Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 20 mai 2018
Je mets 5/5 ! Je réserve cette note aux films après lesquels la vie ne sera plus jamais pareille. Cette interprétation de l'histoire Don Quixote est juste extraordinaire.
Un peu brinquebalant, un peu cassé par endroit, L'homme qui tua Don Quichotte est peut-être le film le plus étrange de Terry Gilliam. A la fois autoportrait déguisé de son auteur, qui se retrouve dans le personnage de Toby et dans celui de Quichotte, et mise en abyme de la carrière du réalisateur, ce long-métrage est éminemment personnel et mérite le qualificatif parfois galvaudé d’œuvre testamentaire. A travers l'éternel combat du rêve contre le monde matérialiste et celui des fictions qu'on crée contre celles qu'on nous impose, Gilliam revient sur sa vie et se pose la question de la transmission de son art aux générations futures. Même inégal, même bancal, ce film sur les films, cette histoire sur les histoires se révèle donc forcément poignant, au point de serrer la gorge du spectateur dans ses derniers instants.
Je fais partie de ceux qui attendaient avec impatience la sortie de ce film maudit que le réalisateur a mis 25 ans à tourner et à sortir. J'apprécie le travail de Terry Gilliam (Monty Python sacré graal, Brazil ... ) et attendais beaucoup de ce film. Ma déception a été à la hauteur de mes attentes. Le scénario est complètement fou et décousu. La folie et la mise en abîme (tournage d'un film dans le film) sont intéressantes en soi mais le traitement semble tout aussi fou ce qui a pour effet de décrocher le spectateur. Les acteurs sont pourtant tous excellents et les moyens sont énormes: beaucoup d'effets spéciaux et paysages magnifiques. Les intentions étaient bonnes mais trop de longueurs qui rendent le film poussif. Le scénario est trop alambiqué et l'allégorie sur la folie qui dure 2h13 semble une éternité. Dommage !
Toby est un jeune réalisateur qui se la pète. En plein tournage d’un film en Espagne, il quitte le plateau et se rend dans un village de montagne où il a jadis tourné un joli film d’école en noir et blanc sur Don Quichotte. Il y retrouve le cordonnier qui avait tenu le rôle principal et se prend toujours pour le héros de Cervantès ! Et ce Don Quixote qui croit reconnaître Sancho Panza sous les traits de Toby, l’embarque pour de nouvelles aventures... Grand amateur de bazar du temps des Monty Python et réalisateur à jamais frustré par ses échecs répétés dans son projet de film, Terry Gilliam est un looser têtu. Depuis la défection de Jean Rochefort, empêché par une hernie discale de monter Rossinante et un 2e essai noyé sous le déluge vers l’an 2000, on le croyait apaisé avec Lost in la Mancha. Mais non, il lui faudra cinq tentatives de plus pour atteindre son graal. Bien loin de l’âge d’or de la chevalerie. L’homme qui tua DQ est le fruit d’un imaginaire délirant et d’un héros surréaliste qui prend ses rêves pour réalité. Avec des histoires dans l’histoire, une temporalité brouillée pour ne rien arranger. Le résultat est généreux, flamboyant, truculent, voire plus. Mais la structure narrative du film est si foutraque qu’on peine à s’y retrouver. Sauf à posséder quelques clés, car Gilliam multiplie les références et mélange les genres. Quelques grands moments de cinéma n’effacent pas l’impression d’une dernière épopée plutôt bordélique.
Le film maudit de Terry Gilliam voit enfin le jour après 28 ans de mésaventures. Et bien ma grande question : pourquoi a-t-il persisté? C'est vraiment la question que je me suis posé tout au long du film car j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire et le personnage de Don Quichotte n'est pas si intéressant qu'on pouvait l'espérer. La réalisation ressemble à tous les films de Terry Gilliam, il n'invente rien et continue de tourner avec des objectifs grand angle qui déforment, a faire tourner la caméra dans tous les sens au point de nous donner la nausée, ... Bref je me demande vraiment si ce film maudit n'aurait pas du le rester et si le fabuleux documentaire "Lost in la Mancha" aurait dû rester son involontaire héritier.
Délicat d’appuyer là où ça fait mal. Terry Gilliam passe à côté du bébé d’une vie. Je n’ai pas connu tout ses rebondissements qui l’on conduit à cette version 2018, mais à lire quelques articles, ce fut plus que laborieux pour que le film soit monté. Et en le regardant, ça se ressent. Écriture moderne d’un jeune cinéaste qui retourne sur les lieux de son film de fin d’étude. Comme le chemin d’une vie. Un film intéressant mais bien trop d’ampleur personnel pour que l’aventure prenne vie à l’écran. Un vrai problème d’attache avec les deux personnages principaux et un jeu forcé qui colle au film dans son ensemble. Déception.
Bonjour à tous je sors du film L'Homme qui tua Don Quichotte dont j'attendais quand même beaucoup... Et à part les décors, rien ne va. Lorsque l'on regarde ce film j'ai l'impression de regarder les films que l'on voyait à Noël dans les années 90 sur M6 ... C'est kitch bon Dieu que c'est kitch ! ... En plus je trouve que l'acteur principal joue vraiment très très mal. Ce n'est pas le cas des autres acteurs qui par contre joue très bien mais malheureusement on n'y crois pas du tout ! ... Certains ont mis des bonnes notes, et bien comme quoi les goûts et les couleurs...
Terry Gilliam n'aurait peut-être pas du faire ce film, ce projet longtemps chaotique à donné lieu à un film complètement raté qui reprend, en mal, tous les poncifs du cinéma de Gilliam. Le scénario, mal écrit et prévisible, rate le coche en sombrant dans du méta cinéma de pacotille. L'image est plutôt laide,les acteurs semblent ne pas croire en ce qu'ils jouent et le film est très long... Bref, c'est du Gilliam en roue libre, même pas amusant et assez irritant. Un ratage d'autant plus regrettable que le film était très attendu...
Un film treeeees long et redondant dans son principe (on passe d'un monde réel à un monde imaginaire à chaque fois que le héros se cogne la tête) et qu'on devine encombré par des idées rajoutées au fur et à mesure des années, pour un résultat trop confus et au final sans grand intérêt.
Toby (Adam Driver) est devenu un célèbre réalisateur américain. De retour en Espagne sur un tournage, il part à la recherche du cordonnier (Jonathan Pryce) qu'il avait embauché pour son premier film, une adaptation en noir et blanc de Cervantès. Mais le vieil homme a depuis sombré dans la folie. Il se prend pour Don Quichotte et prend Toby pour son fidèle écuyer, Sancho Panza
Il y a beaucoup de raisons de s'enthousiasmer pour le dernier film de Terry Gilliam. La première est bien sûr les conditions de sa réalisation et de sa sortie - que nous rappelle d'ailleurs un carton avant le générique. Le film a mis plus de vingt ans à se faire. "Lost in la Mancha", un making of sorti en 2002, racontait les déboires subis par Terry Gilliam pour en tourner une première version avec Jean Rochefort, Johnny Depp et Vanessa Paradis. Quinze ans plus tard, c'est un bras de fer juridique avec un ayant-droit, le portugais Paulo Branco et sa société Alfama Films, qui faillit une fois encore compromettre la sortie du film.
La seconde, et non la moins moindre, est la richesse du scénario qui, sous prétexte de nous narrer les aventures de Don Quichotte, s'essaie au portrait de l'artiste en - vieil - homme. Jonathan Pryce qui interprétait déjà il y a plus de trente ans le premier rôle de "Brazil", est le double autobiographique de l'ancien Monthy Python. Le personnage, comme le réalisateur, vit un rêve dangereux : fuir une vie décevante et se réfugier dans la fiction. Il entraîne à sa suite ce jeune réalisateur américain surdoué campé par Adam Driver - dans la peau duquel on imagine fort bien le charme et l'ironie de Johnny Depp - qui constitue un second double autobiographique de Terry Gilliam. D'un côté donc un jeune réalisateur qui court à sa perte à force de poursuivre des chimères ; de l'autre un vieil homme philosophe qui a définitivement lâché les amarres.
Mais toutes ces - bonnes - raisons - ne suffisent pas à faire de "L'Homme qui..." un bon film. Pour faire un bon film, il faut... un bon film. Et cette adaptation dynamitée de Cervantès n'en est pas un, aussi grande que fut notre attente et aussi intense notre désir d'accompagner Terry Gilliam dans ses délires. La faute à un effarant manque de rythme. "L'Homme qui tua Don Quichotte" est une Rolls Royce avec un moteur de 2CV. Sa première demie heure, censée introduire les personnages et lancer l'action, ressemble à un mauvais film d'action : pourquoi diable avoir fait monter Toby sur une moto et l'avoir lancé dans une course poursuite aussi poussive que convenue ? Le reste est à l'avenant, pendant plus de deux heures interminables où les personnages n'évoluent pas d'un iota, jusqu'à une longue scène finale, un bal masqué qu'on espérait féérique et dont la seule utilité semble-t-il est d'éclairer le sens du titre.
Le seul et authentique Don Quijote de cette histoire est Terry Gilliam lui même : comment monter une histoire impossible à raconter au cinéma et passer des décennies à se battre contre des géants. Mais attendre 25 ans ne suffit pas à faire un film pour autant. 2H15 de délire psychopathe de Terry en roue libre non plus. Essayer de faire passer un héros hispanique pour un guignol anglo-saxon non plus ( malgré tous les tirages de cheveux en quatre possibles : non ! on ne parle pas trop anglais dans la Mancha ! ). Bref...
Adam Driver, Jonathan Pryce, une comédie décalée, voilà juste de quoi attiser ma curiosité ! Malheureusement, mes attentes se sont transformées en déception. J’aime beaucoup l’humour second degré, absurde, mais quand c’est bien fait. Ici, le scénario manque de cohérence, nous perd régulièrement, c’est décousu, on a forcément du mal à rentrer pleinement dans l’intrigue, limite on ne comprend pas tout. Il n’est faut pas plus pour que le film semble trop long. Je reconnais les excellentes prestations des deux acteurs cités précédemment, et des autres également, on a aussi des moments drôles et percutants, mais vraiment, ça n’a pas suffi. Bref, quand l’ennuie l’emporte sur l’envie, difficile de le conseiller…
malgré la débauche de décors et de costumes, le film ne décolle pas. la prestation d'Adam Driver est désolante, tous les personnages sont des caricatures de caricatures. mais ou est passé la verve et le non sens de Terry. c'est terriblement long et ennuyeux, pas de souffle, la parodie est presque inexistante, on se perd dans des allers et retours incompréhensibles, on se souviendra de ce film pour avoir été un somnifère a grand spectacle.
Quel brouillon ! Quelle confusion ! De quoi ravir les intellectuels qui parleront de chef d'œuvre mais qui pour beaucoup sera un véritable supplice pendant 2h12 d'ennui. pas facile de rester jusqu'à la fin de ce film déstructuré, élitiste, et raté.
Tant d'années de galères et de complications de toutes sortes pour ne pondre, en fin de compte, que ça: un film brouillon, confus, bien peu captivant. Hormis quelques scènes qui se détachent du lot, le reste fait bailler d'ennui.