Adapté du premier roman, « Laisse-moi entrer » (2004), écrit à 36 ans par le Suédois John Ajvide Lindqvist, le film est faussement intellectuel (il a obtenu de nombreuses récompenses internationales, dont le grand prix à Gérardmer en 2009), à limite du grotesque, en mélangeant film social [se déroule, en hiver, dans une banlieue triste de Stockholm) dans les années 1980 (Leonid Brejnev, encore au pouvoir en U.R.S.S., apparait à la télévision] et film de genre (faussement moderne) : entraide entre un adolescent blond de 12 ans, Oskar, élevé par sa mère divorcée, harcelé à l’école (où il est surnommé Porcinet) et sa voisine d’appartement, nouvellement arrivée, Eli, 12 ans, vampire ; malheureusement, la mayonnaise ne prend pas et cela dure 1h54, le réalisateur se contentant de créer une ambiance au détriment de l’intrigue.
Pour mémoire, le titre français fait référence au mode de communication entre les 2 adolescents.