Crée en 1940 pour encourager les jeunes Américains à s’engager dans l’armée, Captain America, premier héros Marvel est pourtant le dernier à être adapté au grand écran (non, le film de 1990 ne compte pas !). Fidèle au comic, le réalisateur Joe Johnston parvient avec à donner au film de super-héros des airs de film d’époque.
La Seconde guerre mondiale sonne le glas des années folles. Steve Rogers, jeune homme fluet systématiquement jugé inapte au combat, est déterminé à s’enrôler. Il accepte l’offre du Dr Erskine et participe à un programme expérimental qui le transforme en super soldat. Captain America, miracle de la science, devient la mascotte de l’armée, à défaut de pouvoir véritablement s’engager. Mais quand son meilleur ami est capturé par le Dr Johann Schmidt alias Crâne rouge, dirigeant de l’Hydra, section scientifique nazie, Steve part le libérer, fort de son nouveau corps. Dès lors, fini les shows partisans, Captain America devient un véritable héros.
Pour interpréter cette figure de propagande nationaliste, on retrouve Chris Evans qui refusa trois fois de se glisser dans le costume du super-héros. La peur de ne pas être à la hauteur selon lui. Mais ce choix fait vite polémique, l’acteur ayant déjà interprété la Torche humaine dans «Les Quatre Fantastiques», autres héros Marvel. Une controverse qui devrait s’éteindre aussi vite qu’elle a commencé tant Evans est parfait pour le rôle. Il apporte à Captain America, une naïveté rafraîchissante, absente chez ses collègues. Quand Iron Man ou Thor peuvent être imbus d’eux-mêmes, Steve Rogers n’est qu’honnêteté, modestie et intégrité. Un peu à l’image de Superman à qui, il fait furieusement pensé (les créateurs de Captain America avaient d’ailleurs profité du succès de son concurrent pour lancer le comic). A l’image de Clark kent, Rogers est aussi dévoué sur le plan professionnel qu’amoureux. Comme son homologue DC, il vit une bluette adolescente et maladroite avec sa collègue Peggy Carter (la piquante Hayley Atwell, déjà vue dans « The Duchess »), un officier aussi caustique et têtue que la journaliste, Loïs lane. On adore également...
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