Avis sur RoboCop

Robocop premier du nom faisait partie des films de mon enfance, et je dois dire que j'attendais ce remake avec impatience, mais surtout avec appréhension. Résultat des courses? Je crois bien que je pourrais en parler des heures durant, et que je ne m'en lasserais jamais. En effet, voila un excellent remake que ce Robocop, mais aussi un superbe film doublé d'un divertissement d'extrême qualité. Voila peut être la surprise de ce début d'année 2014, et surement l'un des meilleurs films du mois de Février.
Dès le début, la surprise. Tout en voyant le symbole du lion de la Metro Goldwyn Mayer apparaître à l'écran, on ne peut qu'être surpris par la voix spéciale de Samuel Jackson qui prend la place du rugissement mondialement connu de ce fauve symbolique. Si vous préférez, ce lion, c'est celui que l'on aperçoit au début de chaque James Bond, et avant le générique de nombre d'autres films très célèbres ou en passe de le devenir, tout comme ce Robocop. Puis, on aperçoit Jackie Earl Haley sans un cheveux sur le crâne, et ceux qui l'auront connu pour ses rôles dans Watchmen et Freddy comprendront le choc que cela fait de le voir chauve, lui qui a une expression faciale si particulière. Bon, y a pas à dire, il est toujours aussi impressionnant devant le grand écran, notamment en militaire sans âme et sans coeur condamné à être un bad guy du film sur un point de vue comportemental. Le ton ironique des informations du premier film est toujours présent, et c'est Jackson lui même qui reprend le rôle des deux journalistes au grand sourire lorsqu'ils annonçaient de mauvaises nouvelles. Notre vision du journal télévisé à changé, tout comme notre pensée et notre conception de la machine en général, ce qui m'en fait venir à Robocop lui même, et qui est, ne l'oublions pas, l'intérêt principal de cette ré-adaptation de l'homme de fer. Il est clair que la psychologie du personnage l'emporte sur l'action et sur la vengeance, et ce dès les premiers instants où l'on aperçoit pour la première fois notre héros. Et c'était justement cela qui manquait au premier opus : la psychologie. Mais attention, je ne dis pas que ce véritable film culte était bête ou basique, non, je dis seulement qu'il aurait gagné avec quelques notes d'humanité en plus. Car oui, on ne se concentrait pas assez sur l'homme comme dans cette nouvelle version, mais un peu trop sur la machine qui voulait devenir un homme. Dans ce remake, c'est plutôt l'homme qui ne veut pas être une machine, et qui se bat contre le contrôle de ceux qu'il considère comme ses geôliers. Et personnellement, c'est un message que je trouve certes basique et surfait, mais extrêmement joli et bien traité, à l'image de la famille d'Alex Murphy qui trouve ici son importance, et qui n'est pas exclue du flm après les 30 premières minutes comme s'amusait à le faire Robocop second du nom. Là, sa femme et son fils ont une réelle importance et servent aussi à le rattacher à sa part d'humain et font que, même lorsque l'on a une machine sous nos yeux, on pense être face à un humain. Comme je le disais précédemment, la psychologie est beaucoup plus approfondie que par le passé, et le métrage n'est plus une histoire de vengeance certes passionnante, mais plutôt classique. Robocop punira tout de même ceux coupables de sa mort, mort d'ailleurs moins intense, cruelle et marquante que précédemment, mais il ne le fera que vers la fin. Ma critique sera longue, car j'ai beaucoup d'autres choses à dire sur ce Robocop ( 4 ), et c'est pourquoi je vous invite à vous rendre sur mon blog en cliquant sur le lien ci dessous.

Eh ben eh ben ... Il aura fallu attendre 3 mois entre la sortie française et la sortie belge du film pour enfin le visionner ! Autant dire que ça a été long . Avant toute chose, je dois avouer que je n'ai jamais été un grand fan du Robocop de Paul Verhoeven, bien que je reconnaisse qu'il a eu quand même une très bonne idée en inventant un film relativement original à son époque . Et franchement, j'ai énormément apprécié ce "remake" et pour pas mal de raison . Pour parler visuel, le titre est une très bonne surprise mêlant une image et une réalisation visuelle réussie à des effets spéciaux bien présents et bien gérés . Et tant qu'on y est, le nouveau costume de Robocop est très classe ( bonne idée d'avoir choisi la couleur noire ) . Le casting y est plus qu'alléchant ( Michael Keaton, Samuel Lee Jackson et ( surtout ) l'excellent Gary Oldman, sans oublier les autres très bonnes prestations ( Joe Kinnaman est parfait dans le rôle, ainsi qu'Abbie Cornish, naturelle et fort convaincante ) . Pedro Bromfman ( dont je n'ai jamais entendu parler ) compose une partition qui se même habilement au style sonore du film, électronique et mécanique pour un excellent résultat ! Mise en scène et scénarios y sont tout aussi réussis que le reste . Ce que j'ai particulièrement aimé dans ce film, c'est le fait qu'il jongle superbement entre scènes d'émotions très abouties, bien prenantes et scènes d'action bien présentes sans trop empiéter sur le reste . Nous avons donc ici ce que je considère comme étant le remake parfait ! Toute fois, je ne peux lui accorder la note maximale à cause de certaines minuscules fausses notes ( la fin, trop rapide, à la limite esquivée ainsi que le "show télévisé" un peu trop présent ) ... Mais ces erreurs ne prendront jamais le dessus sur cette très bonne réussite !

RoboCop : Une très bonne nouvelle vision et version du classique du cinéma des années 80. Vraiment, ce remake n'a rien a envié aux précédents car il a su gardent l’univers et le conflit des anciens films (avec la manipulation et la folie de OCP…). Mais, avec cette nouvelle vision, c’est le coté humain et famille de Murphy qui est l’intérêt du film. Alors que les anciens opus étaient la criminalité à outrance. Et je trouve que ce n’est pas plus mal car comme ça, on n’a pas l’impression de voir un simple copier-coller : c’est assez différent. Ensuite, le coté violent qui faisait la marque de la série est moins prononcée que les anciens, question d’époque. Et malgré qu’on voie le cerveau et le corps de Robocop, c’est moins impressionnant car c’est des effets spéciaux qui sont certes très bien fait mais cela reste des effets spéciaux. Parlons-en de la réalisation qui est franchement très soignée. Les effets spéciaux sont tops, l’armure de Robocop très classe. Et puis, les scènes d’actions sont bien sympas, un peu trop « jeux vidéo » peut être mais elles sont utiles et efficaces. Et pour finir, le casting est en béton : Joel Kinnaman, Gary Oldman, Michael Keaton, Abbie Cornish, Samuel L. Jackson… Et ils sont tous très convaincants et en fond pas trop : ça c’est bien. Donc voila, j’ai bien aimée le scénario avec tout le coté social qui est parodié et la manipulation abusé des nouvelles technologies… De plus, il y a pas mal de clins d’œil aux anciens et ça fait plaisir (le thème musical, l’ancienne armure, les gros robots…). Ce qui permet d’avoir un remake très réussit, ils n’auraient pas fait mieux. Et c’est bien car il salie pas l’image des classiques qui était les anciens. Vivement une suite si elle est aussi bonne.

N'en déplaise à certains, j'ai largement préféré ce remake que l'originale. En effet, je trouve que ce "Robocop" empreinte des chemins bien plus intéressants que l'ancien. Les acteurs sont bons, les effets spéciaux vraiment très réussis et les scènes d'action assez bien foutus (sauf celle dans le noir qui est un peu raté). Mais la grande qualité de ce film, c'est l'aspect psychologique de Alex Murphy. On voit bien qu'il souffre, qu'il ne veut pas être là... Le film parle aussi de la "robotisation" et là aussi c'est réussi ! Mention spéciale pour la musique qui est étonnamment bonne ! Bon biensur, ce n'est pas non plus un chef d'œuvre de la S-F, il y a quelques longueurs et l'absence de violence physique déplaira surement au fan de l'ancien. Mais pour moi, ça reste un petit coup de cœur inattendu !

Très bon ce remake de Robocop . L'histoire tient bien la route . Je l'ai même trouvé mieux que les originaux peut être parce qu'il on très mal vieilli.. Les acteurs sont bons , l'action et la et les effets spéciaux sont bien faits aussi ..

Ça c'est un remake qui a de la gueule ! Alors oui, il y a toujours des grincheux qui viendront cracher sur le film, disant que c'est un scandale d'avoir touché au film culte de Paul Verhoeven blablabla... Que grand bien leur fasse. J'adore le film original de Verhoeven et je dois dire que José Padilha a fait un travail absolument remarquable sur ce remake qui est vraiment excellent. Le scénario est remis au goût du jour et garde les grandes lignes du premier film. De plus, il a le mérite de poser et de soulever des questions qui sont on ne peut plus d'actualité aujourd'hui. Les équipes techniques ont fait un travail absolument génial sur le design de ce RoboCop tant sur l'armure que sur ses équipements (armes et moto) ainsi que sur les autres machines (E.D. 209 et les autres cyborgs). Côté acteurs, Joel Kinnaman campe un RoboCop absolument parfait, que ce soit dans sa gestuelle ou dans ses expressions faciales, Gary Oldman est très bon également dans le rôle du créateur de RoboCop et Michael Keaton campe avec beaucoup de finesse le patron de l'O.C.P, conglomérat militaro-industriel et initiateur du projet RoboCop. Les autres acteurs sont bons également (Samuel L. Jackson, Abbie Cornish, Jay Baruchel et Jackie Earle Haley) et la réalisation de Padilha est totalement maîtrisée et nous offre des scènes d'action excellentes. En même temps, le réalisateur brésilien avait prouvé avec Troupe d'élite 1 et 2 qu'il savait filmer des scènes d'action musclées. Le seul défaut que je ferais au film, c'est qu'il n'utilise pas assez la musique original qu'avait composé Basil Poledouris sur le premier film. On l'entend à 2 ou 3 courts moments mais j'aurais tellement aimé qu'il l'utilise à fond (mais ce serait chipoter). Bref, ce RoboCop version 2014 est une très bonne réussite et prouve que tous les remakes qui sortent sur nos écrans ne sont pas tous à jeter. Il en est le parfait exemple et j'espère vraiment qu'une suite verra le jour. Un très très bon film.

RoboCop est l’exemple parfait du reboot réussi. José Padilha y reprend l’essence du personnage tout en apportant sa touche et un nouveau point de vue sur l’histoire. Malgré tout, difficile de ne pas voir les défauts de son long-métrage comme des personnages secondaires inutiles, l’absence d’humour et quelques effets numériques ratés.

Lisez la critique complète sur le blog de Marvelll.

Difficile de succéder à Paul Verhoeven, mais José Padilha s'en tire très honorablement. Il est parvenu à adapter Robocop avec les standards d'aujourd'hui, et son héros ressemble parfois à un certain Batman.
C'est sombre, philosophique, véreux, scientifique, et malheureusement (?) visionnaire. Mais c'est aussi une histoire qui fait la part belle à l'épouse de Murphy, et ça c'est totalement inattendu et c'est tant mieux.....

Un remake (encore un : les scénaristes sont-ils à ce point à court d'imagination ?) du Robocop de 1987. Comme je ne me souviens plus bien de cette "antiquité" (!), j'ai bien aimé me replonger dans cette histoire futuriste tout à fait invraisemblable (sauf peut-être dans très, très longtemps). Le scénario, bon, je l'avais en tête. Par contre j'ai trouvé intéressante la manière dont la personnalité de Murphy était étudiée, tantôt humain sensible, tantôt robot sans état d'âme. A part ça, bon eh bien, c'est surtout un bon film d'action avec tous les ingrédients habituels que je ne vais pas encore énumérer, et aussi pas mal d'effets spéciaux très bien faits (mais c'est devenu tellement banal en 2014...). Un bon film donc, prenant, mais sans grande surprise quant à l'issue finale qui nous prédit une suite et une re-suite sans doute un peu plus tard.

Très agréable surprise que ce reboot de l'inimitable "Robocop" de Verhoeven. Le jeu d'acteur est excellent et les effets spéciaux surprenants, de plus le parti pris du réalisateur d'insister sur l'aspect humain du personnage fait mouche. En effet, on ne s'apitoie pas plus que cela sur le sort d'Alex Murphy dans le premier opus tandis qu'ici la personnalité du héros ainsi que son environnement familial ont une place considérable dans le métrage. Très bonne pioche qui permet de renouveler véritablement la franchise et d'apporter un vrai plus à l'original. L'ensemble ensuite est très réussi, que ce soit au niveau du scénario, de l'ambiance ou de la réalisation. Un reboot utile pour le coup et maitrisé, un bon moment de ciné.

Plus je le vois et plus je l'aime ce film!
J'aimerais tellement qu'il y ait plus de films de ce type!

Je suis de la génération du premier Robocop. Ce fut un de mes premiers films (violent) au cinéma. Ce remake est réussie même si l'histoire est un peu différente mais les technologies nouvelles donnent une nouvelle dimension à l'histoire. J'ai bien aimé.

Aucun rapprochement possible avec le précédent, ce Robocop est juste trépidant, intéressant, et plein d'action.
Des images numériques à couper le souffle, dont certaines répugnantes, ce film est à déconseiller aux enfants.

Remake du superbe film de science-fiction de 1987, ce nouveau RoboCop est largement à la hauteur de son aîné. L'environnement est cette fois-ci beaucoup plus futuriste avec de gros robots bipèdes et des exosquelettes qui se promènent et font la loi dans la rue, peinture qui n'est pas sans rappeler le début d'un certain Metal Gear Solid 4 ! Quelques acteurs connus arborent fièrement leurs rôles, améliorant la qualité du film : Gary Oldman incarne le scientifique qui a conçu et qui s'occupe de RoboCop (la relation entre les deux est très intéressantes car très proche de celle entre Jodie et Nathan Dawkins dans Beyond two souls), Michael Keaton joue parfaitement le rôle du dirigeant de la société qui est pour une création mi-robot mi-humaine mais qui va finalement vouloir contrôler RoboCop, et on retrouve même Samuel Jackson dans le rôle du journaliste télévisuel du futur, que l'on voit plusieurs fois (notamment au début et à la fin) durant le film, montrant une fois de plus l'influence des médias dans la société avec une ressemblance frappante avec le présentateur eu dernier Devil may cry. Joel Kinnaman interprète un RoboCop assez différent du premier film mais non moins intéressant : cette fois-ci victime d'une explosion de sa voiture, il ne lui reste presque plus que son visage et ses poumons, que l'on peut voir en mouvement quand on lui enlève son armure aux côtés de sa trachée artère, fresque encore plus morbide que le sang qui gicle dans le film original. RoboCop est aussi moins docile et plus extraverti, il a d'abord peur de ce qu'il est devenu et n'hésite pas à se rebeller et n'en faire qu'à sa tête pour retrouver qui l'a tué et se venger des corrompus de la police. Sa femme et son fils sont également largement plus présents : une des plus belles scènes se situe quand il retourne les voir, ne pouvant bien évidemment pas rester longtemps et donc ne pas prendre le temps de regarder ses matches avec son fils. Si sa femme était partie refaire sa vie dans l'original, elle a ici un rôle déterminant et voulant pousser la société à libérer Murphy de son fardeau, donnant au film une dimension d'autant plus humaine. RoboCop n'est pas tout de suite fort comme dans le premier film mais apprend à le devenir, il ne tire pas si bien au début et ne sait pas contrôler ses émotions. Son design fait plus futuriste, il a une certaine classe quand il devient noir et la grosse moto qu'il contrôle le met encore plus dans la peau d'un héros qui va d'un point à un autre, référence directe à Batman. Le film est également plus orienté action mais la science fiction reste très présente et la superbe réalisation technique (notamment la gestion des écrans digitaux par les personnages) marie le tout avec beaucoup d'efficacité, seule la fin est peut-être un peu vite expédiée. Un des meilleurs remakes de film des années 1980 !!

C’est le cinéaste José Padilha qui a été choisi pour rebooter la célèbre franchise mettant en scène le policier mi-homme mi-machine. Il a donc la lourde tâche de succéder à ce monument culte de la science-fiction. Lui-même fan de la première heure, le réalisateur a préféré garder l’âme de l’œuvre originale et signer une nouvelle lui rendant hommage plutôt que d’offrir un simple blockbuster sans vie et intelligence. La structure du film reste donc globalement la même mais des différences se font notamment ressentir dans l’identité même de Robocop. Son corps, gravement endommagé par son accident, est dorénavant maintenu en vie grâce à la machine à l’inverse de son ainé qui placé simplement le cerveau du présumé défunt dans une machine. Ce changement, bien que léger, apporte néanmoins au personnage un côté beaucoup plus humain. Alex Murphy (Joel Kinnaman) est dorénavant instable vis-à-vis des autres robots alors que c’était de nouveau tout le contraire dans l’œuvre de 1987. Des différences se font également ressentir cette fois au niveau du rythme avec des scènes d’action beaucoup plus nerveuses. En contrepartie le film perd en violence car il vise ici un public plus large que par le passé. Côté acteurs, nous sommes face à un prestigieux casting regroupant aussi bien Gary Oldman, Michael Keaton ou encore Samuel L. Jackson dans un rôle tout à fait jubilatoire. Ce film permet également d’éclairer le talentueux Joel Kinnaman qui tient ici le rôle-titre. Malgré le mauvais accueil des puristes qu’a reçu le cinéaste dès le lancement du projet et la mainmise constante des producteurs, José Padilha parvient donc à nous offrir un opus plus humain, plus dynamique et tout aussi intelligent qui sera une très bonne base pour une nouvelle trilogie.