La Maman et la Putain
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77 critiques spectateurs

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anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 7 mars 2014
Le premier film de Jean Eustache que je vois est d'une telle beauté que toute critique me parais vaine. Pourtant c'était mal parti avec l'une des premiers séquences du film ou Jean-Pierre Léaud tente de convaincre Gilberte (Isabelle Weingarten) de l'épouser, ces sans doute l'une des plus mauvais direction d'acteur que j'ai jamais vue, c'est absolument nul, je ne connais pas Isabelle Weingarten je ne sais pas ce qui à pris à Eustache mais cette séquence ma vraiment fais regretter d'avoir lancer le film. Et Eustache va très vite inverser la tendance, pour ce qui restera pour mois le plus grand film français que j'ai vue, l'impression de voire l'ultime consécration de la nouvelle vague, qui au final n'a surement vue le jour que pour que ce film puisse exister. Le montage, les mouvements de caméra, les acteurs sont dévoué à servir le récit diriger par l'immense Jean Eustache. Chef-d'œuvre!
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 8 mars 2014
de l'existentialisme en toute légèreté...un film qui a des charmes...
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 26 janvier 2014
Attention : Chef d'oeuvre. Oui, chef d'oeuvre dans le soporifique, 3h35 de bavardages sans intérêt, des scènes d'actions aussi puissantes que dans la série de l'inspecteur Derrick, impossible de dire comment ça se termine, tous les spectateurs sont partis, il ne reste que ceux qui dorment. Soi-disant le meilleur film français de tous les temps, comment sont les autres ?????
Julien D
Julien D

1 236 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 2 novembre 2013
Un film aussi bavard s’étirant sur plus de trois heures et demie est forcément difficile à aborder et ne peut que contenir quelques longueurs narratives mais il faut reconnaitre que la qualité d’écriture avec laquelle Jean Eustache a signé son meilleur film, que l’on peut à juste titre considérer comme étant le dernier grand film à rattacher au mouvement de la Nouvelle Vague, rend les échanges que fait Alexandre avec ses différentes compagnes tout à fait passionnants. C’est parce qu’il se permet une liberté de ton dépassant tous les tabous, notamment autour du sexe, qu’il revient, à grands coups de références culturelles, sur l’esprit propre à l’époque de mai 68 et que les acteurs sont au sommet de leur talent (Jean-Pierre Léaud et Bernadette Lafont, en particulier, y sont plus convaincants et sensuels que jamais) que ce film réussit à nous faire oublier à quel point sa mise en scène peut être minimaliste pour nous emporter dans un flot de poésie et de sensibilité.
tixou0
tixou0

724 abonnés 2 008 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 1 août 2013
Alexandre (Jean-Pierre Léaud) cultive l'oisiveté comme un des beaux-arts, agrémentée du papillonnage amoureux - quand le film débute, il aime Marie (Bernadette Lafont), belle brune trentenaire propriétaire d'une boutique de mode dans le 6ème, et habite chez elle, tout en essayant de reconquérir Gilberte, lassée de son inconstance et de sa violence, qui s'apprête à convoler ailleurs. Tirant de très maigres revenus d'activités de plume intermittentes, le jeune homme promène son élégante indolence de café en café, dans un périmètre réduit, entre le boulevard St-Michel le matin tôt (pour se frotter au monde du travail et au populaire, dont il s'amuse en en collectionnant les "bons mots" égrenés à l'heure des croissants), et St-Germain, de la fin d'après-midi (quand il se réveille) aux petites heures de l'aube - poussant éventuellement (au maximum) vers Montparnasse. Il fréquente surtout le Flore et les Deux-Magots, pour y lire ou rencontrer ses amis, dans une tabagie impressionnante - nous sommes en 1972, et les "consos" y sont donc encore à prix compatible avec son budget de cigale, et les lois anti-tabac pas du tout d'actualité ! Il croise en terrasse le regard d'une jolie blonde, Veronika (Françoise Lebrun), 25 ans, la suit et l'aborde, en lui demandant un numéro de téléphone où la joindre. L'infirmière, comme on l'apprendra rapidement, s'exécute. L'hôpital Laennec, où elle vit aussi (soupente sous les toits), sera une occasion nouvelle pour Alexandre d'élargir au 7ème arrondissement son milieu de vie, après avoir avec elle, au début de leur relation, abordé le quasi "exotique" 12ème, via "Le Train bleu", le restaurant de la gare de Lyon. La première partie du film est légère et centrée sur Alexandre, qui régale qui veut l'entendre (et donc d'abord le spectateur) d'aphorismes et de littérature - cependant, les fêlures du garçon apparaissent de loin en loin, autour en particulier de certaines obsessions morbides. La deuxième, au fur et à mesure que la relation d'Alexandre et Veronika prend forme et s'étoffe, est déjà plus assombrie, la jeune femme étant fort perturbée et carrément alcoolique. La troisième, celle du trio (qui se vouvoie, comme au Grand Siècle), le jeune homme entre la "maman" (Marie, figure tutélaire) et la "putain" (Veronika, figure perturbatrice) est franchement noire, le "ménage à trois" ayant du mal à trouver un rythme de croisière, l'atmosphère virant à l'anxiogène, et l'histoire étant repeinte aux couleurs du sordide (Veronika), du pathologique (Alexandre) et de la confusion (Marie). C'est très long (3 h 35 !), inégal, voire brouillon, mais la plupart du temps cela happe vigoureusement. 0 "action" (la bataille est celle des sexes, des coeurs et des esprits), des décors quasi uniques (beaucoup de cafés, dont peu de terrasses ; des chambres) et beaucoup de verbe, énormément. Les dialogues, très écrits et très divers, allant du plus raffiné au plus trivial, sont ce que l'on retient surtout (enfin, moi en tout cas) de cette réalisation mythique. Léaud, et sa diction atypique, y est magnifique (à tous les points de vue), Françoise Lebrun, qui avait été la maîtresse d'Eustache, (vue récemment en abbesse dans la nouvelle version de "La Religieuse", et en voix "off" dans "Le Temps de l'aventure") remarquable (sa confession-monologue est un "must") et Bernadette Lafont (qui vient de disparaître, et à laquelle Arte rendait ainsi hommage en diffusant le film d'Eustache - bien que son rôle soit le plus court des trois) égale à elle-même, généreuse et glorieusement impudique (la seule qui se met à nu au sens propre, mais celle dont on sait le moins !). Eustache, être tourmenté (qui se suicidera à l'âge de 42 ans, alors qu'était en projet la suite de "La Maman et la Putain" - en 1981), a mis beaucoup de lui dans son oeuvre-phare, étant d'ailleurs partout, à l'écriture (à l'époque il était lui aussi entre trois amours comme Alexandre, avec Gilberte, Marie et Veronika) à la réalisation et au montage (pour partie) - il y fait même une courte apparition. Film "intello", mais certainement pas "bobo" avant l'heure, récompensé à Cannes ("Grand Prix spécial du Jury" en 1973), mais restant confidentiel (340.000 entrées), admiré par le cinéma d'auteur en Europe et "indé" aux E-U, c'est avant tout un film en marge, un objet singulier, à (re)découvrir.
Gn0me
Gn0me

10 abonnés 29 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 31 juillet 2013
Sorte d'oeuvre dérivée de la Nouvelle Vague pétrie de références cinématographiques, La Maman et la Putain reste un film d'anthologie que ce soit par sa réalisation, ses dialogues ou par son interprétation. Si au début l'interprétation sonne faux, ce n'est que pour mieux faire apparaître les faux-semblants des attitudes des personnages qui semblent tous les dupes des autres. Léaud n'est plus ici le Doinel de Truffaut même s'il semble connaître les mêmes déceptions et chavirements amoureux. L'amour n'est progressivement plus traité à travers l'image du couple mais dans son universalité, sa nature brute. Se forme alors un triangle amoureux cruel, destructeur, empli d'amour et de haine qui pose alors la question de la place de l'amour et du sexe dans les rapports humains à l'intérieur d'une société post-soixante-huitarde dans laquelle les repères semblent abolis et la déception n'être que coutume. La chronique au départ plate prend alors son envol vers un lyrisme qui permettra au film d'accoucher d'une des plus belles scènes du cinéma (la scène finale). Le film se teinte alors peu à peu d'un pessimisme qui laissera un goût amer aux lèvres à travers les derniers plans: celui de l'amour mis à mort.
Guillaume182
Guillaume182

134 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 30 juillet 2013
Avec son statut de film mythique il a tout pour excité la curiosité de n'importe quelle cinéphile.

Eustache retranscrit très bien l'atmosphère du Paris de l'époque.

Un triangle amoureux, trois jeunes gens un peu paumés et qui s'aiment.

Une sexualité libérée, ont fait l'amour on parle d'amour.

C'est un film sur la souffrance que peut engendrer l'amour tout simplement.

Une narration libre, de grands monologues interminables et parfois répétitifs.

Les dialogues sont beaux, même si je crois que je n'ai jamais autant entendu le mot "baiser" dans un film, ce n'est pas que cela me gène, mais bon la langue Française est riche.

Ce n'est pas un film facile à suivre, d'ailleurs j'ai souvent décroché. Pourquoi autant de bavardage pour un dénouement aussi simple?

Trop long par moment, trop bavard et même les acteurs ne sont pas toujours au niveau et je parle surtout de Jean pierre léaud.

C'est un film à voir pour enrichir sa cinéphilie.
Guillaume836076
Guillaume836076

87 abonnés 126 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 30 juillet 2013
e viens de voir le film et je le note à chaud. Tout comme j'écris cette critique à chaud ! Considéré comme un chef d’œuvre absolu par la majorité des amoureux du cinéma (sauf rares exceptions), j'avoue que noté ce film est une vraie gageure. Il faudrait que je le revoie peut-être une fois, deux fois, trois fois, comme je l'ai fait en son temps pour "2001, l'odyssée de l'espace" de Stanley Kubrick.
Je vous l'avoue franchement je me suis ennuyé dans la première partie du film, c'est long et chiant, très verbeux. Un sommet d'ennui. Puis mon attention c'est focalisé sur autre chose pendant de longues minutes. Bizarrement c'est la mélodie monocorde de la diction particulière de Jean-Pierre Léaud, qui joue totalement faux, qui a attiré de nouveau mon attention. Juste une question d'habitude. En fait il faut se mettre dans de bonnes conditions pour ne pas làcher du tout en cours de route. C'est tellement faux, que ça en devient de la poésie et là il s'agit d'un compliment ! Car les expressions et les attitudes de l'acteur, elles sont criantes de vérité.
Rien de transcendant dans la mise en scène d'Eustache, mais un je ne sais quoi qui vous électrise devant votre écran. Au bout du compte, la simplicité des champs contre champs et plans fixes servent peu à peu le sujet et lui donne une force hors norme. Sa direction d'acteur est tout bonnement exceptionnelle, même si on a l'impression d'un je je-m’en-foutisme généralisé. En fait tout semble très intelligemment pensé pour mettre en valeur des dialogues et des monologues d'une beauté exceptionnelle. Superbe écrins pour les trois acteurs principaux, surtout Françoise Lebrun (Véronika, "la putain") confondante de naturel et de talent quand elle crie son amour pour Alexandre (Léaud) et Marie (Bernadette Lafont). Sa lucidité fait mouche et vous touche au cœur. Profondément. Son monologue a lui seul vaut tous les louanges.
Puis Bernadette Lafont (Marie, "la maman"), belle, sensuelle, naturelle, a milles lieux de ce que j'imaginais d'elle dans ce film. Touchante et émouvante dans ce rôle de femme tellement amoureuse d'Alexandre qu'elle accepte d'abord ce couple à trois, puis se révèle bien plus jalouse et moins ouverte qu'elle ne le laissait suggérer.
Mais ce film c'est avant tout un film qui se déroule au travers du regard narcissique d'Alexandre (Léaud, dans la continuité de son rôle de séducteur à la Antoine Doinel) qui considère les femmes comme un moyen de refléter sa haute idée de lui-même. Avec ce personnage central, Jean Eustache ne livre pas du tout un pensum libertaire sur la sexualité libéré de l'après-mai 68, comme certains pourraient le croire. C'est tout à fait le contraire. Ce film n'est pas du tout tendre avec les hommes (que représente Alexandre) et porte à leur égard un regard très critique vis à vis de leur attitude souvent légère et irresponsable, ne pensant qu'à séduire et à "baiser" comme si c'était la seule chose "importante" comme le fait comprendre Véronika.
Au travers, des deux personnages féminins, l'amour est exalté, plus maternel et possessif pour Marie et plus, libertaire sexuellement, pour Véronika. Au final, la forme qu'il prend n'est pas si important. C'est ce qui est éprouvé pour l'autre qui est important et pas ses petites questions d'ego ridicule au final. Une question universelle. C'est peut-être pour cela que ce film est, aujourd'hui, toujours d'une telle résonance émotionnelle. Un grand film.
Jean-Philippe Dumont
Jean-Philippe Dumont

32 abonnés 10 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 29 juillet 2013
Encore un excellent film ou le trio d'acteur excelle dans leur rôles. Un aspect interview absolument atypique et des dialogues bien écrits
soulman
soulman

99 abonnés 1 254 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 17 février 2013
Un des films qui comptent le plus pour moi : bouleversant de bout en bout, déchirant, magistralement vécu (et non pas interprété) par ses comédiens.
Une œuvre d'écorché vif qui ose parler, sans fard, d'amour, de sexe, de la fidélité et du mensonge.

Dire qu'Eustache ne réalisera plus jamais le moindre long métrage en dit long sur les ambitions du cinéma français de cette époque...
kingbee49
kingbee49

41 abonnés 616 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 7 août 2013
De jouissives situations textuelles mêlant désillusions d’après mai 68, (dé)libérations de mœurs, et désoeuvrement littéraire entre cafés, appartements et lits défaits, c’est tout cela, « La maman et la putain » de Jean Eustache…. C’est tout cela et un petit peu plus avec Jean Pierre Léaud, Françoise Lebrun et Bernadette Lafond, tous les trois excellents… Souvent cru mais jamais con, voire assez long, voici le vrai dernier film de la Nouvelle Vague (1973), une ultime vague bien amère…
Antonin T.
Antonin T.

37 abonnés 48 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 18 novembre 2012
Un chef-d'œuvre, écrit comme un livre, avec de superbe dialogue, magnifiquement bien interpréter, le monologue de Jean-Pierre Léaud où il fini les larme aux yeux, derrière des lunette noir, transparaît d'une sensibilité époustouflante. Sublime et passionnant, le film raconte les déchirement amoureux d'un jeunes intellectuel désœuvré, qui promène les idées qu'il ce fait sur la vie, à travers un saint-germain-des-près qui n'existe plus, l'amour jusqu'à en crever. Un film unique dont on ne sort pas indifférent.
Plume231
Plume231

4 021 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 29 octobre 2012
Alors 220 minutes tournées en noir et blanc et en 16 mm avec que des scènes de dialogues et inévitablement sur un rythme étiré, autant dire qu'il y a plus facile à aborder comme oeuvre que "La Maman et la Putain". Donc ne pas avouer que l'on s'ennuie ne serait-ce qu'un peu en le visionnant relèverait de l'hypocrisie, enfin pour ma part... Pourtant si on fait abstraction des pointes d'ennui et aussi du jeu atrocement faux d'Isabelle Weingarten, qui heureusement n'apparaît qu'au début, il n'est pas interdit de se laisser porter. Les dialogues sont très littéraires mais sont loin de manquer de beauté, Jean-Pierre Léaud parvient à être beaucoup moins insupportable qu'à l'accoutumé et les deux portraits de femme qui donnent le titre du film sont réussis. Un autre grand mérite de Jean Eustache à travers cette oeuvre très autobiographique est d'avoir su restituer l'atmosphère du Paris post-soixante-huitard avec son lot de désillusions. Un film pas du tout facile mais qui mérite d'être vu une fois.
il_Ricordo
il_Ricordo

109 abonnés 407 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 8 janvier 2012
Le statut de mythe de ce film de Jean Eustache reste un mystère partiel pour le mauvais cinéphile que je suis. Il s'agit d'une chronique d'un étudiant post-soixante-huitard sur près de quatre heures. Jean Eustache, dans la verve de la Nouvelle vague, tourne sans recherche de sophistication artificielle de l'image, en pleine rue, dans un appartement ou un café. Eustache a détruit la spontanéité du jeu qu'adoptait le jeune Jean-Pierre Léaud chez Truffaut, il crée un film qui repose quasiment exclusivement sur ses dialogues intellectuels et obscènes (dont il faut reconnaître la force), et sur le jeu des acteurs qui peuvent être confrontés au regard de la caméra plusieurs minutes durant. Pour résumer La Maman et la putain, il me vient une célèbre phrase du philosophe ultra-pessimiste Arthur Schopenhauer : "La vie oscille, comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l'ennui". Jean Eustache, un grand cinéaste de l'ennui et de la désillusion, se suicidera en 1981.
gimliamideselfes
gimliamideselfes

3 151 abonnés 3 978 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 20 décembre 2010
Un film très nouvelle vague et très en retard, mais ça n'en fait pas moins un bon film. Alors le défaut du film c'est qu'il dure 3heures 30 et que 3 h 30 c'est très très long. C'est un bon film, quelques très beaux moments de grâces, des scènes longues et belles qui s'étirent. Des acteurs sublimes, Léaud n'a jamais été aussi beau et je pense que Louis Garrel en est le digne héritier. Lebrun est magnifique, une femme belle, très belle, et sous la caméra d'Eustache elle s'en trouve sublimée.
Dommage qu'il y ait des longueurs. ça reste un film très intéressant.
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