Durant la Seconde Guerre mondiale, Steve Rogers, maigre et faible, est refusé dans 4 recrutements. Il se propose alors pour tester un programme tentant la création d’un Super Soldat. Steve va alors prendre le nom de Captain America. Ceux qui aiment les films terre à terre et historiques vont être assez déçu de ce film : Guerre secrète mystique pendant la Seconde Guerre Mondiale, sérum de Super-Soldat, sous-marin et hélicoptères ultra évolué,… Tout y est pour que ce film soit le plus fantaisiste possible. Cependant, avec sa créativité et son originalité, Captain America est un des films les plus réalistes et authentiques des Marvels. La firme, qui était descendue dans mon estime avec Les Quatre Fantastiques, X-Men Origins et Iron Man remonte sans aucun doute grâce au film du premier Avenger. Le scénario de base n’est pas super extraordinaire mais ressemble heureusement à l’histoire originale. On croise des acteurs talentueux comme Chris Evans, une étoile montante, Tommy Lee Jones toujours aussi respectable dans sa manière de jouer car il est autant sérieux que drôle et Hugo Heaving dont la notoriété et sa capacité à jouer des méchants ne sont ni à prouver, ni mise en doutes. Je suis d’ailleurs assez impressionné par son costume, son masque habilement réalisé et son accent allemand qu’il a dû acquérir pour le rôle de Red Skull. Action, suspens et humour défile pendant deux heures et s’enchaînent si vite qu’on ne remarque pas tout de suite le changement. La musique colle assez bien à ce genre de films de super-héros américains même si la musique de générique de fin est assez ridicule. Les décors, quoique créés pour la plupart virtuellement, sont géniaux. La 3D ne sert pas à grand-chose, à part à faire croire qu’on se ramasse le bouclier dans la gueule. Il y a quand même certains moments où on voudrait que cela avance plus vite mais jamais au point de se lasser. Si The Avengers (B.A. à la fin du générique) est aussi bien réalisé et que son histoire colle aux comics ou tient simplement la route, alors je l’attends avec impatience et irai certainement le voir.