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    La Maman et la Putain
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    97 abonnés 1 944 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 janvier 2024
    Je ne vais pas trop m’épancher sur ce film. Je me suis assez exprimé sur Bresson et la Nouvelle Vague, Rohmer, Varda, Godard et tutti quanti ! J’ai peu de sympathie pour cette forme artistique même si je reconnais qu’elle a inspiré une nouvelle façon de concevoir des récits. Le nouvel Hollywood s’en est inspiré et Tarantino encense Godard. J’ai du mal à y voir l’influence de ce dernier dans la filmographie de Tarantino hormis peut-être dans son aspect bavard-réaliste.
    En tout cas, Godard considère Tarantino comme un paltoquet !
    Quelle reconnaissance.

    Découverte de ce classique français « La maman et la putain ». Je l’appréhendais et ne fus pas déçu puisque je m’y attendais.
    C’était au-delà de mes espérances !
    Imbuvable, insupportable !
    spoiler: Jean-Pierre Léaud que je n’ai jamais aimé tant je déteste sa façon de jouer est insupportable.

    Hormis dans « Les 400 coups ».
    Comme toute règle, elle a ses exceptions. Et Jean-Pierre Léaud n’y échappe pas.
    Je n’ai jamais compris le point de vue de ses metteurs en scène.
    Il en faut pour tous les goûts…
    Imbuvable les longs dialogues clamés, déclamés par tous les acteurs à l’exception de Bernadette Lafont qui frise la limite de l’acceptable.
    Si Jean Eustache avait la réputation d’être très pointilleux sur le texte, il n’est pas du tout un bon directeur d’acteurs selon moi.

    J’admire sincèrement les spectateurs qui apprécient la Nouvelle Vague et ce film. Je suis de ceux qui ne la supporte pas.
    Pourtant, j’ai apprécié des Chabrol, des Truffaut, des Resnais.
    Autour de moi j’entends souvent ceci : « Pourquoi t’infliger ce genre de cinéma ? »
    Pour nourrir ma cinéphilie, satisfaire ma curiosité et pour savoir de quoi je parle. Ceux qui n’aiment pas la Nouvelle Vague ou Bresson sans avoir vu un film ne me paraissent pas légitimes pour émettre la moindre critique.

    Je termine pas les mots de Gilles Jacob alors critique à l’époque de « La maman et la putain », beaucoup plus tranchant que moi : « Je trouve que c'est un film m**dique. Je trouve que c'est un non-film, non-filmé par un non-cinéaste et joué par un non-acteur. »
    Jean Eustache lui a répondu ceci : « Monsieur Gilles Jacob n'a jamais aimé le cinéma ».
    Je lui répondrai : « Jean Eustache n’est pas le cinéma ».
    Si le cinéma devait se limiter à Jean Eustache et ses compères La Nouvelle Vague, je n’aimerais pas le cinéma.
    Heureusement que le cinéma ce n’est pas que du Jean Eustache.
    Lawrence Peyrac
    Lawrence Peyrac

    2 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 août 2023
    Je ne sais diantre pas ce qui est le plus pénible dans ce film : l'ambiance bobo parisienne 68tarde, les discours pseudo psycho sociaux bien verbeux qui sonnent bien creux, le phrasé des acteurs qui ôte tout naturel au film, les 3h40 indigestes même en faisant du repassage ou la cuisine à côté, ou la tête de Jean-PIerre Léaud que j'ai toujours eu du mal à supporter ? Difficile de choisir.... on compare ce film au voyage de Céline. Mais Céline au moins est truculent....
    SociN
    SociN

    11 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juin 2023
    Que c'est long ! Le film commence très mal, avec des scènes surjouées, des textes déclamés. Cela s'améliore un peu par la suite. Je veux bien croire que les Eustache, Godard ou Resnais ont dynamité le cinéma, mais 50 ou 60 ans plus tard, que leurs films semblent longs et bavards, empesés et vaniteux.
    Roub E.
    Roub E.

    966 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 juin 2023
    Quelle horreur. C’est la première fois que je me lançais dans un film de Jean Eustache mais vu le calvaire que j ai enduré je ne suis pas près de retenter l’expérience. Ce film est une caricature (dans le très mauvais sens du terme) de ce qu a été la nouvelle vague. Les dialogues sont sur écrits, parfaitement ridicules et surtout d’un vide incommensurable. Pas aidés par ces derniers les acteurs jouent faux (même si Bernadette Lafont s en sort un peu mieux que les autres). C’est un film fade et statique, le noir et blanc est quelconque, la caméra est quasiment morte. Ni cinéma vérité, ni cinéma poétique, c’est d’une prétention incroyable alors que cela ne raconte rien et mince ça dure trois heures trente alors que dix minutes auraient suffit, générique compris.
    Tardyluna
    Tardyluna

    5 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 mai 2023
    Faut-il en rire ou en pleurer ? Les 15 premières minutes, j'ai ri, ri de la stupidité et de la platitude des dialogues débités par J.P. Léaud qui joue comme un pied, tel un mauvais théâtreux débutant qui lit son prompteur. Pas mieux pour son ancienne chérie qui joue tout aussi mal. Bon, allons plus loin me suis-je dit, puisque c'est aux dires de certains un chef-d’œuvre ! J'ai tenue ¾ d'heure, car le reste est du même tabac. Dialogues oiseux, creux, inutiles, voire ridicules. Comment tenir 3 heures 30 devant un tel navet ?
    Romain S.
    Romain S.

    148 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 mai 2023
    Un film qui vieillit de plus en plus mal . Indéniablement le film d'une époque, qui se regarde avec de plus en plus de difficultés, mais qui peut encore s'écouter pour certains.
    Charlotte28
    Charlotte28

    124 abonnés 2 013 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 décembre 2022
    Même en saisissant l'intention (tout de même estampillée onanisme intellectuel de bobo parisien^^) quel ennui! L'on ne peut compatir aux déboires sentimentaux de ce jeune intellectuel hautain quand dialogues trop écrits et interprétations si désincarnées conduisent à l'artificialité de l'ensemble. Bien qu'un étudiant de cinéma puisse trouver de l'intérêt à analyser mise en scène et maîtrise technique, trois heures trente n'étaient pas nécessaires! L'écueil de la Nouvelle vague...
    Hotinhere
    Hotinhere

    560 abonnés 4 972 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2024
    Alexandre vit avec Marie mais tombé amoureux de Véronica. Ménage à trois à l'esthétique Nouvelle Vague, avec des dialogues denses et savoureux, perdant en intensité au fur et à mesure des 220 minutes du film ! 3,25
    Yves G.
    Yves G.

    1 481 abonnés 3 497 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 septembre 2022
    Alexandre (Jean-Pierre Léaud) est un dandy parisien. Il vit aux crochets de Marie (Bernadette Laffont) qui l’héberge et l’entretient. Tandis qu’il essaie sans succès de reconquérir Gilberte (Nathalie Weingarten), une jeune enseignante qui l’a quitté pour se marier, il fait la rencontre de Veronika (Françoise Lebrun), une infirmière qui ne se cache pas de mener une vie sexuelle libérée. S’ébauche entre Alexandre, Marie et Veronika un ménage à trois.

    "La Maman et la Putain" est sans doute possible un film-culte qui a marqué l’histoire du cinéma. Sa projection à Cannes en 1973 fit scandale. Le suicide de son réalisateur, Jean Eustache, en 1981, renforça la sombre aura de « diamant noir » (l’expression est de Mathieu Macheret). Aujourd’hui, "La Maman et la Putain" figure dans nombre d’anthologies et est régulièrement cité parmi les meilleurs films du cinéma français.

    "La Maman et la Putain" utilise les recettes de la Nouvelle vague. C’est un film tourné en noir et blanc et en son direct – si bien que les conversations y sont parfois coupées par le tohu-bohu de la circulation automobile et que le son diégétique des disques qu’on y entend est si mauvais. Il lui emprunte aussi son acteur fétiche : Jean-Pierre Léaud.

    Dans l’histoire du cinéma français, "La Maman et la Putain" est souvent présenté comme un film de l’Après-68. Ses personnages sont désenchantés. La révolution prolétarienne a échoué et ne les intéresse plus. Alexandre se moque de Sartre. Surtout, la révolution sexuelle s’est avérée un leurre. Le long monologue de Veronika qui clôt le film en fait l’aveu émouvant : « baiser » est « merdique » et rien n’est plus beau que « faire ‘amour » avec l’homme qu’on aime et porter son enfant. Une morale terriblement rétrograde d’un film pourtant volontiers libertaire….

    "La Maman et la Putain" a une particularité qui le distingue des autres films de la Nouvelle Vague, autrement concis : sa durée obèse. "La Maman et la Putain" dure trois heures et quarante minutes, ce qui fait de son visionnage une épreuve. Une épreuve d’autant plus pénible que le film ne brille pas par ses rebondissements mélodramatiques mais se veut au contraire un film de dialogues. Son héros, volontiers ridicule, use le langage jusqu’à la trame.

    Dès les premières images du film, son artificialité m’a déplu. Ce reproche-là, qu’on a souvent fait à "La Maman et la Putain", le personnage joué par Jean-Pierre Léaud s’en défend par une formule tarabiscotée que je ne comprends pas : « Plus on paraît faux, plus on va loin. Le faux, c’est l’au-delà ». Ca sonne bien… mais ça veut dire quoi ? Dès les premières scènes, je n’ai pas accroché à ce personnage insupportable d’égocentrisme et de maladresse et aux longues logorrhées, souvent répétitives, qu’il nous inflige.

    Je suis trop jeune pour avoir connu Mai-68. Et je le suis presque trop pour avoir connu le désenchantement de cette génération-là. Aussi la douleur de Veronika, déchirée entre une liberté sexuelle vide de sens et une quête amoureuse vaine, ne m’a-t-elle pas touché.

    "La Maman et la Putain" est un film clivant. Il a ses adorateurs. J’aurais aimé en être. Hélas je n’en suis pas….
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    105 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2022
    Film culte longtemps invisible, La maman et la putain fut l’un des grands scandales du Festival de Cannes en 1973, avant d’en remporter le Grand Prix. Ce (très) long-métrage de 3h40 nous plonge dans les tourments d’un trio amoureux dans le Saint-Germain-des-Prés post soixante-huitard, aux côtés des charismatiques Jean-Pierre Léaud, Françoise Lebrun et Bernadette Lafont. Adoptant des dialogues au ton très crus, notamment en matière de sexualité, le film n’est pourtant pas l’ode à l’amour libre à laquelle on pourrait s’attendre. Bien plus complexe, le film met davantage en lumière à travers des dialogues et des monologues denses, grinçants, et parfois contradictoires, la difficulté d’engager la relation amoureuse à l’aune de la libération sexuelle, dans une logique bien plus proche du vague à l’âme célinien que de l’enthousiasme libertaire. Cet autoportrait romancé de Jean Eustache lui-même reste un monument du cinéma français des années 70.
    Sophie  B
    Sophie B

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juillet 2022
    Un chef d'oeuvre de parole, où le temps passe comme les jours. On a envie de vivre aux côtés des personnages, de rire et de pleurer, de chanter dans l'attente d'une chanson qui ne finit pas. La Maman et la putain nous marquera encore sur des générations.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    270 abonnés 1 643 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2022
    C'est un tableau générationnel, celui d'une certaine jeunesse parisienne dans les années 1970, un peu désenchantée, perdue entre aspirations libertaires et tendances réactionnaires, critiquant autant Mai 68 et Sartre que la France de Chaban. Tableau documentaire, en prise directe avec une réalité quotidienne. C'est aussi une autofiction, nourrie de la vie et des amours du cinéaste, Jean Eustache. Le regard, qu'il soit tourné vers la société ou vers l'intimité, est toujours acéré, traduit par une verve incroyable. Ce film est un vrai tour de force verbal. Dans un dispositif formel austère (noir et blanc, beaucoup de plans fixes, peu de variété dans les décors), c'est le verbe qui brûle la pellicule. Un verbe haut en couleurs, d'une densité folle, d'une grande liberté de ton, tour à tour grandiloquent, cynique, drôle, charmant, littéraire, cru, dramatique, pathétique... Il faut un petit temps au début du film pour s'habituer à ce style très écrit. Les premières minutes, entre Jean-Pierre Léaud et Isabelle Weingarten, sont terriblement artificielles. La suite gagne heureusement en spontanéité et on peut se laisser emporter par un flux singulier qui, durant 3 h 40, captive, étonne ou sidère (le monologue de Françoise Lebrun, vers la fin). Si le film, à bien des égards, fait écho à la Nouvelle Vague, il s'en distingue cependant par ce travail d'écriture extrêmement précis, loin de toute improvisation. En résultent des portraits fouillés et complexes. Le personnage de Jean-Pierre Léaud : séducteur disert et pédant, intarissable raconteur d'histoires, intello revendiquant des goûts populaires, narcisse odieux et attachant, irresponsable angoissé. Le personnage de Françoise Lebrun, dont la désinvolture révèle une profonde désespérance, une profond dégoût de tout. Le personnage de Bernadette Lafont, entre contestation et acceptation. Trio bancal qui dit la difficulté de vivre, d'aimer, d'éprouver sereinement la liberté, trio qui expérimente l'amour libre et ses limites, frontières cruelles, noirceur finale.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 163 abonnés 5 159 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2022
    Il ne faut pas avoir peur de la crudité d’un certain langage, d’une certaine perversion des sentiments (je t’aime, je te hais) mais on ressent une liberté sexuelle totale.
    Le film est assez surprenant quand même. Et je dirai que sa durée joue pour lui.
    Le temps avance et les incertitudes du début, la lassitude même, deviennent une façon d’appréhender le trio et de l’aimer.
    Au final, j’ai trouvé la philosophie des échanges passionnante.
    Leaud, souvent drôle et très pertinent dans ses remarques, est au centre d’un duo qui ne laisse pas indifférent.
    J’ai aimé cette façon qu’ils ont se se vouvoyer et de laisser l’amour et le sexe comme un moyen d’avancer dans la vie, une chose naturelle.
    Ça valait le coup d’attendre un paquet d’années pour le voir.
    Fabiennegdl
    Fabiennegdl

    6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juillet 2022
    Un chef d'œuvre d'une modernité absolu. Il est savoureux de voir comment ce film, cinquante ans plus tard, est le plus beau plaidoyer qui existe pour la libération de la femme alors qu'il est ancré dans une époque où la société était encore extrêmement patriarcale. Sous ses airs parfois désuets, La maman et la putain est visionnaire et d'une grande beauté. Quatre heures qui paraissent une minute, ou l'éternité.
    Alexis Gatier
    Alexis Gatier

    40 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 juin 2022
    D'un ennui mortel. On dirait une caricature de film de la Nouvelle Vague. J'ai du mal à comprendre l'engouement pour ce film.
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