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Zoé B.
465 abonnés
118 critiques
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3,5
Publiée le 2 décembre 2013
S’ils ne vont bientôt plus produire en direct que des franchises (voir l’avalanche de suites, spin-off et prequels qui nous tombent dessus), les studios américains continuent d’être attentifs au cinéma indépendant et, chaque année, vont faire leur petit marché au festival de Sundance. Il ne faudrait surtout pas rater ce qui pourrait être le prochain "Juno" ou "Little Miss Sunshine". La 20th Century Fox a cru reconnaître ce potentiel dans "The Way Way Back" (Cet été-là ) et en a acheté les droits de distribution pour le monde entier. Qu’il s’agisse de la 1ère réalisation des deux scénaristes de "The Descendents", un film qui avait rapporté à la Century Fox beaucoup d’argent et un oscar, a dû avoir son importance. Mais comme apparemment l’exploitation de "Cet Eté-là" n’a pas fait les étincelles attendues, voilà la filiale française (capable par ailleurs de trouver 300 écrans pour la moindre bouse intergalactique) qui sort le film sur 11 salles. Pas de promo, pas d’affichage… C’est ce qu’on appelle une sortie technique. Juste de quoi prendre date pour la VOD et la sortie DVD. Même si ce n’est pas un chef d’œuvre, le film de Nat Faxon et Jim Rush méritait vraiment une autre visibilité. C’est une jolie chronique de l’adolescence, pas super originale, c’est vrai, mais très finement écrite et dotée surtout d’un casting à tomber : Steve Carell en salaud absolu, beau père martyrisant sa femme, Sam Rockwell en patron déconneur et le jeune Liam James, qui incarne avec une grâce touchante ce garçon mal dans sa peau qui va réussir à s’ouvrir aux autres. Petit micro trottoir perso à l’intention du distributeur : Figurez-vous que c’est un film qui plait aux ados, ceux du moins qui ont eu l’inspiration de chercher une salle, et la chance d’en trouver une. Et qui plait aux adultes aussi, oui, réveillant sans doute en eux quelque chose de leur propre jeunesse.
Une comédie dramatique à l’ambiance estivale agréable, qui met en scène un adolescent introverti. Le casting s’avère très convaincant notamment Steve Carell, à contre emploi de ses rôles habituels. Cependant, le scénario est basique et le film ne décolle jamais vraiment. De plus, la réalisation pêche dans l’alternance maladroite des situations dramatiques et comiques, utilisant souvent un humour trop lourd. Un film bien trop proche d’ "Adventureland : un job d'été à éviter", qui aurait mérité davantage d’imagination et d’ambition !
Un très joli film, plein de sensibilité et de sincérité sur l'été initiatique d'un ado (Liam James, qui joue vraiment très bien). Pas d'esbrouffe dans un ville balnéaire un peu nostalgique (à la Diane Kurys) et son parc d'attraction un peu ringard, rempli de personnages attachants . A regarder en famille.
a la limite de la famille américaine stéréotype, quelques situations prêtent à sourire même si le terme surprise est à ne pas utiliser pour qualifier le film. PLV: un moment de détente tranquille
Les co-scénaristes de "The Descendants" passent à la réalisation et livrent avec "Cet été-là" une jolie chronique sur les difficultés d'un adolescent qui doit vivre dans une famille recomposée et qui préfère la solitude à la compagnie d'autres gens, ceux-ci ayant une fâcheuse tendance à le rabaisser. Alors que son beau-père (Steve Carell, odieux à souhait) estime qu'il vaut un 3 sur une échelle de 10, Duncan se sous-estime et évite les autres. Jusqu'à ce qu'il s'aventure dans un parc aquatique et qu'un des animateurs (Sam Rockwell, toujours aussi excellent et inspirant la sympathie dès le début) le prenne sous son aile et lui donne un boulot dans lequel Duncan va pouvoir mûrir au contact des autres. Douce fable sur un sujet pas évident mais maîtrisé de bout en bout, le film est subtil dans son écriture, parvenant à faire d'une chose aussi simple que de doubler quelqu'un dans un toboggan géant un moment clé pour le personnage principal (interprété parfaitement par le jeune Liam James). Grâce à sa galerie de personnages attachants (à quelques exceptions près) et à sa réalisation discrète s'alliant parfaitement à son écriture, "Cet été-là" sans être inoubliable, nous promet de beaux moments de rires et d'émotions.
"Cet été-là" s'avère être une comédie dramatique réjouissante avec un casting convaincant. Si le sujet de l'initiation d'un ado introverti a été vu et revu, le film se démarque grâce à des personnages originaux sans manquer du crédibilité. Le scénario aussi est soigné et on ne tombe jamais dans le pathos. Bref, c'est un petit bijou du cinéma indépendant américain, très rafraîchissant. Dommage qu'il n'ait pas eu plus de visibilité en France!
Une comédie dramatique estampillé Sundance qui réussit en surface mais quand il s'attaque au fond du problèmes, brasse du vent et oublie d'apporter une intensité dramatique. Par les scénaristes récompensé de l'excellent "The Descendants", le scénario raconte l'été d'un ado de 15 ans qui part avec sa mère, sa belle-soeur et son beau-père exécrable dans une petite ville de la côte US ou il va rencontré un gérant de parc aquatique qui va l'initier a la belle vie, une intrigue de passage a l'âge adulte qui se coupe en deux espaces : la famille exécrable, ennuyeuse et triste qui se révèle vite de force dramatique et reste superficiel, et le parc aquatique, amusant, divertissant et surtout bien plus intéressant sur les difficultés de l'adolescence autant que de l'âge adulte. Rencontre de mes deux acteurs comiques US préfères, le casting propose un Steve Carell dans un rôle dramatique mais trop superficiel pour qu'il offre une réelle composition d'acteur, alors que Sam Rockwell excelle grâce a son excentricité et son style toujours inattendu et vivant, et le jeune Liam James est assez ecrasé par des acteurs qui lui laissent peu de place... Scénaristes, acteurs dans de petits rôles et réalisateurs du film, le duo Faxon/Rash reste peu ambition a la mise en scène, préfère mettre en avant les personnages et leurs interprètes et privilégie le charme de l'été, une simplicité agréable et relaxante mais largement oubliable. Une énième comédie adolescente agréable et relaxante, mais assez superficiel et surtout très classique dans son déroulement.
L'histoire d'un jeune tout coincé qui part en vacances et dont la vie change c'est du déjà vu, mais cette fois-ci il ne se passe pas grand chose. Regardez le monde de Charlie ou Coeur perdu en Atlantides, c'est bien mieux
La moyenne d'allo ciné pour ce film paraît étonnante car il n'a absolument rien de transcendant. Certes les personnages sont sympathiques, l'ambiance estivale plutôt bon enfant, mais y a bien mieux dans le cinéma au niveau du divertissement. En effet, "Cet été-là" ne se revoit pas telle de bonnes comédie, il se laisse juste voir une fois et basta. Pas de message transcendant non plus, si ce n'est le chemin initiatique d'un adolescent un peu gauche avec un animateur de parc aquatique comme une sorte de substitut du père. Bref, pas de quoi pavoiser, tout est moyen.
Bon petit film pas vraiment d'action, histoire qui sonne vrai les acteurs jouent très bien leurs rôles. Un film qu'on regarde quand on ne sait pas quoi regarder sympa une fois mais je ne reviendrais pas dessus.
Le message ne passe pas, on reste dans le schéma classique gentillet américain avec une morale inefficace. Ne perdez pas votre temps avec ce film, les scènes sont nuls, la réalisation et les dialogues plats et rien de transcendant. Ne perdez pas votre temps.
Voilà encore un film peu connu que nous avons découvert grâce au 31° Festival d'Annonay et nous nous sommes RÉ-GA-LÉS ! Certes, nous avons ri mais ce tableau satirique de la middle class US est tellement vrai qu'il faut voir et revoir "Cet été-là" pour Duncan, un Liam James étonnant et Owen, superbement interprété par Sam Rockwell.
Comédie un peu douce amère. Il faut avouer que les scènes dans le parc sont drôles. Petite chronique d'été vraiment réussie. C'est délicat, le passage de l'adolescence à l'âge du jeune adulte est joliment traité. La confiance en soi, les relations avec les parents, les beaux-parents. Tout y passe et le jeune acteur est très bien dans le rôle de l'ado un peu renfermé.
Encore un film indépendant tendance Sundance, cherchant manifestement à surfer sur la vague de « Littles Miss Sunshine » (on y retrouve d'ailleurs Toni Collette et Steve Carell) et autres productions du même acabit. Le problème, c'est que pour un « Little Miss Sunshine » jubilatoire, on en a dix autres se rapprochant nettement plus du tout-venant. C'est le cas de « Cet été-là », sans pour autant que celui-ci démérite. Il y a clairement un air de déjà vu, mais cette banalité apparente est assumée avec un certain panache et les personnages, sans être géniaux, ont suffisamment de personnalité pour que cela passe plutôt bien. C'est simple, mais traité avec sensibilité et si le résultat est plutôt anecdotique, il reste agréable, notamment à travers les scènes dans le parc aquatique, assez réussies. Bref, vraiment rien d'exceptionnel dans une œuvre manquant par ailleurs de saveur, mais correctement mené et en définitive plutôt sympathique : honnête.