Singulier et sincère, Cet Été là surprend par ses qualités narratives, ses idées simples mais inattendues et son incroyable capacité à traiter des conflits d'inter-génération sans tomber dans la sensation de déjà vu. Une dramédie sensible et généreuse.
Les scénaristes de "The Descendants" aux manettes. Une sélection à Sundance. La promesse d'un univers indé à la "Juno" ou "Little Miss Sunshine"... Beaucoup de raisons qui faisaient attendre avec impatience la sortie(tardive) de "Cet été là". Et pourtant,à l'écran,la déception domine par la faute d'un déroulement trop attendu,et d'un ton général qui a du mal à choisir entre le mélodrame familial,l'initiation adolescente et la comédie solaire. Steve Carrell hérite d'un contre-emploi de beau-père indigne qui aurait pu être marquant s'il n'était aussi stéréotypé. De toute façon,le personnage principal est un ado de 14 ans à la timidité maladive et au mal-être persistant qui va se révéler au contact d'un maître-nageur blagueur et protecteur(Sam Rockwell,à la prestation encore admirable). Un été qui va le façonner entre ce job au parc aquatique et son premier amour avec une voisine écorchée. C'est une histoire ou les enfants veulent grandir plus vite et ou les adultes cherchent désespérément à rajeunir... Le climat mélancolique à tout de même tendance à sauver faux,et le film dans sa totalité manque cruellement d'originalité.
Ce film est un véritable bijoux. Rassemblant tout les éléments pour faire passer un moment inoubliable à toute la famille , ou entre amis : une histoire d'amitié et d'amour qui ne tombe pas dans le pataud , une vraie réflexion sur qui l'on est et celui que l'on veut montrer qu'on est aux autres (et oui c'est différent nuance :p). C'est une histoire vraiment belle avec des acteurs , certains connus et d'autres non , qui se donnent à fond. Une musique superbe , des moments qu'on oubliera pas de sitôt tant ils sont extra. Le film n'est malheureusement pas distribué dans beaucoup de salles et c'est fort dommage car vous avez là un des meilleurs moment cinéma de 2013.
ce film retranscrit bien l'enfer d'un introverti au quotidien, bon maintenant le personnage de l'ado cliché mal dans sa peau est soulant au bout d'un moment, le film a quelques longueurs, mais sinon c'est plutôt sympa et surtout il y a une humanité dans les films des années 2000 qu'on ne voit plus aujourd'hui...
Un bon film familial qui peut rappeler des souvenirs comme par exemple les querelles, les non-dits souvent présents dans les familles et le ressenti qu'on avait étant enfant. Il rappelle aussi que croiser des gens qui nous ouvrent l'esprit et nous redonnent force, ça aide vraiment dans la vie. De plus, Sam Rockwell est vraiment funny dans son rôle. Positive mind. Un bon petit film qui fait plaisir :)
(...) Cet été-là est une comédie dramatique, qui demande un peu de patience, pour être appréciée. Un sujet classique, un traitement qui semble l'être aussi. Mais au final, on a un film touchant et émouvant, qui parle de la difficulté de grandir, aussi bien du côté des adolescents, que de celui des adultes; des familles recomposées et des répercussions d'un divorce sur les enfants. Il aurait mérité mieux qu'une sortie discrète dans nos salles de cinéma, une séance de rattrapage s'impose, vous ne le regrettez pas.
Quoique un peu fade, c'est une excellente comédie dramatique d'été. Pour un premier film, c'est une réussite, surtout pour les acteurs: Sam Rockwell en éternel adulte cool et Steve Carell en beau père ignoble. 4/5
Un petit film très sympathique qui m'a fait passer un agréable moment. L'histoire d'un gamin mal dans sa peau, et qui est en plus rabaissé par le copain de sa mère (Steve Carrell, étonnant à contre-emploi dans un rôle de parfait salaud), qui trouve un échappatoire inattendu dans un parc aquatique. Alors que tout semblait pointer vers un été horrible, c'est tout le contraire qui va arriver...
J'ai beaucoup aimé c'est un film drôle, frais et même touchant même si un peu plus d'émotion aurait été pas mal. Les personnages sont vraiment attachants j'ai adoré Sam Rockwell qui amène beaucoup d'humour et aussi Steve Carell à contre emploi qui est lui aussi très bon. Ils ont par contre un peu exagéré sur le synopsis avec le coup du "beau père brutal" mais bon...
Duncan est un ado marginal qui passe de sales vacances d'été au bord de la mer. Avec sa bicyclette rose, il va aller jusqu'au parc de loisirs d'à côté où il rencontre Owen, le directeur du parc. Celui-ci va le dérider en le taquinant et en lui faisant faire quelques actions qui lui redonneront confiance en lui. Il va découvrir qu'il a plus de ressources qu'il ne pense avoir. Un bon divertissement, ça donne envie de partir en vacances et de s'amuser. Steve Carell n'est pas dans un rôle comique, pour une fois !
Ce film est un exemple typique de ce que l’on appelle un film initiatique, c’est-à-dire un film où un préadolescent ou un adolescent va vivre (le plus souvent l’été) une période exceptionnelle qui va lui permettre de faire son entrée dans soit l’adolescence dans le premier cas, soi l’âge adulte dans le second. On retrouve ici Duncan, ado renfermé, qui doit passer l’été avec sa mère, son beau-père et la fille de celui-ci dans la résidence secondaire de ce dernier. Affecté par le divorce, rabaissé par son beau-père et ignoré avec mépris par sa demi-sœur, Duncan se sent abandonné dans cet endroit où il ne connaît personne. La rencontre d’Owen employé fantasque du petit parc d’attractions local, va permettre à Duncan de vaincre ses inhibitions et de prendre de l’assurance face à ses proches. Le film est assez consensuel dans ses thématiques, ses péripéties et ses personnages, mais le charme agit immédiatement et le soleil de la Californie permet de s’attacher immédiatement aux mésaventures de Duncan. Steve Carell, qui joue le prétentieux et imbuvable beau-père, est vraiment très bon et casse avec bonheur son image de comique. À l’inverse Sam Rockwell déploie un charme comique tout en finesse qui fait mouche et lui permet d’incarner avec solidité le rôle de mentor de ce jeune garçon introverti. Un film plein de charme donc qui draine la nostalgie des étés d’adolescence et de ses amours de vacances. Un feel-goog movie qui mérite amplement le coup d’œil et dont le résultat ridicule en France (moins de mille entrées !) est vraiment d’une grande injustice. À voir sans hésitation.
Le film s'inscrit vraiment dans la lignée d'un Little Miss Sunshine : on a une famille plus ou moins dysfonctionnelle, qui part en vacances. Dedans, il y a un ado qui va pas fort. Et dedans on a la figure du père incarnée par Steve Carrell, et la figure de la mère par Toni Colette. Sauf que Little Miss Sunshine était quand même beaucoup plus réussi que "Cet été-là". Tout n'est pas à jeter pour autant. Le film révèle quelques surprises, notamment le fait qu'il soit moins gnagnan qu'il aurait pu l'être. Il y a des choses bien senties, la fin m'a plu, et le voyage iniatique de ce jeune garçon dans un parc de loisir (il n'est plus celui qui joue, il est de l'autre côté, c'est tout un symbole) m'a plu (ça m'a fait penser positivement à Adventureland). Il y a une alchimie qui fonctionne bien, les personnages secondaires marchent bien, le film est plutôt pas mal.
Cet été-là (The Way Way Back en anglais) est un drame réalisé par Jim Rash et Nat Faxon. Un an et demi après leur victoire aux Oscars pour le scénario de The Descendants, les deux réalisateurs traitent ici des dysfonctionnements qui peuvent parfois survenir au sein des familles recomposées. Tous les sujets sont abordés, de l’égoïsme à l’adultère en passant par la responsabilité...