne nuance le côté sale gosse insupportable de Meir ou l'atttitude hautaine d'Ossi. Ca fait téléfilm français ...