L'idée d'un mashup Western/S.F était belle. Elle garantissait un pur délire régressif qui sent bon la poudre et les rayons laser. Si en plus on y adjoint les services d'un casting cinq étoiles, voilà qui place Cowboys & Envahisseurs (ce titre !) en pôle position des blockbusters les plus prometteurs.
Il y avait le budget, la volonté et beaucoup d'arguments pour triompher. Alors comment expliquer pareille déconvenue ? La raison la plus simple, ça ne fonctionne pas.
Un, le script ne pose ni les bases ni les enjeux pour rendre cette rencontre du troisième type mémorable.
Deux, les personnages sont presque tous réduits à leurs archétypes (Olivia Wilde sous-exploitée, une honte).
Trois, l'absence d'entrain présidant à l'ensemble. Il y a bien quelques designs intéressants et deux trois idées de mise en scène, mais c'est très insuffisant pour dynamiser un récit aussi plat.
Pour couronner le tout, il faut aussi se manger les poncifs d'un autre âge autour de l'association amérindiens/cowboys.
Bref, suffisamment d'éléments pour sceller le sort du film. Il y avait tous les ingrédients pour que la sauve prenne. Malheureusement, Cowboys & Envahisseurs tient plus de la bouillie.