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Attigus R. Rosh
194 abonnés
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3,5
Publiée le 17 février 2020
Morse est un bon film. Je l'ai vu après Let Me In, son remake américain et rétrospectivement, je réalise à quel point le remake (certes, pas mauvais du tout) a énormément repris l'original. Très loin des films de vampires jouant sur la romance pré-pubère ou à l'inverse sur de l'horreur à 100%, ce film-ci tendrait plus sur du drame. Il y décrit l'amitié entre un enfant esseulé et malmené à l'école et une fille subissant la condition de vampire (et dans la nécessité de tuer pour se nourrir). L'histoire est extrêmement crédible (une fois évidemment que l'on fait abstraction de l'existence des vampires). La relation entre les deux protagonistes est très attachante et les difficultés du jeune garçon (que ce soit à l'école où il est brutalisé ou à la maison où il est complètement livré à lui-même) sont malheureusement le pain quotidien de certains enfants. La présence d'hémoglobine n'est pas forcée mais rend la crudité de certaines scènes assez frappante. Le climat glacial dans lequel se déroule l'intrigue rajoute à l'horreur du film. Les deux jeunes acteurs (Lina Leandersson et Kare Hedebrant) jouent très convenablement. Dans le registre du fantastique / horreur, ce film se situe à part.
Sur fond de paysage de glace, il n'y a pas goût, le sens de l’intrigue semble irréel, une histoire glauque vampirique sur la nature démoniaque humaine pour la compréhension finale.
“Låt den rätte komma in� (�Morse�) coche les cases à la mode. Harcèlement à l’école de la part d’une bande de fachos en culotte courte, et théorie des genres sont à l’honneur, tout en gommant la pédophilie du roman pour des raisons d’audience. A la lecture du synopsis il a de quoi s’inquiéter, surtout en présence d’un réalisateur dont l’essentiel de l’oeuvre se trouve dans des feuilletons de la TV suédoises. Coup de théâtre, Alfredson réalise un grand film. Avec des prises vues qui vont constamment à l’essentiel grâce au style d’une sobriété presque minimaliste (malgré les deux travellings au ras du sol et les vues en hauteur qui semblent prises d’une grue) donnant une lisibilité incontestable à l’ensemble. En respectant le mythe, mais en ne cherchant ni suspens, ni contre pied, lentement le déroulé sans surprise, offre pourtant une tension à la fois poétique et sentimentale, sans se perdre dans un sentimentalisme à deux balles. Dans cette banlieue de Stockholm plus glaciale qu’en vrai (le film est tourné à Luleå, à 100 km du cercle polaire), figée dans la nuit et son décor neigeux presque immaculé, se développe le récit émouvant et poétique d’un amour impossible entre une immortelle et un mortel. Le clin d’œil de la fin et son bisou ferait presque croire à un très tendre et très triste conte de Noël. Les morts et le sang en plus. Malgré quelques erreurs de script et un léger enlisement au milieu du film, l’attention reste permanente, avec la coupable impression de supporter sans réserve cette différence vis à vis des autres humains, aussi macabre et sanglante soit-elle. C’est dire si Tomas Alfredson maîtrise son sujet par la grâce d’une réalisation épurée qui magnifie cette étrange histoire d’amour entre deux enfants, parfaitement interprétés par Lina Leandersson et Kåre Hedebrant. A la fois le meilleur film de vampire, mais aussi d’ados, de ces vingt dernières années.
Encore une histoire de vampires me direz-vous? Et bien non pas du tout, on est loin des standards hollywoodiens à grand coup d'effets spéciaux en veux-tu en voilà jusqu'à l'écœurement pour rassasier le spectateur de sa soif de sang. Morse, plus qu'un film d'épouvante, est une œuvre empreinte d'une douce et cruelle paradoxale mélancolie qui vous transportera au tréfonds de l'âme humaine dans le destin croisé de deux adolescents dont la place n'est pas ou plus dans ce Stockholm déshumanisé, baignant dans une atmosphère désespérante sans limite. Ici, le monstre n'est pas celui que l'on peut croire mais plutôt cette ville morte et sa population désabusée qui n'offrent plus une once d'espoir. La rédemption, l'Amour avec un grand A, se vit dans la relation de ces deux êtres qui n'ont d'autres choix que de se soutenir mutuellement pour survivre au fardeau que la vie leur a imposé. Ce long-métrage est d'une pudeur infinie qui malgré quelques scènes difficiles ne pourra vous laisser insensible.
Une très agréable surprise dans un domaine loin d'être évident. L'ambiance sombre des pays nordiques accompagne idéalement cette oeuvre, où la violence est utilisée avec parcimonie mais d'une efficacité redoutable ! La relation entre les personnages principaux est également prenante et on ne peut que saluer le talent des jeunes acteurs.
Un film long et moyen qui ne donne pas envie aux spectateurs de le voir. Film d’horreur mais qui fait pas peur. Le style scandinave est moche en terme de mise en scène, couleurs et physiques des personnages. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 2/5
Un petit chef d'oeuvre dans sa catégorie . Déconseiller aux moins de 12 ans me parais normal aux vu des scènes présentes mais magnifique film fantastique et très bons acteurs.
ce film pourrait et aurais pus avoir du potentiel et aurai pus faire passe le message de "harcèlement" mais cela dis nous sommes ininterrompue dans l'histoire d'amour et d'amitier de jeunesse par les scène abominable et crue de meurtre violent. Ce film n'est clairement pas adapter au enfant de plus de 12 ans, cela doit etre de base un film fantastique mais celon moi c'est plus un film d'horreur et d'angoisse. le seul truc de fantastique c'est lspoiler: a fille vampire . le message que fait passer ce film sur le harcelement et de ce rebeler, de ce défendre et de riposter et surtout de ce venger carspoiler: la fille vampire a la fin l'incite a tue des gens qu'il n'aime pas pour qu'elle puisse se nourire . cela etant dis le seul et l'unique point positif de ce film et l'amour que son pere apporte et a apporter spoiler: jusqu'au dernier moment, il tue pour elle, ce brul le visage a l'acide pour elle, et perd sa vie et se tuant pour la nourire.
Filons, skions, glissons vers la Suède avec une petite pépite de cinéma fantastique qui sera le grand coup de cœur de ceux qui recherchent un vent d’air frais dans un genre si codifié. Je vous parle de Morse, film de Thomas Alfredson sorti en 2009 récompensé à Toronto ainsi qu’à Gérardmer. L’histoire, je vous laisserai la découvrir car j’en ai déjà presque trop dit. Mais il y a une chose à savoir. Tout tout tout est parfait dans ce conte pas du tout pour enfants. L’interprétation est au petits oignons, les plans sont de toute beauté, l’ambiance y est solaire autant que glaciale. Le rouge tombe sur le blanc de la neige ou sur les motifs d’une moquette vintage et c’est nos yeux qui s’écarquillent. On fond pour ces personnages hors norme et ce décor qui nous fait passer d’intérieurs feutrés et chauffés à un lac gelé lumineux ou une rue dont le tapis blanc imprime sur l’image le silence des pas. C’est beau et c’est fort. Le frisson ne vient parfois ni du manque d’apéro, ni de la température mais de la puissance de l’image. Un gros gros coup de cœur.
ce film est vraiment mauvais!les personnes qui mettent 4 ou 5 a ce film ne sont pas crédible!c'est mou,c'est long,scénario mauvais et acteur moyen!ce n'est pas parce qu'il y a de la neige dans un film qu'il faut mettre 4 ou 5 étoiles!amateur de film d'horreur passez votre chemin!ce film est très ennuyeux et avance a la vitesse d'un escargot!