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septembergirl
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3,5
Publiée le 21 avril 2012
Un drame carcéral, bien mené et bien interprété, qui s'avère prenant du début à la fin. Une réalisation sobre mais pas moins très efficace qui nous offre rapidement de l'action. Un film que l'on peut notamment rapprocher du thriller allemand "L'Expérience" ou du très bon "Dog Pound". "Cellule 211" rend un bel hommage au genre !
Alors là, c'est la claque ! Pas très vu à sa sortie, ayant divisé une critique aveugle qui l'a comparé à l'un des seuls films français qui parlait d'un sujet vaguement similaire ("Un prophète") alors que les sujets n'ont rien à voir, ce film démontre la formidable vigueur du cinéma espagnol qui renouvelle chaque sous-genre auquel il s'attaque avec vigueur, déférence envers ses modèles mais aussi un sacré culot. Le début est terrible et vous immerge directement dans l'intrigue grâce à un scénario qui enchaîne les bonnes idées et les trouvailles à un rythme effréné avant de virer à tout autre chose par la grâce d'un rebondissement admirable. De plus, grâce à des acteurs excellents, une mise en scène au cordeau qui sait distiller de la tension à bon escient tout en nous immergeant dans ce monde sombre et violent, sans oublier d'être un poil à gratter de notre bonne conscience et en mêlant admirablement politique, problèmes de société et portée philosophique. Bref, du très, très grand art, une bobine comme on n'en voit pas assez et un film qui va vous retourner ! D'autres critiques sur
film ayant pour theme l'univers carcéral qui raconte l'histoire d'un nouveau maton qui va se trouver au milieu d'une émeute à l'intérieur de la prison. Pour sauver sa peau il va avoir la riche idée de se faire passer pour un nouveau détenu cela va marcher un bon film des acteurs très bons
Avec plus de deux millions d'entrées en salle, et huit récompenses décrochées lors des Goyas (les Oscar espagnols), « Cellule 211 » a été LE carton de l'année 2009 au box-office ibérique. A première vue, tout cela semble de très bon aloi pour cet énième film de prison. Mais voilà, en dépit d'une bonne entrée en matière, d'une pression omniprésente et de très bonnes interprétations, le thriller de Daniel Monzon se montre malgré tout très décevant dans son ensemble. Et ce à cause d'une accumulation d'incohérences, disséminées au hasard d'un scénario un peu irrationnel. Ma critique entière sur mon blog > http://soldatguignol.blogs.allocine.fr/ Retrouvez-y de nombreux films divers et variés avec photos et anecdotes... Merci !
une ambiance carcérale où tout peut basculer à tout moment, à la fin du film vous ouvrirez votre fenêtre. PLV : plongé dans une atmosphère étrangère et étouffante.
En visite avant de démarrer son métier de gardien de prison, Juan se retrouve au milieu d'une émeute. Pour survivre, il se fait passer pour un prisonnier. Voilà un point de départ alléchant. Mais le réalisateur se la pète un peu de trop et agace rapidement avec des rebondissements peu crédibles et un épilogue qui sonne faux. Le héros a des réactions irritantes et se met à dos les spectateurs. Sa femme est juste stupide. Et les méchants prisonniers caricaturaux. C'est bien dommage car il y avait de quoi faire.
Hyper-prenant. Dans une prison chauffée à blanc, un maton débutant alors qu'il n'avait rien à y faire, va tenter de désamorcer une situation de crise avec les moyens du bord. C'est à dire, pas grand-chose. On a beau être en Espagne, la situation est similaire à la France et, qui sait, à l'Europe. Les prisons espagnoles sont de véritables poudrières, victimes de la surpopulation, de certains détenus irrécupérables, de la violence des gardiens, des trafics quotidiens permettant d'acheter la paix. Dur de trouver une solution à cette situation en train d'exploser là encore en raison de l'inaction des dirigeants politiques depuis des dizaines d'années. Cellule 211 est un réquisitoire contre l'état des prison et les conditions de détention des prisonniers dont je m'inquiète de leur état plus mental que physique quand ils ressortiront. Tristement, Cellule 211 montre ce que le hasard a de plus moche à travers le destin de ce futur gardien venu simplement faire un peu de zèle et de sa femme enceinte. A se demander ce qui est le plus révoltant : la situation sociale (si la prison est un lieu d'enfermement, je pensais que c'était aussi là que les détenus entamaient leur réinsertion ?), la violence des individus ou ce qu'il advient de ce couple ?
Film franco-espagnol ayant remporté pas moins de 8 Prix Goya en 2010. A voir avec une excellente attention, Cellule 211 libère une atmosphère qui pousse les prisonniers à se déchirer de volonté, il nous balance des acteurs en acier trempé sous une histoire qui vous attaquera les tripes et l'esprit. Du dénouement, de la tension, une amitié forte, trahison, manipulation. Quand le carcéral s'allie au viscéral il ne faut pas passer à coté.
Auréolé de 8 Goya en 2010 Cellule 211 arrive en France : voilà sans doute l'un des plus gros choc du moment voir de l'année ! Une histoire forte, une mise en scène béton, une interprétation de haut vol. Si l'on passe sur les quelques invraisemblances on peut dire que c'est presque un sans faute. La tension est permanente de la première à la dernière image. Le rythme est haletant, on a pas le temps de reprendre son souffle. Les acteurs principaux, Luis Tosar impressionnant et Alberto Amman convainquant, sont formidables mais le mieux est servi par les seconds rôles (matons et prisonniers). C'est étouffant et oppressant, un film dur et violent. Attention cela ne ressemble pas du tout au Prophète contrairement à ce que l'on peut lire partout, le seul point commun est que ça se passe dans une prison...On est pas secoué tous les jours comme ça au cinéma, donc il faut en profiter ! Ce film de Daniel Monzon est une vraie claque dans la gueule. Décidémen t cet été nous réserve de belles surprises...
un film très prenant, superbement interprété,au suspens haletant,le seul problème c'est de le voir en français le doublage est très mauvais comme souvent avec les films espagnols.
Le cinéma espagnol nous réserve quelques fois de jolies pépites et c’est le cas de Cellule 211. En nous plongeant dans l’enfer carcéral d’une prison espagnole, le film suit la mésaventure de Juan, jeune surveillant pénitencier, qui lors de son premier jour de boulot va tomber sur une émeute. Personne ne le connaît et le hasard va lui permettre de se faire passer pour un prisonnier. Commencera alors une longue descente aux enfers où personne ne ressortira indemne. Cellule 211 vous prend aux tripes et ne vous lâche plus pendant 1h45. La tension est palpable tout au long du film et la violence est omniprésente. Les acteurs sont excellents à l’image de Luis Tosar et Alberto Ammann qui campent respectivement Malamadre, le chef des prisonniers et Juan, le protagoniste principal. Cellule 211 est vraiment un film excellent doublé d’un thriller implacable qui ne laissera personne indifférent. Un petit bijou espagnol à découvrir de toute urgence.