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    Nosferatu Fantôme de la Nuit
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    104 critiques spectateurs

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    Oniraseyo
    Oniraseyo

    27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2025
    Nosferatu est maintenant un vampire allemand, c’est proche Europe de l’Est, par ici le panneau en train-train, allons-y au pays des Carpates Romania, ce Nosferatu ou Dracula fait sursauter dans son antre de château fort bien gardé, on s’y perd avant d’attraper sa fiancée, son ombre plane, rassurons-nous pas les spectateurs, et la peste qui ne s’est jamais perdue n’y disparue, oh ciel malheur….
    Diabloxrt
    Diabloxrt

    40 abonnés 1 480 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 décembre 2024
    Continuant mon pèlerinage des films de cette licence, je me suis lancé dans le visionnage du "Nosferatu Fantôme de la Nuit" de Werner Herzog. Et honnêtement, même si je ne suis pas le plus grand fan du film de 1922, il a été compliqué de visionner celui-ci après cette première adaptation. Pour être clair, je trouve que ce long-métrage est vraiment raté, et qu'il est loin d'être une adaptation de qualité. Son principal problème est pourtant assez simple, ce projet cherchant simplement à recopier le film original sur le bout des doigts. Que ce soit dans l'ambiance, dans le jeu des acteurs ou dans une grosse partie du scénario, le long-métrage n'est qu'une copie sans saveur du monument de 1922. L'une des premières scènes qui m'a crié cela aux yeux était celles de l'auberge, car le style est très proche de l'original. La phrase est la même, le jeu de l'acteur est le même et la réaction des figurants est également la même. Mais ici, tout sonne faux, car il y a une exagération assez énorme pour beaucoup de séquences. Cet abus était logique en 1922, car il n'y avait pas de son, donc il fallait en faire beaucoup plus pour faire passer les émotions. Mais maintenant, comme la musique n'accompagne plus autant l'action et que l'on entend clairement les acteurs, on voit que le tout est forcé. Le meilleur exemple est clairement le jeu de Klaus Kinski, qui ne réussit jamais à être un Nosferatu intéressant. Il passe le film à forcer un visage menaçant, mais il paraît vraiment ridicule et il n'est jamais angoissant. Ce personnage était l'une des grosses forces du film de l'époque, on perd donc énormément de ce qui était l'ambiance d'origine. Ici, aucune angoisse ne se fait ressentir et on ne fait que s'ennuyer, car si les acteurs jouent pareil, la mise en scène est également dans un style similaire. Werner Herzog a beau être un réalisateur réputé, il n'a clairement pas cherché à s'approprier ce projet. Sur certains passages, il apporte sa propre sauce, et ce sont même les meilleurs du film. Par exemple, on peut penser à cette introduction angoissante face à des gargouilles. Mais dans l'ensemble, il recopie uniquement ce qu'il y avait en 1922, sauf que cela ne peut pas marcher ! Dans le film de base, la musique accompagnait toujours ses longs plans angoissants qui servaient à faire monter la tension. Mais ici, pour tenter de reproduire cela, on a des longs plans censés être stressants, sans aucune musique et sans aucune identité. Le meilleur exemple est clairement l'arrivée du bateau au port, qui a énormément été allongé pour coller au style du film de 1922. Mais sans aucune musique et avec un seul bateau à regarder pendant 2 minutes, on n'a pas d'autres choix que de s'ennuyer ! Personnellement, j'ai trouvé le temps extrêmement long, car comme la mise en scène est bien trop fixe, au point que cela en soit de l'abus, et comme les acteurs en fond des caisses, aucune ambiance ne se dégage du film. Le final a bien essayé de changer certaines choses, mais c'est tellement minime que cela ne suffit pas. Donc si vous voulez regarder cette histoire de la bonne manière, regardez le long-métrage de 1922. Faire ce remake n'aura servi à rien, et il aurait mieux fallu ne pas le sortir. Pour conclure, une copie bien trop vide.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    273 abonnés 1 650 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 décembre 2024
    Werner Herzog revisite le Nosferatu de Murnau, tantôt en reproduisant des scènes à l'identique, tantôt en s'éloignant de son modèle. Ce faisant, il affirme une nouvelle fois son goût pour les personnages marginaux. Par ailleurs, comme dans Aguirre, il parvient à créer, par moments, une ambiance d'inquiétante et envoûtante étrangeté. Et ce, grâce à un générique-prologue saisissant (tourné au Musée des momies de Guanajuato au Mexique), une certaine esthétique de la déstabilisation (mouvement de caméra à l'épaule, ellipses...), une musique mystérieuse. Grâce aussi à des "visions" hallucinantes (l'arrivée du bateau fantôme à Wismar, la propagation des rats dans la ville, le dernier banquet de quelques habitants...). Grâce enfin à Klaus Kinski dont la performance vaut bien celle de Max Schreck dans le film de Murnau, soutenue par quelques fameux effets de mise en scène (Herzog fait parfois entrer Kinski dans le champ de la caméra par le côté – comme dans Aguirre). Malgré ses atouts, cette version du mythe de Dracula n'est qu'à moitié convaincante. La faute, essentiellement, à une certaine "théâtralité" dans la direction d'acteurs, un style d'interprétation qui a vieilli, avec quelques accents ridicules à la clé. La composition de Roland Topor (que fait-il dans ce film ?) en est une illustration. Quant à la postsynchronisation de voix, elle n'est pas très heureuse non plus. Autant d'éléments qui empêchent la poésie macabre de se diffuser parfaitement et le film de trouver sa pleine puissance évocatrice (à la différence du film de Murnau).
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 395 abonnés 4 246 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 décembre 2024
    Werner Herzog s’attaque à un monument du cinéma en revisitant le chef-d’œuvre muet de F.W. Murnau. Réalisé en 1978, "Nosferatu Fantôme de la nuit" est trop baroque et semble s’égarer dans sa propre esthétique. Klaus Kinski, en Nosferatu, livre une performance fascinante mais étrangement distante, tandis qu’Isabelle Adjani peine à donner corps à un rôle souvent réduit à l’ornementation. Herzog échoue à insuffler une âme à son remake terriblement froid.
    Charlotte28
    Charlotte28

    129 abonnés 2 042 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 décembre 2024
    Proposant une plongée macabre dans un environnement fantastique à l'aura mystique Werner Herzog se concentre sur sa mise en scène très personnelle, marquée par des tons grisâtres, une atmosphère funeste, un merveilleux horrifique (excellent générique!). Cependant, les dialogues artificiels (parfois même ridicules), le jeu emphatique d'une Isabelle Adjani hagarde ou hystérique s'opposant à un Bruno Ganz assez pâlot et la lenteur du rythme où peu d'avancées narratives ont réellement lieu transforment l'écrin en pur exercice de style. Demeure l'interprétation blafarde d'un saisissant Klaus Kinski, allégorie d'un mal atemporel inéluctablement tapi dans l'ombre...
    Cadreum
    Cadreum

    5 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2024
    Dans cette adaptation de Nosferatu, Herzog dresse une réinterprétation personnelle du mythe du vampire, inspirée de Murnau et Stoker. Là où l’original déploie l’angoisse, Herzog sculpte la mélancolie et le tragique, transformant Dracula en figure poignante, accablée par une immortalité devenue fardeau. Son comte n’est pas seulement un monstre, mais un être vulnérable, dont la quête d’amour exprime une solitude intense, presque humaine dans sa souffrance.

    Visuellement, Herzog opte pour une approche naturaliste, filmant dans des lieux réels, sous une lumière naturelle qui amplifie l’atmosphère glaciale et atemporelle du récit. Les paysages vastes et désolés, alliés à des cadres contemplatifs, donnent l’impression d’un monde silencieux et indifférent, dans lequel Dracula semble un étranger. Les mouvements lents, les silences, et les images longuement posées imprègnent le film d'une mélancolie latente, accentuant la distance tragique entre le comte et l’humanité qu’il désire.

    Dans cette relecture, l’amour de Lucy pour Jonathan devient ambivalent, teinté de sacrifice et de fatalité. Ce sacrifice, moins héroïque que tragique, apparaît comme un geste de pitié envers un être condamné. Ainsi, Herzog enrichit l’émotion humaine de son Dracula d’une profondeur insaisissable, où l’horreur côtoie la compassion, faisant de ce film un monument à la fois terrifiant et profondément humain.
    Starwealther
    Starwealther

    79 abonnés 1 233 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juillet 2024
    Werner Herzog signe un film marquant du genre vampirique. Tout est sombre et intriguant. Klaus Kinski est dans un de ses meilleurs rôles. C'est gothique à souhait et assez flippant. C'est un film dont je me souviendrai
    VOSTTL
    VOSTTL

    100 abonnés 1 963 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 février 2024
    Werner Herzog s’appuie sur son ancêtre Murnau en situant Nosferatu en Allemagne. Par contre, il bouscule les codes : ce n’est plus Mina qui est la femme de Jonathan Harker mais Lucy.
    Il fait de Jonathan Harker un personnage ambigu ; un mari qui croit sa femme folle alors que celle-ci s’évertue de dénoncer le danger qui frappe sa petite ville. Un danger qui a pour nom Nosferatu.
    Enfin, il propose une fin inattendue.
    Tout ça est un peu lent mais loin d’être désagréable.
    Isabelle Adjani fait ce qu’elle peut et Klaus Kinski est égal à lui-même : fou ! Un rôle sur mesure…
    ferdinand75
    ferdinand75

    566 abonnés 3 928 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 janvier 2024
    Un film qui a plutôt bien vieillit . Il doit beaucoup à la phénoménal interprétation de Klaus Kinski, tour à tour dément et fragile, qui a su transcender le personnage . Isabelle Adjani lui donne une bonne réplique et ce duo donne toute sa dimension au film s'appuyant sur bonne réalisation de Werner Herzog: classieuse et envoutante .
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    110 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2024
    Si vous cherchez une once de lumière ou de joie dans ce film, passez votre chemin. Le générique d’ouverture, qui offre à voir d’impressionnantes momies mexicaines victimes d’une épidémie de choléra, donne immédiatement le ton. Nouvelle adaptation du mythe de Dracula et hommage (très) appuyé au Nosferatu de Murnau (1922), ce long-métrage de 1979 nous plonge dans un océan de noirceur, où le mal absolu et la désolation sont personnifiés par la figure de Klaus Kinski, époustouflant dans son rôle de vampire souffrant de solitude. Métaphore de l’arrivée des nazis dans l’Allemagne des années 30, Nosferatu, fantôme de la nuit donne lieu à d’incroyables séquences dans une dernière partie qui dépeint une ville envahie par des milliers de rats, synonymes de mort imminente. À forte teneur symbolique, cette histoire du sacrifice d’une femme pour éradiquer une calamité absolue prend la forme d’un conte cruel sur la continuité et la métamorphose du mal. Avec Bruno Ganz et Isabelle Adjani.
    stephane cormary
    stephane cormary

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 janvier 2024
    Je ne suis guère attiré par les vieux films dit "classique", mais j'ai pourtant, afin de rompre l'ennui d'une après-midi d'hiver, entrepris la tache de visionner ce film sur Arte replay. J'en suis sorti partagé. D'un certain coté, le côté excessivement fauché du film est assez drôle. Le comte Dracula vit tout seul dans un château tout pourri, mais alors vraiment pourri, un truc à se flinguer, et il accueille le visiteur lui-même avec ses ongles long et sa triste figure (à noté que le visiteur en question, C.; Ganz n'a pas l'air de s'émouvoir de l'aspect abominable de son hôte). Adjani promène son teint neurasthénique tout au long du film, elle semble incapable de tenir sur ses jambes et est pâle comme la mort. C'est mou et assez crispant, mais ça se suit. J'ai bien aimé quelques plans, comme la place pleine de gens qui dansent car la peste est de retour (!!!), les cochons et les rats, etc. Un film pour l'hiver, qui provoque des sentiments contradictoires d'inquiétude et d'hilarité;
    CH1218
    CH1218

    209 abonnés 2 915 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 décembre 2023
    Werner Herzog est davantage dans l’hommage que dans la réappropriation du « Nosferatu » de Murnau, copiant parfois des plans du film original à l’identique. Il y a quelque chose pourtant d’hypnotique et de pictural qui se dégage de son remake mais son rythme anesthésie complètement le récit. Sa distribution fait également débat. Klaus Kinski s’en tire bien et sans excès de jeu, Bruno Ganz fait de son mieux pendant qu’Isabelle Adjani, figée comme jamais, fait peine à voir.
    Agnès L.
    Agnès L.

    2 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 décembre 2023
    Ce n'était pas évident d'oser faire un remake du chef d'œuvre de Murnau, Nosferatu, mais Herzog s'en tire très bien.
    Les deux compatriotes se sont éloignés du vroman initial de Stoker (où gravitent de nombreux personnages) pour se concentrer sur Lucy et son mari, ainsi que le comte Dracula bien évidemment.
    Le film de Herzog est très contemplatif, visuel et esthétique, mais la musique y tient une place prépondérante (ce qui, bien entendu, manquait dans le film muet de 1922).
    Ça commence très fort dès le générique avec cette musique d'outre-tombe accompagnant un long travelling sur des corps suppliciés (ceux des morts du choléra au XIXe siècle, époque où se situe le film), puis sur cette image de chauve-souris géante volant au ralenti, et enfin Lucy se réveillant en hurlant.
    Lucy est jouée par Isabelle Adjani, blafarde à souhait. Bruno Ganz interprete son mari, Jonathan, qui part en Trasylvanie faire signer des documents notariés au comte Dracula.
    Klaus Kinski est le digne successeur de Max Schreck, visage chauve et livide, ongles démesurés, yeux rouges cernés de noir.
    Lucy se sacrifia pour sauver l'humanité mais la fin est très cynique ( spoiler: Jonathan, devenu vampire lui-même, part à cheval semer la mort à son tour
    ).
    Le meilleur film de Herzog selon moi, à voir sans faute!
    SB88
    SB88

    25 abonnés 1 200 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2023
    Un film reposant ! Très lent, avec des bruitages et une Adjani qui joue très mal. Parfait quand on regarde d'un seul œil mais l'histoire est trop simplette
    2,9/5
    stans007
    stans007

    25 abonnés 1 325 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 novembre 2023
    Il faut arrêter de dénigrer ce film sous prétexte qu’il est censé rendre hommage au chef-d’œuvre de Murnau. N’en déplaise à ses nostalgiques détracteurs, j’ai apprécié sa mise en scène efficace et ses acteurs au top (le casting inclut Roland Topor), les paysages sombres et humides de Transylvanie-au-delà-des-Carpates désolés à souhait, le château de Dracula sinistre et inquiétant à l’image de son proprio, la musique (Gounod, Wagner...) adaptée, bref une œuvre d’art pessimiste avec le sacrifice inutile de la femme pure... c’est le mal (et le cinéma) qui triomphe(nt) à Wismar !
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