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    L'Homme qui tua Don Quichotte
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    3,2
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    162 critiques spectateurs

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    Jean-Claude L
    Jean-Claude L

    45 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mai 2018
    Un très grand film sur Don Quichotte fait après bien des aventures pour le réalisateur Terry Gilian et qui vous emporte dans une histoire jouée par des acteurs excellents et il faut bien suivre histoire du tournage à voir divertissant
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 novembre 2018
    Un film maudit pour pondre ceci, la mise en scène est médiocrement peu inspiré, aucun moment génial, une histoire lamentable au passage des couleurs désuètes. Le roman de Cervantes est tiré par les cheveux, ça se passait au temps de la renaissance espagnole parlant de satire sociale, puisse s’entrechoquer avec la modernité dans ce film dans le film, les cinéastes se filment pour bien comprendre que c’est une allégorie de la folie. Des histoires de monologues exaspérants et de pauvres fous pendant 2h12 de répétition, j’ai assisté à une affligeante séance ciné. La troupe de troubadours du moyen âge n’est pas mon genre d’humour, une reconquista victorieuse de l’histoire musulmane à la culture inculte, des blagues pourries, un bordel de scénario, les acteurs furent barbants,
    blacktide
    blacktide

    57 abonnés 795 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2018
    Saint (d’)esprit

    Peut-être que les mythes ne devraient jamais devenir réalité ? Peut-être que la légende n’aurait jamais dû se métamorphoser ? Et pourtant, elle est là. Ses corones sur la table, et un couteau planté au milieu. Gilliam a persévéré, a vidé ses baloches pour en faire de la péloche. Un trompe-la-mort, exhumant son œuvre du caveau. Cette quête de Dulcinée « pour tenter de couper court/ à l'avance du temps qui court ». Cet enfant un peu tardif, gardé depuis trop longtemps, dans le placard des rêves traqués. La douleur s’est faite visible, à chaque recoin de la pellicule. Comme si la souffrance de ces années perdues, de ces actes manqués, et de ces fantasmes coupés, était elle-même devenue un récit en fusion avec ce chevalier à la triste figure.

    Edouard Baer en avait merveilleusement capté cette essence dans ses envolées d’ouverture : cette violence dans la création, et ces rêves percutant la réalité. A bat la raison quand la passion domine. Oui, L’homme qui tua Don Quichotte est une œuvre contre les gens raisonnables. Peut-être fallait-il aussi un peu de folie pour se lancer dans un tel projet ? La folie qu’impose la poursuite de ses rêves. Ceux d’un homme perdu dans la Mancha, littéralement, dans la tâche. Une tâche impossible à enlever, même au bout de plusieurs lavages. Une tâche qui n’en est pas une. Elle est là pour ne pas oublier, elle est ce souvenir d’un impossible rêve.

    Des fantasmes sous mescaline, contrebalancées par une démence presque enfantine. Sans doute avait-il retenu les formules magiques de son mentor Cervantès : oui, « Garde toujours dans ta main, la main de l'enfant que tu as été ». Car un homme qui rêve gagne toujours. Quitte à foncer dans des géants pour ne se prendre que des (moulins à) vents : ceux d’un tournage cahoteux, si ce n’est infernal. Inutile d’en rappeler les déboires, d’autres en ont déjà merveilleusement immortalisé les instants. Ce chemin de croix, ponctué de résurrections. « Amour, quand je pense au mal terrible que tu me fais souffrir, je vais en courant à la mort, pensant terminer ainsi mon mal immense. […] Ainsi, vivre, me tue, et mourir me rend la vie. »

    Jacques Brel nous l’avait dit : tout le monde est Don Quichotte. Et Terry Gilliam le premier. L’artiste. Brûlant d’une possible fièvre, et se damnant pour l’amour de son art. Telle est sa quête. Peu importe le temps ou sa désespérance, il lutta toujours, sans questions ni repos. Pour témoigner, ou tout simplement (se) raconter. Vouloir être soi dans un système d’impersonnel. Et de cette machine enrayée, Gilliam en a retiré quelque chose qui ne ressemble plus tout à fait à un film. Une œuvre hybride. Un vivarium d’obsessions où se dérèglent les lettres de la réalité, en consonnes devenues voyelles. Comme si les mots de l’œuvre originale s’étaient empêtrés dans un carambolage d’idées et de regards intérieurs.

    Les adversités sont devenues une sorte de fiction, un réel faisant corps avec son fantasme, son illusion. Le présent se mêle alors au passé, le scénario devient celui d’un réel romancé, et les rôles se substituent aux personnalités. De cadres en cadres, dans le cinéma de l’(ir)réel, les temporalités se mélangent, au rythme des anachronismes, comme autant d’(im)possibles vérités. Puisqu’imaginer, c’est avant tout s’abstraire de la cohérence, balayer les sous titres, et accepter le bordélique. Fuir vers l’imaginaire, vers ce Tideland, ce pays sans merveilles (ou presque), si ce n’est celui de la folie épanouie. Chez Gilliam, la folie n’a rien d’anormale : elle est à la fois ce refuge à la réalité et cette prise de conscience nécessaire. Accepter la folie, c’est s’accepter soi, c’est briser les apparences et enfiler l’armure de son choix.

    Et dans ce cirque de barges, Gilliam dépasse la notion même de mise en abyme, tant il épuise jusqu’à la déviance, son delirium de grandeur manifeste. A la démesure des comportements, et l’absurde des situations, Gilliam exorcise les psychoses populaires : L'Homme qui tua Don Quichotte est une œuvre sur cette société malade (pour ne pas dire folle), une bouffonnerie usant de sa lourdeur pour faire jaillir une forme de vérité. Un cri de rage contre ces Trump et Poutine, contre ces clichés élevés au rang de norme (barbus islamistes, etc.), et contre ce monde sans ambition ni aspirations. Contre cette industrie d’onirisme fictionnel, ou plutôt contre ces financiers qui ne font que produire des cauchemars, des rêves absorbés dans une insipide et impitoyable réalité. Cette même réalité où les rêveurs sont moqués, et les salauds sanctifiés.

    L’excès devient la normalité, et le foisonnement une évidence. Adam Driver et Jonathan Price, tout en zèle, y symbolisent ainsi ce refus du conformisme, et cette hystérie dans la création. Des personnages doubles dans la mesure où Gilliam s’interroge sur son parcours, celui de tout cinéaste, de rêves de jeunesse en idéalisme meurtri. L'Homme qui tua Don Quichotte parle d’un retour aux sources, d’une imagination à réinventer pour renverser le règne du chaos. Tout cela pour aboutir à cette affirmation presque universelle : vas au bout de tes rêves et fais en sortir ce que tu penses être un film.

    Cathartique, L'Homme qui tua Don Quichotte l’est sans aucun doute. Dévoré jusqu'à l'os, des délires pleins les yeux, Gilliam témoigne de cette difficulté de faire un film, et plus encore de sa nécessité. Car le cinéma n’est pas quelque chose que l’on peut abandonner. Il est à poursuivre, à fantasmer, à réaliser. Il sème du rêve dans la tête des gens, et fait de l’impossible une étoile à portée de main. Cœur tranquille, au détour de moulins à vent, voir la vie telle qu’elle est et non comme elle devrait être. Ou bien est-ce l’inverse ? Qu’importe. Qu’il s’agisse d’une armée de douze singes, ou d’un trip acide sans contrôle, Gilliam sait que le cinéma, comme la drogue ou le souvenir, substitue à nos regards un monde qui s'accorde à nos désirs. « Baisers volés, rêves mouvants. Que reste-t-il de tout cela ? Dites-le-moi. Un petit village, un vieux clocher. Un paysage si bien caché. Et dans un nuage, le cher visage de mon passé. » Un film, une œuvre somme, un dernier chaos avant l'aube.

    Insane Saint…
    nessim2010
    nessim2010

    35 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2018
    L’homme qui tua Don Quichotte est connu pour être un film maudis. Entre le décès des acteurs, les catastrophes naturelles qui empêchent le tournage, le procès pour la diffusion du film, le soucis à Cannes et dernièrement l’avc de Terry Gilliam, il a fallu 25 ans pour que ce film sorte. Et rien que pour cette raison, c’est un bon point.
    Terry Gilliam s’est battu pour faire ce film et il n’a jamais abandonné le projet même si ça a du lui prendre 25 ans.

    L’homme qui tua Don Quichotte est au premier regard assez original. L’idée de base est originale (un réalisateur cherche un homme pour jouer Don Quixote et trouve un homme qui se prend pour Don Quixote).

    Puis au second regard, le film est drôle. Jonathan Pryce est très sympathique, et Adam Driver joue son rôle à fond est sera excellent tout au long du film (que ce soit en réalisateur maniaco-dépressif en passant par le blasé de tout, puis l’homme énervé et énervant, pour en gentilhomme pour finir en véritable dingue... il passe par tout les rôles et ne se plante jamais).

    Puis, au troisième regard, le film est compliqué. On ne sais plus vraiment si on n’est dans la fiction ou la réalité. On ne sais pas si on est dans un rêve ou dans un souvenir. Avec un vrai Don Quixote qui vit de vrais aventures avec de vrais situations et un Toby qui veut réaliser son film. Dans une scène, On se croit vraiment dans une comédie, une trentaine de personnages joue un film et c’est précisé et pourtant il n’y a pas une caméra, on a vraiment l’impression que c’est réel.

    Enfin, au quatrième regard, ce film est poétique. Je me suis rendu compte à la dernière partie (les dernières 45 minutes) que le film était beau. Que ce soit par rapport au décors (les décors sont vraiment magnifiques, un côté très moyen-âge mélangé a un peu de contemporain). Que ce soit par rapport aux acteurs. Jonathan Pryce est excellent pour un homme de son âge, je l’ai dit juste avant mais Adam Driver est très bon pour le rôle de Toby et de Sancho et Olga kurylenko se débrouille bien mais seulement vers la fin du film mais c’est aussi Joana Ribeiro (actrice encore inconnu mais plus pour longtemps) qui a du mal au début mais qui se débrouille de mieux en mieux tout au long du film. Ou que ce soit pour le mélange fiction-réalité et parfois les deux ensemble. Et la fin est tellement réussi, je ne vais pas aller dans les détails pour ne pas le gâcher aux autres mais c’est une très belle histoire.

    Il y a encore certaines choses que je n’ai pas comprise et j’ai besoin de le revoir dans quelques mois pour avoir un meilleur avis mais aujourd’hui je peux dire que l’homme qui tua Don Quichotte est très bon et ces 25 ans de travail sont mérités. Bravo !
    ZOC
    ZOC

    52 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 septembre 2022
    Don Quichotte n'a pas le scénario le plus abouti dans la filmographie du réalisateur de nombreux chefs d'oeuvre. Mais Maître Gilliam arrive toujours à nous emporter avec une mise en scène et une direction d'acteurs magistrales. Ne boudons donc pas notre plaisir.
    Fabien S.
    Fabien S.

    541 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2019
    Un excellent film de fantastie et d'aventure. Adam Driver incarne un réalisateur qui fait un long métrage sur Don Quichotte.
    Kiwi98
    Kiwi98

    260 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2018
    Outre son aspect fantasque et son allure de capharnaüm cinématographique, la filmographie de Terry Gilliam s’est toujours focalisée sur une thématique particulière, celle de la libération de l’homme par la voie de l’imaginaire. Créateur rocambolesque, l’ex-Monty Python n’a de cesse de filmer des personnages bousculant leurs esprits au-delà de leurs limites, disposant d’une certaine condescendance vis-à-vis de la folie. Et à ce titre, « L’Homme qui tua Don Quichotte » pouvait s’attendre comme son zénith, autant que la simple idée de le regarder nous procure une certaine peur. C’est un fait, on aurait adoré ici contempler l’œuvre ultime de Gilliam, tant l’histoire de ce film a fait de lui un véritable mythe de cinéma. Et cela pose une question : comment être à la hauteur de telles attentes ? Dans le cas de « L’Homme qui tua Don Quichotte », il est pratiquement impossible de regarder le film sereinement, tant il est hanté par vingt-cinq années de poisse et de méchef. Et c’est là que l’on pense au pire : le film peut être grandiose, comme il peut être médiocre, mais ça n’est qu’un film, qui quoi qu’il en soit ne peut égaler son propre mythe.

    Et finalement, on ne peut s’empêcher de ressentir une légère frustration rien qu’en se retrouvant face à ces images matérialisant cet ovni de cinéma. Mais on ne peut également s’empêcher de penser que Gilliam s’en sort, in fine, avec superbe. L’humilité du bougre n’a d’égale que la portée de son délire, à la fois halluciné et hallucinant. Plus que jamais, il fait ce qu’il veut de son spectateur. Il le manipule, lui montrant des choses qu’il ne pensait pas voir, lui laissant ressentir tout l’amour qu’il porte à ce mirage de cinéma. Quelque part, nous aimons « L’Homme qui tua Don Quichotte » parce qu’il s’agit là d’un film réalisé avec un amour incontestable. D’ailleurs, Gilliam n’hésite pas à s’incarner à travers le personnage de Toby, joué par Adam Driver, un jeune réalisateur ayant laissé ses rêves derrière lui pour désormais s’y replonger. À juste titre, le long-métrage se montre passionnant en nous montrant quelques séquences d’une adaptation de « Don Quichotte », que le personnage de Toby a réalisé pour ses études. Et autant le dire d’emblée, ce film à l’air sublime. On aimerait en voir plus tant ces rush tiennent du génie. Cependant, il n’en sera rien, et c’est ainsi que Terry Gilliam se plait à nous frustrer davantage, en nous montrant un film dans le film, ne cessant jamais vraiment de filmer l’invisible en créant le non-film de son mythe.

    Frénétique, « L’Homme qui tua Don Quichotte » est un film possédé par le désir du cinéma, traquant les rêves de son personnage principal, comme ceux de son réalisateur, laissant de coté la réalité. Forcément, Gilliam ne peut s’empêcher de flirter avec la caricature ainsi qu’à l’humour lourdaud et autres moments inégaux. Il met en scène un Don Quichotte immoral, et fait même de cette immoralité le principal propos de son film : la folie est le meilleur argument pour s’offrir la liberté d’importuner en toute impunité. Et c’est là que « L’Homme qui tua Don Quichotte » nous laisse savourer sa totale réussite. Le film n’est pas à la hauteur de son mythe. Il n’est pas benoitement grandiose, ni magistralement médiocre, mais simple, humble, et fidèle à l’esprit de son auteur. C’est un film sincère, laissant l’honneur couler dans ses veines, et la cruauté de sa réalité s’accrocher à ses rêves. Parce qu’aucun film n’égale un fantasme, « L’Homme qui tua Don Quichotte » n’est pas fait d’illusions, mais de chimères. Et d’idées aussi, beaucoup d’idées…
    Vador Mir
    Vador Mir

    255 abonnés 774 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 janvier 2019
    Terry Gilliam a tué Don Quixote. Effectivement. Quelle déception ! Un film attendu, pourtant plein de promesses. c'est lourd et ennuyeux.
    Don Quixote de la mancha aurait du rester à l'état de film culte n'ayant jamais été fait, comme le Dune de Jodorowsky ou le Napoléon de Kubrick. Au lieu de cela le charme est rompu et Gilliam nous livre son plus mauvais film.
    Triste.
    Anne M.
    Anne M.

    69 abonnés 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2018
    De nos jours en Espagne, Toby participe à la réalisation de publicités, sous l’égide de son patron. Celui-ci, marié à une femme volage est sur le point de signer un gros contrat avec un russe fortuné.

    Au milieu du tournage, Toby retrouve le village où dix ans auparavant il avait tourné un film de fin d’études avec des acteurs issus du cru « l’homme qui tua Don Quichotte ».

    Il réalise que son intervention d’alors a perturbé de façon durable la vie de plusieurs habitants du village. L’acteur qui jouait Don Quichotte est persuadé d’être réellement le chevalier médiéval. Les circonstances entraînent Toby et « Don Quichotte » dans une cavale qui devient progressivement de plus en plus fantasque et proche du roman de Cervantès.

    Terry Gilliam nous entraîne dans un véritable voyage cinématographique onirique, aux frontières du rêve et de ses mécanismes, dans des décors picaresques et baroques.

    Je ne me suis pas ennuyée, mais laissée transportée dans les méandres de l’imagination du réalisateur, souvent cocasses, aussi tragiques. Sans portant comprendre les enjeux réels du film, hormis son grain de folie.

    Mon blog : larroseurarrose.com
    Padami N.
    Padami N.

    60 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2018
    un bon Terry Gilliam, surtout la seconde partie beaucoup 'd'autoderision au début et de la folie à la fin. inresumable....
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    347 abonnés 1 776 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 avril 2020
    Ce genre de film est vraiment le type même que je déteste. Ceux qui parte dans tous les sens on ne sait pas trop pourquoi. A un point, que même maintenant je ne vois pas où le réalisateur voulait en venir. Il y a peut-être un sens spirituel à tout ça mais je ne l’ai pas saisie. C'est un mélange entre Aventure et Fantastique. La quête de ce réalisateur dans son moi intérieur pour retrouver celui qu’il était dans sa jeunesse avant de devenir cet homme désabusé par la vie. Malheureusement c’est un acteur que je n’apprécie pas vraiment avec Adam Driver qui va avoir ce rôle. Je n’arrive pas à accrocher avec le jeu du grand méchant de STAR WARS. A l’image de MOTHER!, L'HOMME QUI TUA DON QUICHOTTE pourra être une révélation pour certain pour ça ne le sera pas pour moi.
    Aaaarrrrrgh
    Aaaarrrrrgh

    22 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2019
    Après tant d'années, en conséquence d'un échec cuisant, Terry Gilliam est enfin parvenu à adapter Don Quichotte, bien à sa manière. Je ne comprends pas qu'on puisse autant critiquer négativement un film aussi beau et généreux... Les notes qu'il a reçu sont, je trouve, assez honteuses. Pourtant le casting est parfait: entre autre, Adam Driver est comme toujours excellent (il est en fait, le Terry Gilliam de l'histoire) et Johnatan Pryce, habitué du réalisateur, transcende l'œuvre par la douce folie de son personnage. Les personnages sont bien écrits et sont tantôt drôles, tantôt touchants. Le scénario n'est pas en reste, puisque s'il n'est pas bien conséquent, il est en revanche maîtrisé et offre de beaux instants de divaguations. Mais si le scénario est bien mis en valeur, c'est que la réalisation est seulement extraordinaire. C'est une orgie visuelle mêlant plans larges somptueux sur l'environnement, scènes boursouflées aux détails hallucinants, plans terriblement suggestifs (plan montrant l'éolienne surplombant le moulin), amour du bricolage, références innombrables au théâtre et scènes plus intimistes entre des personnages hauts en couleur. Le tout donne un spectacle grandiose, certes imparfait, notamment dans son rythme, mais aussi par certains tics de réalisations datés (donnant par ailleurs un vrai cachet au film), achevé par une conclusion magnifique.
    Shannon.D
    Shannon.D

    27 abonnés 167 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2021
    Un film qui a un peu de mal à démarrer et peu intéressant dans sa première partie. Assez bordélique dans son ensemble, le film se repose essentiellement sur son action, mais une nette amélioration apparaît dès la seconde partie tant au niveau de l'histoire que de la réalisation. Ce n'est pas un film exceptionnel et la seule chose qui séduit réellement est le jeu d'acteur d'Adam Driver. Un bon divertissement assez oubliable.
    Travel S
    Travel S

    14 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2018
    Il y a certains réalisateurs que j'ai découvert tard ou pour qui je n'ai vu que très peu d'oeuvres. N'ayant vu que L'armée des 12 singes et Las Vegas Parano, Terry Gilliam fait donc partie de ces réalisateurs dont je ne connais pas vraiment leur travail. Malgré mon envie de voir chacune de ses réalisations, je n'ai jamais réellement pu m'y intéressé !

    Et même si il est clair que j'ai toujours entendu du bien comme du mal de Terry Gilliam, j'ai particulièrement aimé les deux seuls films que je connaissais du cinéaste, avant de voir L'homme qui tua Don Quichotte.

    Premièrement la genèse de ce projet qui a été un vrai calvaire à finaliser, durant 25 ans, m'a toujours paru incroyable.
    L'envie inébranlable de Terry, pour réaliser cette oeuvre et sa détermination d'y arriver est remarquable, je trouve.

    Alors que dire de cette adaptation de Don Quichotte ?

    Personnellement, malgré quelques défauts, j'ai trouvé cette oeuvre bourrée d'originalités et d'une qualité de réalisation magnifique ! Certains plans sont incroyable. La photographie est superbe. La composition de Roque Baños colle parfaitement à l'univers du film.
    Le cinéaste des Monty Python nous embarque dans une aventure totalement prenante pendant le tournage d'une publicité, proche du lieu où le personnage principal (Adam Driver) avait tourné, il y a quelques années, un film sur Don Quichotte.

    Le film est très identifiable au genre du réalisateur, où réalité et imagination se mêle et s'entre-mêle à merveille. La direction des acteurs est excellente. Adam Driver est toujours très convaincant dans son rôle, mais Jonathan Pryce est encore plus incroyable. Olga Kurylenko ne m'a jamais captivé cependant mais dans son long métrage, je l'ai trouvé plutôt bien dans son rôle. Joana Ribeiro est une découverte pour ma part et j'ai beaucoup aimé son interprétation.

    Personnellement, le film m'a vraiment agréablement surpris et la construction du récit est pour moi, son gros point fort !

    L'univers de Terry Gilliam est vraiment unique je trouve !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 février 2019
    Au final, après toutes ces histoires autour de la tenue même du projet, je ne sais pas s'il faut crier "au génie" ou si on a devant nous un pétard mouillé... On sent que les scènes ou le développement de l'histoire auraient dû être différents, et qu'ils ont fait avec les moyens du moment pour nous fournir ce résultat là... c'est tellement dommage ! A des moments, on rentre enfin dans l'histoire pour se désintéresser complètement la scène suivante. C'est frustrant ! J'aurai préféré ne pas avoir vu ce film.
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