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    Jaffa
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    62 critiques spectateurs

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    tixou0
    tixou0

    696 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 juin 2009
    Non, je ne me joindrai pas au choeur qui tresse des louanges autour de ce "Jaffa"-là.
    Ces amants de Jaffa ont beaucoup des amants de Vérone : ici Roméo est Arabe et s'appelle Toufik, quand Juliette est Juive et se nomme Mali. Leurs amours sont condamnées d'avance, et l'homicide (involontaire) de Meir, le frère de Mali, par Toufik remplace avantageusement le meurtre de Tybalt, cousin de Juliette, par Roméo, en consommant la rupture entre les amants proche-orientaux. La suite de l'intrigue est pourtant moins tragique pour les jeunes héros : 9 ans plus tard, libéré par anticipation, Toufik, amoureux comme au premier jour, renouera avec sa bien-aimée, en dépit de sa trahison - enceinte au moment de son arrestation, elle lui avait écrit avoir avorté ; la dernière scène, en forme de prémices d'une nouvelle idylle, est la rencontre de Toufik et de sa fille. Cependant Shakespeare, après tant de deuils (on sait quel est le sort final de Juliette et Roméo) concluait sa pièce par la réconciliation des familles Montaigu et Capulet : on imagine que le fossé de haine entre Arabes et Juifs en Israël, celui-là même qui assure la trame narrative ici, ne saurait, lui, être comblé. Mais cette question essentielle est hélas escamotée.
    Cette tragédie moderne méritait une mise en scène à sa mesure : je ne trouve pas que ce soit le cas. La réalisatrice, en voulant épurer à outrance, ne réussit qu'à brouiller la maturation psychologique des personnages, celle de Mali en particulier, et en voulant éviter les effets trop convenus, elle prive le spectateur de repères de nature à entraîner l'empathie : dans un film racontant une histoire sur le principe aussi touchante, je n'ai pas ressenti une once d'émotion. Que dire par ailleurs de l'usage immodéré du plan séquence : on ne ressent rien, et en plus, on s'ennuie. Rien à sauver enfin côté interprétation : Mali/Dana Ivgy et Toufik/Mahmoud Shalaby sont au charisme minimum et Ronit Elkabetz toujours aussi hystérique. Vrai ratage pour beau suje
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juin 2009
    Jaffa est un Excellent film israélien, c'est tout simplement sublime, d'une grande sobriété.
    Un résultat touchant, éfficace et bluffant
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 juin 2009
    Un film inégal: une première partie très forte et en tension avec ce huis-clos familial. Celà pourrait s'arrêter là. La deuxième partie -après le meurtre- est peu convaincante, plutôt décousue, lente, se dilue dans le pathos genre Cosette.
    A voir pour le plaisir de retrouver Ronit Elkabet et les yeux bleu clair de Mahmoud Shalaby.
    kheirap
    kheirap

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2009
    Très beau film.J'espère qu'il y en aura d'autres sur ce thème si douloureux entre ses deux peuples. A conseiller aux Arabes et aux juifs et aux autres bien sur!
    la solution d'une paix, de belles histoires d'amour
    comme celle la,mais qui finissent bien.
    Quelle belle interprétation par tous ses acteurs talentueux Mahmud,Rony,moni.
    Je souhaite beaucoup de succès à ce film.
    MERCI A KEREN YEDAYA

    KHEIRA
    jfharo
    jfharo

    54 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2009
    Un film sobre et touchant ,impeccablement joué ,RONIT ELKABETZ toujours aussi présente et lumineuse .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 juin 2009
    Un très beau film subtil, une belle histoire pleine de symboliques et des très belles images et d'excellent acteurs. Cependant, quelques longueurs...
    Thierry M
    Thierry M

    158 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2009
    Magnifique film,grande emotion.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 juin 2009
    Après le difficile "Mon Trésor", la réalisatrice israélienne revient avec un beau film émouvant. Sur une trame assez classique (l'impossible amour entre deux communautés) à la réalisation très orientaliste (zooms fréquents et montage lent), Keren Yedaya arrive avec beaucoup de simplicité à faire exploser tout ce petit microcosme au fragile équilibre: un propriétaire juif d'un garage de Jaffa et sa famille d'un côté (extraordinaire Moni Moshonov vu dans "La Nuit nous appartient" et "Two Lovers" ainsi que l'irradiante Ronit Elkabetz), un jeune palestinien et son père de l'autre. Entre eux, Mali (Dana Ivgy), cette jeune femme qui va lutter seule contre tous pour construire sa vie. "Jaffa" est avant tout le portrait d'une jeune femme libre dans un monde de traditions. Magnifique final.
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2009
    Histoire déchirante d'un amour impossible, "Jaffa" s'impose comme une étonnante révélation, une variation de "Roméo & Juliette" dans laquelle deux identités culturelles opposées prendraient la place des deux familles, Capulet et Montaigu étant ici deux peuples différents sur une terre où subsiste encore une tension guerrière ; juifs et arabes. Si le film ne se concentre pas de façon équitable sur les deux peuples, sa description au cordeau des failles qui interviennent dans la cellule familiale et l'incompréhension qui submerge la famille (thématique récurrente dans le cinéma israélien) offrent de grands moments de cinéma. L'émotion naît à travers la superposition d'évènements dramatiques, mais aussi grâce à la virtuosité de la réalisation, d'une maîtrise implacable. Les rouages de la dramaturgie, riche mais parfois prévisible, s'oublient alors, faisant s'exposer les nombreuses qualités d'un film fort, dont la première est de créer une émotion palpable et puissante à travers le réel, là où le cinéma israélien reste souvent extérieur aux sensibilités humaines en ancrant dans une politisation de chaque instant les évènements et les corps. Dans "Jaffa" , c'est l'exact contraire ; il n'y a rien de plus beau et de plus crucial que ces visages de femmes en pleurs (inoubliable Dana Ivgy), broyés par la fatalité, et les humains - avec leurs sentiments, beaux ou laids - sont les bases du scénario. Récit douloureux d'un deuil qui survient sans prévenir, d'un amour secret qui devient dès lors un silence enfoui et effroyable, Karen Yedaya montre une sensibilité et un humanisme pour ses personnages qui rendent bouleversant et vrai chaque moment de son film. Sans être particulièrement original, "Jaffa" marrie cependant avec perfection l'émotion, la densité dramatique, le fond politique sur l'éternel problème que pose les relations entre juifs et palestiniens, et la technique cinématographique. Les lumières sont d'une beauté exquise, soyeuses et lumineuses dans leurs portraits de
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 juin 2009
    La mère est sensuelle et oppressante à souhait (toujours magnifique Ronit Elkabetz), le père amoureux et « taiseux » (excellent Moni Moshonov vu l’an dernier en papa de Joaquin Phoenix dans Two Lovers), le fils est infect et au bord de l’implosion et la fille docile et silencieuse, semble porter le destin familial sur les épaules. En douce cependant, elle se prépare à fuir pour épouser son amoureux, l’employé arabe du garage familial, dont elle porte le bébé.
    Bon, on se doute vite que ça va pas être un conte de fées cette histoire et la voilà vite fait bien fait, au détour du drame, coincée à nouveau dans le silence et le mensonge. On souffre avec elle (Dana Ivgy, impressionnante dans sa résignation devant un destin aussi injuste) mais comme elle a aussi choisi de garder son bébé, on garde l’espoir d’un peu d’oxygène. Et heureusement la fin, sans être une « happy end », est-elle une ouverture bienvenue !
    Un mélodrame très réussi aussi tragique que prenant.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2009
    Il y a 5 ans, la Caméra d'Or cannoise avait été attribuée à un film qui ne m'avait pas plu du tout, "mon trésor", le premier film de l'israélienne Keren Yedaya. Par contre, ce film avait rencontré un franc succès critique et le public français l'avait apprécié. 5 ans, après, la même réalisatrice présentait son second film, "Jaffa", en sélection officielle du Festival de Cannes 2009, hors compétition. Un film très différent et, à mon avis, beaucoup plus intéressant. Un film qui, à travers les rapports entre une famille israélienne qui tient un petit garage et leurs deux ouvriers arabes, montre les rapports difficiles qu'entretiennent entre eux, dans l'état d'Israël, les juifs et les arabes de nationalité israélienne. Les rapports difficiles mais aussi les relations amoureuses qui peuvent se nouer, comme ici entre Mali, la juive, et Toufik, l'arabe. En fait, tout irait bien sans la bêtise crasse de Meir, le frère de Mali, dont le racisme et le poil dans la main n'arrêtent pas de mettre de l'huile sur le feu. Alors qu'on croyait assister à une nouvelle resucée de "Romeo et Juliette", un événement dramatique fait bifurquer le film vers une toute autre direction. De son propre aveu, Keren Yedaya s'est beaucoup inspirée des mélos en provenance d'Egypte. Elle excelle dans sa façon de scruter les visages et elle arrive à émouvoir sans trop verser dans le pathos. Dans le rôle du père juif, on retrouve Moni Moshonov, qu'on a pu voir récemment dans les 2 derniers films de James Gray ("Two lovers" et "la nuit nous appartient") ainsi que dans "Kedma" et "mariage tardif". On retrouve aussi la grande Ronit Elkabetz dans un rôle qui ne lui convient pas très bien, celui d'une mère juive à la limite de l'hystérie. On l'a connue meilleure ! Elle retrouve sa fille de "mon trésor", Dana Ivgy, excellente. Quant à Mahmud Shalaby qui joue Toufik, c'est son premier rôle au cinéma et il crève l'écran. Roy Assaf, dans le rôle de Meir, est également très convaincant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 juin 2009
    Incarnée par des acteurs exceptionnels, Dana Ivgy et le prometteur Mahmud Shalaby en tête, une mise en scène de caractère et une photographie magnifique, l’histoire de « Jaffa » est magistralement racontée par une Keren Yedaya inspirée, que l’on retrouve après le ravageur « Mon Trésor ». Ce mélodrame faussement simple, récit tragique d’une romance brisée en plein vol, parle avec justesse et intelligence d’un quotidien presque banal où Israéliens et Palestiniens se côtoient sans se rencontrer.
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2009
    Bien plus qu'un Roméo et Juliette avec en toile de fond le conflit israélo-palestinien, "Jaffa" transcende les conventions du mélo pour atteindre les accents d'une tragédie antique. Dépouillée à l'extrême (peu de musique, des plans sobres et justes mais qui ne versent pas dans l'académisme), la réalisation va à l'essentiel, mais n'hésite pas à s'attarder sur de beaux visages de femmes en pleurs : magnifiques séquences dans lesquelles Mali hésite face à ces choix de maternité et d'amour, partagée entre des liens familiaux affectifs, un sentiment de culpabilité, et une obstination amoureuse qui la ronge.
    traversay1
    traversay1

    3 560 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2009
    Caméra d'or avec Mon trésor, Keren Yedaya est revenue à Cannes cette année avec Jaffa, une romance dramatique sur fond de cohabitation israélo/palestinienne. Et le moins que l'on puisse dire est que le film ne fait pas baisser d'un iota l'exceptionnel niveau du cinéma israélien de ces derniers mois. Jaffa est d'une incroyable audace dans la description des sentiments de ces héros, avec pudeur et sans pathos, mais sans fuir l'émotion dans des scènes d'une intensité palpable. La mise en scène de Yedaya fait office de filtre : souvent des plans fixes, lointains, que des zooms d'une douceur étonnante rapprochent jusqu'à scruter les visages au plus près. La réalisatrice ne fait pas de cadeau à ses personnages et à leurs défauts mais elle les aime profondément et cette empathie est contagieuse. Il faut goûter les orages de Jaffa, c'est un cinéma qui a du jus et du coeur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 juin 2009
    J'ai hésité à aller voir ce film. Une histoire d'amour entre juive et un musulman, bien ce n'est pas trop ma tasse de thé. Cependant mon esprit curieux ma poussé à y aller. Bien c'est sans regret! Ce n'est pas tant l'histoire d'amour qui ma plu mais c'est tout ce drame auquel je m'attendais pas. La musique est sublime, le jeu des acteurs sensationnel, on oublie que c'est juste un film. Les dialogues très juste.
    Je recommande ce film mais je suis réaliste, ce n'est pas cela qui résoudra le conflit. Donc oui aller le voir mais ne vous attendez pas que d'un coup de baguette magique ce conflit prenne un jour fin, hélas.
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