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    Nosferatu Fantôme de la Nuit
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    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2022
    Cet hommage appuyé à Murnau est avant tout une splendeur visuelle, une série de plans composés comme des peintures (on pense surtout aux peintres flamands, mais aussi aux Romantiques allemands) qui surprennent et ravissent. Herzog introduit aussi une approche inédite du personnage de Dracula, en en faisant un monstre certes cruel, mais aussi tragiquement solitaire. À mesure que l'histoire progresse, il contamine tous les lieux et personnages avec lesquels il interagit, ce qui mène à des scènes inoubliables où les habitants de la ville - Lucy et Jonathan en tête - ressemblent à des spectres hébétés et démunis face au changement induit par son arrivée. La musique de Popol Vuh, tantôt inquiétante et tantôt pastorale, accompagne à merveille ce récit ambigu jusqu'à sa conclusion.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 184 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 novembre 2022
    A sa sortie en 1979, « Nosferatu, fantôme de la nuit » de Werner Herzog n’a pas été couvert que de louanges. S’attaquer à la légende de Friedrich Wilhelm Murnau (le réalisateur allemand le plus célèbre avec Fritz Lang) en proposant un remake très fidèle de « Nosferatu », son film le plus célèbre, sorti sur les écrans en 1922, a été vu comme un sacrilège par une partie de la critique. Le résultat, il faut le reconnaître, déroute par certains aspects, notamment concernant la direction d’acteurs alternant emphase extatique (Roland Topor), diction monocorde et sans âme (Isabelle Adjani et Bruno Ganz) et interprétation tout en retenue pour l’habituellement très impétueux et emphatique Klaus Kinski. Révélé brutalement au grand public avec « Aguirre la colère de Dieu » en 1972, Werner Herzog qui collaborait alors pour la première fois avec Klaus Kinski, s’avère très à l’aise au milieu des éléments déchaînés pour livrer des narrations épiques qu’il teinte d’un aspect documentaire saisissant. Aucun trucage, tout est vécu par les acteurs et souvent le réalisateur lui-même. Les rumeurs concernant les conditions extrêmes du tournage dans la forêt amazonienne (le film se situe pendant la conquête espagnole et raconte de manière romancée l’histoire du conquistador Lope de Aguirre) ajoutées au comportement autoritaire, parfois violent du jeune réalisateur et de son acteur principal, construisent très rapidement la légende d’Herzog, cinéaste de l’extrême qui par ailleurs ne cessera jamais de tourner des documentaires. Comme Murnau, il dépouille le roman de Bram Stoker d’une grande part de son intrigue et de ses personnages pour se concentrer sur le voyage du clerc de notaire Jonathan Harker au château de Dracula, suivi du voyage de ce dernier pour Wismar où il répandra la peste et tentera de séduire Lucy, la femme de Harker (Isabelle Adjani). A la suite de Murnau, les adaptations grand public d’Universal en 1931 avec Bela Lugosi puis celles plus nombreuses de la Hammer avec Christopher Lee dans le rôle-titre, iront puiser davantage dans le roman tout en le modifiant largement pour nourrir l’imaginaire du spectateur désireux de se faire peur à bon compte dans les salles obscures. Dans ce contexte, le docteur Van Helsing, pire ennemi de Dracula, tiendra comme dans le roman un rôle majeur au sein d’intrigues originales qui avec le temps lieront vampirisme avec érotisme, suivies d’autres variations plus exotiques encore. Rien de tout cela bien sûr chez Murnau ou Herzog. Un Murnau dont il faut rappeler qu’il fut en procès avec la veuve de Bram Stoker faute d’acquisitions des droits par la société de production, Prana Films. Le film disparaîtra longtemps de la circulation, ne faisant sa réapparition qu’à partir des années 1960 pour devenir le film culte qu’il est encore aujourd’hui. Chez les deux réalisateurs, Dracula est un être profondément seul face à la souffrance de ne devoir jamais mourir qui tient lieu d’exclusion. A travers le maquillage blafard et figé du comte Dracula presque momifié, Herzog se penche sur la condition de mortel de l’homme, angoisse existentielle insoluble qui depuis l’aube des siècles hante les esprits et dicte les comportements. L’immortalité tant convoitée est d’un prix bien trop lourd qui, l’usure gagnant immanquablement, finit par rendre la mort désirable. Considération absente du roman, liant étroitement Herzog à Murnau qui en 1926 avec « Faust, une légende allemande » s’empara à nouveau de la thématique. Fidèle à son prestigieux aîné, Herzog reproduit à l’identique de nombreuses scènes ou attitudes qui l’ont marqué. Dans cet esprit, Klaus Kinski marche fidèlement dans les pas de son prédécesseur Max Schreck, notamment pour la scène sur le bateau ramenant Dracula à Wismar dans laquelle le comte Dracula, filmé en contre-plongée depuis la cale, semble en suspension dans les airs. Scène magnifique et envoûtante, photographiée par Jörg Schmidt-Reitwen, fidèle opérateur du réalisateur qui rappelle que le parti pris de « Nosferatu, le fantôme de la nuit » est avant tout esthétique. La musique de Popol Vuh, groupe rattaché au mouvement « krautrock », magnifiquement accordée à l’ouverture de « L’or du Rhin » de Richard Wagner et au Sanctus de la Messe solennelle de Sainte Cécile de Charles Gounod, contribue à l’atmosphère tout à la fois mortuaire et tellurique qu’Herzog a voulu pour son film hommage. Ode à la fragilité de la vie humaine qui ne doit jamais oublier qu’elle s’inscrit dans un tout qui l’englobe et la dépasse. La séquence d’ouverture située au musée des momies de Guanajuato au Mexique, avec la caméra filmant en traveling, des plus jeunes aux plus âgés, les corps pétrifiés par une épidémie de choléra survenue en 1833 est à postériori très explicite sur la suite du film d’Herzog, cinéaste des éléments. On lui pardonnera donc sa direction très approximative mais sans doute voulue des acteurs entourant Dracula auxquels il n’a pas voulu donner plus d’importance que celle de passagers d’un voyage sans retour dénué de toute perspective psychologique. Le film doit être vu à cette aune pour prendre sa véritable dimension.
    Fabien S.
    Fabien S.

    548 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2022
    Cette version de Nosferatu de 1979 réalisé Werner Herzog avec Klaus Kinski , Isabelle Adjani et Bruno Ganz nous plonge dans une ambiance macabre, sombre et lugubre.
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    187 abonnés 1 846 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 novembre 2021
    La force du film réside dans l'interprétation de Klaus Kinski au sommet de son art. Il est clair le scénario suit les grandes lignes du roman Dracula. L'ambiance est angoissante, le rythme est lent, les décors sont originaux, la bande son est déroutante. Il dégage du film un "je ne sais quoi" qui dérange. Mais le film vieillit, Adjani est à peine convaincante. Nous avons aussi un Van Helsing qui n'est pas superstitieux. Une curiosité mais qui ne marquera pas si on a trop vu de films ou de séries sur le mythe du vampire.
    Estonius
    Estonius

    3 365 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 octobre 2021
    Si le cinéma est l'art de nous conter une histoire, Herzog se plante complètement, il ne nous raconte rien, ils nous propose un livre d'images. Il nous montre qu'il sait filmer, et si la photo est jolie, les mouvements de caméras sont souvent gratuits. Il y a quelques belles scènes avec les rats, mais la séquence des victimes de la peste, faisant penser à du Buñuel des mauvais jours s'apparente à du n'importe quoi. Sinon le film pèche dans presque tous les compartiments, On a accusé la VF d'être responsable des mauvais dialogues, c'est vrai qu'elle n'arrange rien mais faut voir les textes qu'on fait débiter aux acteurs, du littéraire et de l'ampoulé, là où il aurait fallu du naturel. Le jeu des acteurs : Ganz est bien fade, Topor insupportable, Adjani mauvaise comme cochon, reste Kinski sur lequel on peut être partagé, mais il est loin de soutenir la comparaison avec Lugosi ou Lee. Et puis quelle lenteur ! Un mot sur l'enchainement incompréhensible des scènes du château, vu de loin c'est une ruine intégrale, vue de près c'est mieux et à l'intérieur c'est superbement entretenu (par qui ?) la chambre de Jonathan ayant aux choix des carreaux cassés ou pas cassés ! Bref le film n'apporte strictement rien de neuf au mythe et ne saurait rivaliser avec Murnau, Browning, Fisher, Polanski… La même année sortait le Dracula de John Badham avec Frank Langella, et ça c'était du cinéma !
    Vincent91
    Vincent91

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2021
    Herzog choisit la tristesse et la solitude du personnage la ou Murnau avait choisi l'épouvante. Si la beauté glacante et nébuleuse d'Isabelle Adjani est un atout, le point fort est évidemment Klaus Kinski qui dégage une aura qui est le pilier du film.
    jerome s.
    jerome s.

    4 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mai 2021
    Le film gothique par excellence, bien loin de son prédécesseur de 1927. Il lie habilement le monde du monstre et celui de l'homme, la solitude et la vie. Le monstre est condamné de sa malédiction à vivre une vie cruelle et acharné. Poussé par ses instincts sexuelle à avoir une meilleure vie, quitte à être courte.
    Avec une mise en scène très lente nous laissant ressentir l'atmosphère pesant sur nos personnages.
    Si vous êtes du style à apprécier l'action se dérouler lentement sous vos yeux à remarquer chaque petits détails quitte à être très atmosphérique et du coup au risque d'être ennuyeux. Avec des dialogues laissant ressentir ce que ressent les personnages. Alors vous pourriez apprécier ce film
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 568 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 avril 2021
    Nosferatu, fantôme de la nuit a l'apparence, la sensation et le rythme d'un film d'étudiant. Une partie de l'histoire de ce film est manifestement tirée du livre comme le font la plupart des films Dracula puisque Stoker a donné son nom à ce vampire. Le Nosferatu original de 1922 reprend la base de Dracula et tente un essai légèrement différent qui tient plus de l'hommage. L'existence du Nosferatu de 1922 fait que ce film de 1979 n'est un hommage ni au livre ni au film muet. L'interprétation de Dracula par Kinski présente des images intéressantes mais là encore la plupart sont tirées de l'original de 1922. L'apparence du vampire n'est pas nouvelle ou différente car elle ressemble à celle du vampire de 1922. Les doigts de Kinski sont effrayants mais ses répliques et sa prestation est terne et je pense qu'il aurait pu l'amélioré. Dans certaines scènes Kinski émet des gémissements étranges comme s'il était un enfant réprimandé à qui on aurait dit d'arrêter de toucher quelque chose et qui s'éloignerait d'un air renfrogné. Ce n'est pas effrayant et cela n'imprègne pas le personnage de Dracula d'une horreur inspirante alors qu'il est à la recherche d'un amour nécessaire et d'une soif de sang. Non rien de tout cela n'arrive. Dracula peut avoir une raison impérieuse de ressentir un profond chagrin pour l'amour qu'il a perdu mais l'histoire est loin d'être assez convaincante pour justifier une extension du personnage de Dracula et donc la fin est inutile et s'inscrit dans l'aspect général de ce film...
    Hotinhere
    Hotinhere

    555 abonnés 4 963 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 avril 2021
    Avec ce remake du film de Murnau, Werner Herzog signe un film pictural imparfait, à l'ambiance glaçante et intrigante mais qui manque cruellement d'intensité.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    276 abonnés 2 880 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 février 2021
    Que d'ennui dans cette énième version du mythe de Dracula, pensée comme le film de 1922 mais sur un rythme des plus lénifiants, avec des interprétations plus que minimalistes et une absence quasi totale de réelle émotion, ce qui est un comble quand on pense aux acteurs venus sur ce projet. L'atmosphère se veut hypnotique et symboliste, mais à trop vouloir en faire on n'arrive jamais à se sentir pris par l'histoire (sans parler du fait que celle-ci est archi connue), et l'on regarde tourner les aiguilles pour aboutir sur une fin au goût de potion amère. Le cinéma de Werner Herzog nous a habitués à mieux.
    Redzing
    Redzing

    1 121 abonnés 4 471 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 janvier 2021
    En 1922, Friedrich Murnau réalisait "Nosferatu", l'adaptation illégale du "Dracula" de Bram Stoker. En effet, ne bénéficiant pas des droits d'auteurs, Murnau changea les noms des personnages, dont celui du vampire, et fit de "Nosferatu" un personnage emblématique du cinéma expressionniste allemand. En 1979, Werner Herzog décide de mener un double projet : réaliser un remake du "Nosferatu" de 1922... tout en ré-incorporant les noms officiels, y compris celui de Dracula. On s'intéresse donc à Jonathan Harker, notaire allemand, qui se rend en Transyvlanie pour vendre un château au mystérieux et sinistre comte. Les amateurs d'horreur sanglante et de vampires à foison seront sans doute surpris par le parti pris de Werner Herzog, qui réalise ici un film très posé et lent. Une bonne moitié est ainsi consacré au voyage de Jonathan Harker et à sa rencontre avec Dracula. Traité ni comme un mythe de l'ombre, ni comme une figure romantique, Dracula/Nosferatu est ici dépeint comme une créature solitaire, souffrant de son isolement et de sa condition, qui l'empêche notamment d'aimer. L'interprétation de l'halluciné Klaus Kinski convient très bien à ce vampire cruel et hagard, aussi pathétique que dangereux. Visuellement, l'ensemble rend fréquemment hommage au classique de 1922. Le maquillage de Nosferatu est similaire, l'intrigue presque la même (mise à part quelques surprises amusantes), et plusieurs plans ont été refait presque à l'identique, avec cette fameuse vision "de profil" des scènes. On note aussi le jeu et le maquillage volontairement outrancier d'Isabelle Adjani, faisant écho au cinéma muet. Mais Herzog apporte surtout sa propre personnalité, avec des jeux de couleurs et d'éclairages pertinents et même superbes par moment, qui parviennent à mélanger l'esprit du cinéma expressionniste allemande avec la technique et la couleur des 70's. Sans compter de jolis décors, et une BO lancinante qui complète cette ambiance lente et pesante. Ce "Nosferatu" mouture 1979 est donc un remake pertinent et intéressant du film de 1922.
    ffred
    ffred

    1 704 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2020
    Jamais vu ce film de Werner Herzog avec Isabelle Adjani. Une certaine ambiance, tour à tour inquiétante, romantique, mystique. Superbe casting avec un Klaus Kinski hallucinant et effrayant. Adjani au début de sa carrière (qui en fait quand même des tonnes). Avec aussi le regretté Bruno Ganz. Un rythme très lent pour un film élégant et noir. Assez fascinant, une découverte en tout cas.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 juillet 2019
    le jeu des couleurs, entre certains noirs, certains blancs, Adjani pâle, en chemise de nuit planche, répond à Klaus Kinsky pâle, en habits noirs, moins exubérant que l'on s'y attendit.
    Même le château, est d'une blancheur immaculée, le tout est RÊVE, bonheur, recul de Herzog.
    Ganz improbable de décalage remet une 2nde couche d'onirisme.
    On se laisse transporter, chaviré par un des plus beaux "films de vampires" qu'il soit, sûrement LE plus beau du cinéma parlant, pourvu qu'on fasse le choix de se laisse emporter.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mai 2019
    C’est bien le même personnage antagoniste du roman britannique, inspiré de la légende folklorique roumaine des ombres croquantes qui mordent et aspirent l’hémoglobine de tout être vivant humanisant. Le comte de Dracula est Nosferatu, son aura ombrageux refait l’époque, l’expressionnisme impressionniste allemand du silencieux 1922 se reprend exprimé seulement suffisant en 1979 et c’est un chef-d’œuvre plus explicite. L’identique représentation de cette splendeur gothique entre les deux intervalles chroniques, l’évasion gestuelle qu’est cet noble créature torturé violemment. Le 19eme siècle traverse les cycles d’âges et la société lui survit dans cette magnificence, la musique correspond à sa mise en scène, réalisé superbement. L’agent immobilier propose le contrat de vente du château enchanté, évidemment hanté par le maître des lieux, le vampire fascine plus que le mortel à tel point qu’il l’engouffra vers ses abîmes profondes du cercueil. La peste qui sévit est son allégorie métamorphosée, le seigneur des rongeurs et chauve-souris, les moustiques aussi, tout ce qui a attrait au sang humain sucé nourrit. La bourgeoisie continue follement à manger consciencieusement au plaisir de la vie, malgré que l’épidémie guette et dévaste l’équipage navale s’abattant sur la ville. La fiancée sera attirée sans pouvoir s’échapper férocement face à son emprise obsessionnelle amour défunt, la mort dans l’âme ne sauvera son compagnon vampirisé. Le mauvais présage annonce une nouvelle ère après l’ensoleillement tendu comme piège pour conjurer la malédiction. La bonne fin n’est pas ce que l’on croit savoir, le crucifix incompréhensif de Von Helsing top là embarqué au trou !
    Roub E.
    Roub E.

    958 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2019
    La relecture de Nosferatu par Werner Herzog est un film gothique, contemplatif par moment admirable. Le soin apporté à son ambiance, ses décors et son cadre surtout sont remarquables. Il y a des moments où j’ai eu l’impression de me promener dans un musée et de regarder une succession de tableaux. Dommage qu’à ces passages remarquables succèdent d’autres plus communs. Dommage aussi qu’à mon avis que le film et Isabelle Adjani passe complètement à côté du rôle de Lucy qui est presque aussi fantomatique et monolithique que le vampire. Alors que la malédiction de ce dernier est son immortalité et l’ennui je n’ai pas compris qu’il soit bouleversé par un personnage qui dégage aussi peu de vie. Un film à voir aussi pour l’utilisation de la musique classique de Wagner et de Gounod. J’ai aimé mais je préfère de loin la version de Coppola plus flamboyante.
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