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Votre avis sur Scott Pilgrim ?
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Entre deux opus de sa trilogie « Blood and Ice Cream », le génie Edgar Wright fait une petite pause et se penche sur l'adaptation du comics-book « Scott Pilgrim » de Bryan Lee O'Malley. C'est un film très spécial que nous livre ici le cinéaste britannique. On y retrouve bien sûr son style qui lui et propre avec en plus beaucoup d'humour, mais ce n'est pas tout. Ce qui fait sa particularité, c'est d'être raconté à la manière d'un jeu vidéo. L'univers vidéo-ludique est fortement présent du début à la fin. Même le logo Universal dans les toutes premières secondes est représenté en forme de pixels, et le "The End" dans les dernières secondes est détruit par un petit bonhomme comme dans un jeu « Street Fighter ». C'est une déclaration d'amour aux jeux vidéos que réalise ici Edgar Wright. Scott Pilgrim, très bien joué par Michael Cera, est un jeune homme qui va un jour rencontrer une fille et en tomber amoureux. Sauf que pour sortir avec elle, il va devoir vaincre ses 7 ex maléfiques. Le récit se présente donc comme une comédie très drôle et très mouvementée. Chaque combat est à la fois impressionnant d'inventivité et possède sa propre spécificité. Par conséquent, le film n'est pas du tout répétitif comme on aurait pu le craindre. Les scènes d'action sont très bien chorégraphiées et parfaitement lisibles. La qualité du film ne repose cependant pas entièrement sur ces scènes d'affrontement. Son originalité en fait aussi une œuvre à part. Rien qu'avec des onomatopées qui apparaissent et ponctuent tout le récit, et des changements de formats lors de certaines séquences, le réalisateur de « Shaun of the Dead » rend son long-métrage unique. De plus, Le rythme du film est extrêmement dynamique et file à toute vitesse. Les événements s’enchaînent sans temps mort et toujours de manière très cool et décontractée. C'est un pur délire visuel et narratif que nous offre ici Edgar Wright. Un divertissement d'une grande originalité et spectaculaire qui rend hommage aux jeux vidéos.
ConFucAmuS
Faisons une petite équation: prenez Edgar Wright (scénariste et réalisateur de Shaun of the Dead et Hot Fuzz), ajoutez l'acteur Michael Cera (Juno, SuperGrave). Vous pensez donc que l'association des deux lascars débouchera sur du n'importe quoi? Grave erreur...Vous aurez droit à du grand n'importe quoi.
En adaptant le comics Scott Pilgrim, Wright signe un O.V.N.I cinématographique complètement barré. Pourtant, ça commence plutôt normalement. On suit les amours du bien nommé Pilgrim, 22 ans, bassiste dans le groupe de rock amateur Sex-Bob-Omb, légèrement égocentrique et encore meurtri de sa dernière rupture. Sa nouvelle conquête, une lycéenne de 17 ans, ne peut rien y faire: le bougre ne peut s'empêcher de penser à son ex, Nathalie V. Adams. Jusqu'à ce que son chemin croise Ramona, livreuse à domicile aux cheveux violets. C'est le coup de foudre. Seulement, pour la conquérir, Pilgrim devra vaincre les ex-maléfiques de la mystérieuse donzelle. Des messieurs un rien impulsifs qui n'entendent pas laisser notre luron prendre leur succession. Autant dire que la quête de Pilgrim ne va pas s'apparenter à un 5 à 7 des plus relaxants.
Voilà, plutôt normal comme point de départ. À ceci près que dès le début, le film s'ancre dans un univers résolument BD, Wright multipliant les procédés cinématographiques pour rappeler le comics d'origine. Slipt-Screens, onomatopées ou ellipses écrites sur l'écran; on sait tout de suite où on met les pieds. Et le résultat est franchement bluffant, contribuant aux envolées hilarantes dont le film n'est déjà pas avares. Puis, par un rebondissement qui va en surprendre plus d'un, le film commence à lorgner vers le jeu vidéo de combat. Et il en reprend également les codes visuels. Chargé, ce Scott Pilgrim? Plutôt. On passe quelquefois près de l'overdose, mais Wright à la présence d'esprit de compenser par la légèreté du propos. Ce qui paradoxalement ne l'empêche pas de caser plusieurs répliques cultes et pépites de dialogues absurdes. L'ensemble confère un souffle comique tellement soutenu qu'il ne nous laisse presque pas le temps de reprendre le notre.
Dans le même temps, on se prend d'une affection sans bornes pour la troupe d'acteurs ultra-motivée qui amplifie d'autant plus le sentiment d'euphorie générale. Michael Cera donc (dont le talent n'est plus à confirmer), mais également Kieran Culkin (prodigieusement tordant dans le rôle du colocataire gay), Mark Webber (extrêmement drôle dans les pompes du pote guitariste à côté des siennes),...Et n'oublions pas les apparitions de Chris Evans, Jason Schwartzman et Brandon Routh, toutes plus bidonnantes les unes que les autres.
Une fois sorti, on oublie presque que Scott Pilgrim a connu un bien cruel destin dans les salles. Le film fut considéré comme l'un des plus gros échecs de l'année 2010. C'est d'autant plus troublant qu'on tenait pourtant l'un de ses meilleurs. Ce qui est sûr, c'est que malgré cette entaille, le temps aidera surement à panser cette vilaine blessure.
En adaptant le comics Scott Pilgrim, Wright signe un O.V.N.I cinématographique complètement barré. Pourtant, ça commence plutôt normalement. On suit les amours du bien nommé Pilgrim, 22 ans, bassiste dans le groupe de rock amateur Sex-Bob-Omb, légèrement égocentrique et encore meurtri de sa dernière rupture. Sa nouvelle conquête, une lycéenne de 17 ans, ne peut rien y faire: le bougre ne peut s'empêcher de penser à son ex, Nathalie V. Adams. Jusqu'à ce que son chemin croise Ramona, livreuse à domicile aux cheveux violets. C'est le coup de foudre. Seulement, pour la conquérir, Pilgrim devra vaincre les ex-maléfiques de la mystérieuse donzelle. Des messieurs un rien impulsifs qui n'entendent pas laisser notre luron prendre leur succession. Autant dire que la quête de Pilgrim ne va pas s'apparenter à un 5 à 7 des plus relaxants.
Voilà, plutôt normal comme point de départ. À ceci près que dès le début, le film s'ancre dans un univers résolument BD, Wright multipliant les procédés cinématographiques pour rappeler le comics d'origine. Slipt-Screens, onomatopées ou ellipses écrites sur l'écran; on sait tout de suite où on met les pieds. Et le résultat est franchement bluffant, contribuant aux envolées hilarantes dont le film n'est déjà pas avares. Puis, par un rebondissement qui va en surprendre plus d'un, le film commence à lorgner vers le jeu vidéo de combat. Et il en reprend également les codes visuels. Chargé, ce Scott Pilgrim? Plutôt. On passe quelquefois près de l'overdose, mais Wright à la présence d'esprit de compenser par la légèreté du propos. Ce qui paradoxalement ne l'empêche pas de caser plusieurs répliques cultes et pépites de dialogues absurdes. L'ensemble confère un souffle comique tellement soutenu qu'il ne nous laisse presque pas le temps de reprendre le notre.
Dans le même temps, on se prend d'une affection sans bornes pour la troupe d'acteurs ultra-motivée qui amplifie d'autant plus le sentiment d'euphorie générale. Michael Cera donc (dont le talent n'est plus à confirmer), mais également Kieran Culkin (prodigieusement tordant dans le rôle du colocataire gay), Mark Webber (extrêmement drôle dans les pompes du pote guitariste à côté des siennes),...Et n'oublions pas les apparitions de Chris Evans, Jason Schwartzman et Brandon Routh, toutes plus bidonnantes les unes que les autres.
Une fois sorti, on oublie presque que Scott Pilgrim a connu un bien cruel destin dans les salles. Le film fut considéré comme l'un des plus gros échecs de l'année 2010. C'est d'autant plus troublant qu'on tenait pourtant l'un de ses meilleurs. Ce qui est sûr, c'est que malgré cette entaille, le temps aidera surement à panser cette vilaine blessure.
Yannickcinéphile
Scott Pilgrim est un film pour le moins original, et mené par le très enthousiasmant Edgar Wright, auteur quand même de Shaun of the Dead et de Hot Fuzz. Le résultat est très convaincant, même si ce n’est pas tout à fait le chef d’œuvre que l’on aurait pu attendre.
L’interprétation est clairement un très bon point. Michael Cera est remarquable dans le rôle principal, offrant une prestation de looser assez géniale, et en même temps très touchante et drôle. Il y a une réelle émotion qui entoure son personnage, et en particulier dans sa relation avec Mary Elizabeth Winstead. Celle-ci est non moins remarquable. Elle est vraiment dans son rôle, complètement investie, et après un début peut-être un peu poussif, ensuite c’est un sans faute. Pour l’autre rôle, je relève Kieran Culkin très plaisant dans un rôle caricatural sans doute, mais qu’il maitrise à la perfection, et qui apporte un grain sarcastique délicieux. Il y a encore une multitude de seconds rôles que je ne peux détaillés complètement, mais ce qu’il convient de retenir c’est que les personnages (en particulier les ex de Winstead) sont vraiment hauts en couleur (mention spéciale pour Brandon Routh dans le rôle du végétalien).
Le scénario du film est un peu le point noir du métrage, comme je m’y attendais à la lecture du synopsis. Forcément il est assez répétitif, le principe étant toujours le même, et il n’offre pas beaucoup de suspens. Wright arrive tout de même à atténuer cet aspect en travaillant autant que faire ce peut chaque partie, et en introduisant des fils conducteurs qui donnent de la consistance au film tout du long. Néanmoins il faut reconnaitre que ce n’est pas parfait de ce point de vue, avec des transitions un peu moyenne, et une impression de saccade trop prononcée. Ca manque de fluidité en somme. Pour autant, en dépit de ce défaut, l’histoire n’est pas inintéressante au final, il y a des idées nombreuses et parfois tout à fait sympathiques, et il est difficile de s’ennuyer grâce à un rythme soutenu. Je précise quand même que le début est un peu long à se mettre en place.
Sur la forme, Wright fait un travail très solide. La mise en scène est survoltée, en appelant très souvent au cartoon, à la BD, aux mangas, notamment dans les combats. Wright est vraiment précis, l’image est très lisible, et il y a de l’audace tout simplement. La photographie est elle aussi très agréable par ses recherches visuelles, en particulier dans les couleurs. Cela pourra déranger ceux qui n’aiment pas spécialement les teintes criardes et les contrastes hasardeux, mais je ne peux nier que cela traduit une esthétique visuelle originale. Les décors sont quant à eux un peu plus limités, mais il serait mal venu de dire qu’ils nuisent au métrage. Les fx pour leur part sont volontairement excessif et cartoonesque. Le rendu est franchement sympathique, même s’il est possible que Scott Pilgrim vieillisse assez vite de ce point de vue.
Enfin, bonne bande son qui accompagne bien les images et l’action. C’était quand même le minimum à faire avec pour héros le membre d’un groupe de musique.
Pour conclure, Scott Pilgrim est un film drôle, avec un comique certes particulier mais agréable bien que noir parfois, et qui pour autant ne néglige ni la dimension aventure, ni l’émotion, au grès de quelques scènes que n’aurait pas renié une comédie sentimentale. Formellement sans vrais défauts bien que très singulier et donc propre à ne pas plaire à tout le monde, Scott Pilgrim développe des personnages curieux au grès d’une histoire redondante et pas très bien ficelée, mais rythmée. Il mérite 4, et un visionnage pour se faire sa propre idée.
L’interprétation est clairement un très bon point. Michael Cera est remarquable dans le rôle principal, offrant une prestation de looser assez géniale, et en même temps très touchante et drôle. Il y a une réelle émotion qui entoure son personnage, et en particulier dans sa relation avec Mary Elizabeth Winstead. Celle-ci est non moins remarquable. Elle est vraiment dans son rôle, complètement investie, et après un début peut-être un peu poussif, ensuite c’est un sans faute. Pour l’autre rôle, je relève Kieran Culkin très plaisant dans un rôle caricatural sans doute, mais qu’il maitrise à la perfection, et qui apporte un grain sarcastique délicieux. Il y a encore une multitude de seconds rôles que je ne peux détaillés complètement, mais ce qu’il convient de retenir c’est que les personnages (en particulier les ex de Winstead) sont vraiment hauts en couleur (mention spéciale pour Brandon Routh dans le rôle du végétalien).
Le scénario du film est un peu le point noir du métrage, comme je m’y attendais à la lecture du synopsis. Forcément il est assez répétitif, le principe étant toujours le même, et il n’offre pas beaucoup de suspens. Wright arrive tout de même à atténuer cet aspect en travaillant autant que faire ce peut chaque partie, et en introduisant des fils conducteurs qui donnent de la consistance au film tout du long. Néanmoins il faut reconnaitre que ce n’est pas parfait de ce point de vue, avec des transitions un peu moyenne, et une impression de saccade trop prononcée. Ca manque de fluidité en somme. Pour autant, en dépit de ce défaut, l’histoire n’est pas inintéressante au final, il y a des idées nombreuses et parfois tout à fait sympathiques, et il est difficile de s’ennuyer grâce à un rythme soutenu. Je précise quand même que le début est un peu long à se mettre en place.
Sur la forme, Wright fait un travail très solide. La mise en scène est survoltée, en appelant très souvent au cartoon, à la BD, aux mangas, notamment dans les combats. Wright est vraiment précis, l’image est très lisible, et il y a de l’audace tout simplement. La photographie est elle aussi très agréable par ses recherches visuelles, en particulier dans les couleurs. Cela pourra déranger ceux qui n’aiment pas spécialement les teintes criardes et les contrastes hasardeux, mais je ne peux nier que cela traduit une esthétique visuelle originale. Les décors sont quant à eux un peu plus limités, mais il serait mal venu de dire qu’ils nuisent au métrage. Les fx pour leur part sont volontairement excessif et cartoonesque. Le rendu est franchement sympathique, même s’il est possible que Scott Pilgrim vieillisse assez vite de ce point de vue.
Enfin, bonne bande son qui accompagne bien les images et l’action. C’était quand même le minimum à faire avec pour héros le membre d’un groupe de musique.
Pour conclure, Scott Pilgrim est un film drôle, avec un comique certes particulier mais agréable bien que noir parfois, et qui pour autant ne néglige ni la dimension aventure, ni l’émotion, au grès de quelques scènes que n’aurait pas renié une comédie sentimentale. Formellement sans vrais défauts bien que très singulier et donc propre à ne pas plaire à tout le monde, Scott Pilgrim développe des personnages curieux au grès d’une histoire redondante et pas très bien ficelée, mais rythmée. Il mérite 4, et un visionnage pour se faire sa propre idée.
Edgar Wright avait déja fait preuve de ses talents d'ambassadeur de la pop culture et du pastiche des genres cinématographiques.Après les délirants "Shaun of the dead" et "Hot Fuzz",il revient avec un ovni foutraque,référencé,survitaminé,inventif à mort,qui est un formidable hommage rendu à la culture geek,que beaucoup de jeunes trentenaires enbrasent quotidiennement.Dans "Scott Pligrim",les jeux vidéos,les mangas et le rock indé sont mis à l'honneur dans un teen-movie qui explose tout ce qui a déja été fait dans le même genre.Un style inimitable,qui empile les splits-screen,les onomatopées,les combats à la Street Fighter,les duels musicaux à la Guitar Hero et l'enchaînement de personnages farfelus,proches de la culture nippone.Scott Pilgrim,pour séduire une jeune punkette sur laquelle il fantasme,doit affronter à la suite ses 7 petits amis,tous plus crétins les uns que les autres.Les postures volontairement outrées et les références permanentes ne parleront pas à tous,c'est certain,mais pour les amateurs,c'est le Comic-Con avant l'heure!Le film fonce à 200 à l'heure sur les cîmes du délire de gosse biberonné à la Super Nes ou à la Megadrive.L'attention aux détails n'a d'égal que la bonne humeur contagieuse,et le vrai respect pour toute une génération.Encore,encore!
Shephard69
Une comédie véritablement très drôle avec son humour décalé misant sur une absurdité absolue. Les gags sont suffisamment variés pour pallier à quelques longueurs, la mise en scène est juste géniale et très dynamique. Une très bonne distraction que ce film.
Eric C.
Film un brin dejante avec une approche originale, punchy, flashy et spectaculaire, melange de jeu video, de comics et de manga. Au debut on est un peu deroute mais des qu'on rentre dedans on est emporte par le rythme, la musique, l'action et l'histoire. Les jeunes acteurs sont parfaits et Mary Elizabeth Winstead est une fois de plus epatante et charmante. Une oeuvre a part, a decouvrir, un super moment de fun.
blacktide
Une adaptation très réussi du comic book "Scott Pilgrim", et c'est Edgar Wright le réalisateur de Shawn of the dead et Hot Fuzz qui l'adapte sur grand écran. Les effets visuels sont très réussi et l'histoire original: un garçon doit affronter les sept ex de sa copine pour pouvoir sortir avec elle mais les petits copains ne seront pas facile à battre. Michael Cera est dans la peau de cet ado et Mary Elizabeth Winstead dans celle de la fille. Et viennent s'ajouter entre autre Chris Evans, Jason Schwartzman, Brandon Routh dans la peau des petits copains. Un film au nombreuses références des anciens jeu vidéos. Un univers déjanté et hilarant qui transporte le spectateur durant le film. Un film pour geeks ou autre, ça n'a pas d'importance, à conseiller aux ados. Pour toute personnes à partir de 10-11 ans. Génial! Délirant!
Scott Pilgrim est un excellent film multipliant les bonnes idées et les qualités visuelles.
Le concept du film est intéressant et plutôt loufoque. Le film comporte des situations assez amusantes.
Mais c’est surtout sur ses qualités visuelles et sonores que le film tient toutes ses promesses.
Les scènes d’actions sont réussies en étant assez fun car elles font un peu jeux vidéo. La musique est aussi un point très présent dans ce film. D’ailleurs, les personnages s’affrontent par moment en jouant de la musique, ce qui rend le tout très fun. Au niveau de la bande son, nous avons le droit à de la bonne musique de groupe et d’effets sonores de jeux vidéos. La plupart des personnages ont un bon look (sauf le personnage principal).
Cependant, à la fin, je commençais à un peu en avoir marre car c’est le genre de film qui se répète un peu où tout le long, c’est un enchainement de combats contre les ex qui se déroule donc au niveau de l’intrigue, on ne va pas très loin.
Scott Pilgrim est donc un film bien fun bourré de bonnes idées, étant exploitées de la meilleure des façons.
Le concept du film est intéressant et plutôt loufoque. Le film comporte des situations assez amusantes.
Mais c’est surtout sur ses qualités visuelles et sonores que le film tient toutes ses promesses.
Les scènes d’actions sont réussies en étant assez fun car elles font un peu jeux vidéo. La musique est aussi un point très présent dans ce film. D’ailleurs, les personnages s’affrontent par moment en jouant de la musique, ce qui rend le tout très fun. Au niveau de la bande son, nous avons le droit à de la bonne musique de groupe et d’effets sonores de jeux vidéos. La plupart des personnages ont un bon look (sauf le personnage principal).
Cependant, à la fin, je commençais à un peu en avoir marre car c’est le genre de film qui se répète un peu où tout le long, c’est un enchainement de combats contre les ex qui se déroule donc au niveau de l’intrigue, on ne va pas très loin.
Scott Pilgrim est donc un film bien fun bourré de bonnes idées, étant exploitées de la meilleure des façons.
Scott Pilgrim, c'est un gros délire de geek. N'étant pas moi-même un gros geek, j'ai tout de même décidé de visionner ce film, ayant bien envie de découvrir ce divertissement barré. Niveau humour le film est très réussi. Niveau visuel aussi : c'est inventif, ça va vite (surtout niveau transitions c'est du très très rapide), les combats sont badass, y a les onomatopées qui s'affichent à l'écran (et moi je trouve ça cool), y a une tonne de références à la culture geek... En bref c'est du grand n'importe quoi jouissif. Alors il y a des moments où c'est peut-être un peu trop barré, même pour moi qui m'y attendais, mais ça reste un divertissement drôle, atypique et fun.
Roub E.
Un film qui est une rareté, c’est un film qui veut épouser les codes du jeu video et de la bande dessinée, mais fait par quelqu’un qui aime vraiment ces médias, ne veut pas les singer, les a compris et surtout n’oublie pas de faire du cinéma avec. Scott Pilgrim est une comédie romantique avec pour héros un ado attardé, maladroit, couard mais foncièrement attachant. La fille qu’il cherche à conquérir n’est pas dépeinte comme un trophée alors que le film raconte les différents combats de Scott contre la ligue de ses ex. D’une manière générale les seconds rôles même s’ils sont des caricatures sont plutôt soignés et sont pour beaucoup dans la réussite du film. Un film amusant, rock, bête juste ce qu’il faut. Une ultime crise d’adolescence qui vaut la peine d’être traversée.
L'AlsacienParisien
« Scott Pilgrim » cache bien son jeu. La bande-annonce est accrocheuse mais je m'attendais pas à çà. C'est rare que je sois surpris par un film mais là, le résultat est juste démentiel! On rentre dans un délire total, un pseudo jeu-vidéo où un jeune, Scott Pilgrim (alias Michael Cera, toujours dans les rôles de losers), tombe amoureux d'une fille un peu spéciale (Mary Elizabeth Winstead). Mais pour sortir avec elle, il va devoir affronter ses sept ex-maléfiques... On est tout de suite dans l'ambiance de jeu dès le générique, et çà passe à une allure folle, avec les effets-spéciaux qui forment toute l'esthétique du film, on a pas le temps de s'ennuyer! Franchement, j'ai jamais vu un film de ce genre, il m'a vraiment bluffé, il est très innovant et dynamique! Les scènes de combats, digne des « Tekken », sont riches et variées: chaque adversaire ayant sa particularité et son point faible. La mise en scène est juste grandiose: on est pris dans un rythme fou de battle où on oublie totalement l'histoire; beaucoup d'action et d'humour pour un rendu très surprenant! Les acteurs ne sont pas mauvais et se fondent parfaitement dans ce décor cartoonesque et barré! Et j'allais oublier la bande originale que je trouve juste excellente, on a des très bons morceaux de rock qui accompagnent les scènes de fight! Je me ferais un plaisir de le revoir, c'est juste le gros kiffe!
Une excellente comédie fantastique !!! Un bon mélange entre jeu vidéo et bande dessinée !!! Par le réalisateur de Shaun of Dead et Hot Fuzz !!! Une excellente adaptation des comics de Bryan Lee O'Malley !!! Avec Micheal Cera dans le rôle principal ( SuperGrave, Juno, Une nuit à New York , Be bad , l'An 1 : des débuts difficiles, The Immigrant , C'est la fin , Crystal Fairy) et la sublime Mary Elizabeth Winstead ( Le Cercle 2 , L'école fantastique , Destination finale 3 , Boulevard de la mort, The thing, Abraham Lincoln , chasseur de vampires, Die Hard 4 : Retour en Enfer , Die Hard 5 : Belle Journée pour mourir, Dans la tête de Charles Swan III ) !!!
"Scott Pilgrim vs the world" est un ovni sorti de nul part, ne ressemblant à aucun standard actuel ou passé ce qui peut expliquer en partie son échec commercial. Bien que réussi, le film est très fermé. Si Vous avez entre 18 et 30 ans, que vous aimez les jeux videos et les mangas alors n'hésitez pas à jeter un oeil. Pour les autres c'est même pas la peine d'essayer, "Scott Pilgrim" ressemblerait à un grand n'importe quoi illogique et suréaliste voir ridicule.
Comme je le disais SP est un ovni, sa spécificité tant de raconter son scénario avec les codes d'une BD, Ce qui permet au petit génie Edgar Wright de se lâcher à mort sur le plan visuel et narratif, ou chaque plan de sa mise en scène fournit un gag.
Le film n'étant pas parfait de par sa portée déjà, il l'est également par le scénario. Le déroulement de l'intrigue étant linéaire comme un vieux jeu video, elle a finalement peu d'importance étant assez simple et un peu cucul. C'est tout simplement une histoire ou il faut grandir pour avancer dans la vie.
Un conseil pour regarder Scott Pilgrim, ne cherchez rien de logique ou de réaliste et dites vous que SP c'est la vie raconté comme un jeu video.
Comme je le disais SP est un ovni, sa spécificité tant de raconter son scénario avec les codes d'une BD, Ce qui permet au petit génie Edgar Wright de se lâcher à mort sur le plan visuel et narratif, ou chaque plan de sa mise en scène fournit un gag.
Le film n'étant pas parfait de par sa portée déjà, il l'est également par le scénario. Le déroulement de l'intrigue étant linéaire comme un vieux jeu video, elle a finalement peu d'importance étant assez simple et un peu cucul. C'est tout simplement une histoire ou il faut grandir pour avancer dans la vie.
Un conseil pour regarder Scott Pilgrim, ne cherchez rien de logique ou de réaliste et dites vous que SP c'est la vie raconté comme un jeu video.
A la recherche d'autres films d'Edgar Wright, je tombe sur Scott Pilgrim qu'on m'avait vachement conseillé. N'ayant jamais lu le comics book, je me lance dans ce qui pourrait être l'un des films les plus délirent que j'ai vu dans ma vie. Il n'y a qu'à lire le synopsies pour comprendre que c'est n'importe quoi "pour sortir avec la fille de ses rêves, Scott Pilgrim va devoir affronter les sept ex maléfiques de la belle", le tout dans une ambiance jeu vidéo. Bizarre, comme histoire, mais une fois qu'on a gobé ça, qu'est-ce qu'on se marre! Effectivement, Scott Pilgrim est vraiment un film hilarant, truffé de références (surtout de Zelda dont je suis un fan absolu) avec un rythme endiablé.
Mais malgré ce condensé de délire, de blagues, en milieu de film, je me suis... un peu lassé. Enfin, je sais pas ce qui s'est passé mais à un certain stade, je me suis dit "il en reste encore quatre à battre? Encore?" Je me rendais compte que je commençais à... m'ennuyé? Pourtant je rigolais beaucoup, mais en fait, le truc qui me gêne dans ce film, c'est qu'il se répète. On enchaîne les combats face aux ex maléfiques (ceci dit, ils sont vraiment hilarants) mais en même temps, je n'ai pas pu ignorer le fait que le récit se répétait.
En réalité, Scott Pilgrim ne raconte pas grand chose, l'histoire n'avance pas. Scott affronte les ex de sa promise, mais c'est tout. Il n'y a que durant les vingt dernières minutes que ça fini par devenir quelque chose. On découvre enfin le méchant, les personnages commencent à vraiment évoluer. Mais il aura quand même fallu attendre 1h20 pour que ça devienne vraiment autre chose qu'un enchaînement de combats (qui, je le répète sont vraiment cools). Et je trouve ça dommage, parce que au final, ce film a une morale, il a l'humour, le rythme, les acteurs sont supers, les effets spéciaux sont réussis, mais il manque juste ce problème du récit qui se répète. Et ça pèse lourd. Et puis, qu'on se le dise, le scénario n'est pas non plus très intelligent, je peux pas m'empêcher de comparer Scott Pilgrim à l'autre film que j'ai vu d'Edgar Wright, c'est à dire "Hot Fuzz". Dans Hot Fuzz, le récit avançait, c'était drôle et en même temps, le scénario était vachement intelligent, c'était bien trouvé, et y avait vraiment ce qui manque à Scott Pilgrim: une évolution du récit.
Et c'est dommage, parce que, à part ça, j'ai pas grand chose à lui reprocher à Scott Pilgrim, j'ai vraiment aimé, tout ce côté déjanté et surréaliste, on voit rarement ça au cinéma et ça fait du bien de décomplexer devant ce genre de film, mais c'est juste ça.
Donc, Scott Pilgrim, c'était un film qui a tout les coups allait plaire parce que, c'est mon humour, c'est plein de références (Zelda, Tetris...) et franchement, j'aime beaucoup ce film et si j'ai l'occasion, je l'achèterai en Blue Ray (vu en DVD, le Blue Ray doit être extra). Donc, voilà, juste, ce problème de récit qui stagne pendant 45min. Mais sinon, excellent! 4/5 Voilà qui est dit!
Mais malgré ce condensé de délire, de blagues, en milieu de film, je me suis... un peu lassé. Enfin, je sais pas ce qui s'est passé mais à un certain stade, je me suis dit "il en reste encore quatre à battre? Encore?" Je me rendais compte que je commençais à... m'ennuyé? Pourtant je rigolais beaucoup, mais en fait, le truc qui me gêne dans ce film, c'est qu'il se répète. On enchaîne les combats face aux ex maléfiques (ceci dit, ils sont vraiment hilarants) mais en même temps, je n'ai pas pu ignorer le fait que le récit se répétait.
En réalité, Scott Pilgrim ne raconte pas grand chose, l'histoire n'avance pas. Scott affronte les ex de sa promise, mais c'est tout. Il n'y a que durant les vingt dernières minutes que ça fini par devenir quelque chose. On découvre enfin le méchant, les personnages commencent à vraiment évoluer. Mais il aura quand même fallu attendre 1h20 pour que ça devienne vraiment autre chose qu'un enchaînement de combats (qui, je le répète sont vraiment cools). Et je trouve ça dommage, parce que au final, ce film a une morale, il a l'humour, le rythme, les acteurs sont supers, les effets spéciaux sont réussis, mais il manque juste ce problème du récit qui se répète. Et ça pèse lourd. Et puis, qu'on se le dise, le scénario n'est pas non plus très intelligent, je peux pas m'empêcher de comparer Scott Pilgrim à l'autre film que j'ai vu d'Edgar Wright, c'est à dire "Hot Fuzz". Dans Hot Fuzz, le récit avançait, c'était drôle et en même temps, le scénario était vachement intelligent, c'était bien trouvé, et y avait vraiment ce qui manque à Scott Pilgrim: une évolution du récit.
Et c'est dommage, parce que, à part ça, j'ai pas grand chose à lui reprocher à Scott Pilgrim, j'ai vraiment aimé, tout ce côté déjanté et surréaliste, on voit rarement ça au cinéma et ça fait du bien de décomplexer devant ce genre de film, mais c'est juste ça.
Donc, Scott Pilgrim, c'était un film qui a tout les coups allait plaire parce que, c'est mon humour, c'est plein de références (Zelda, Tetris...) et franchement, j'aime beaucoup ce film et si j'ai l'occasion, je l'achèterai en Blue Ray (vu en DVD, le Blue Ray doit être extra). Donc, voilà, juste, ce problème de récit qui stagne pendant 45min. Mais sinon, excellent! 4/5 Voilà qui est dit!
Drôle et perché ! Scott Pilgrim, jeune homme de 22 ans qui commence à fréquenter une jeune lycéenne, va rencontrer une autre fille, Ramona, dont les 7 ex maléfiques entêtés à contrôler sa vie sentimentale vont se mettre à affronter Scott les uns après les autres.. C'est assez dingue de voir combien le style barré du génial Edgar Wright colle à l'univers du comic-book créé par Bryan Lee O’Malley : en plus de proposer un montage richissime et des personnages denses et drôles, le réalisateur pimente son film avec des effets visuels tous droit sortis d'une BD ou d'un jeu vidéo, des références au monde geek et à la musique et des scènes de combat délirantes évoquant les jeux vidéos de combat type 'Street Fighter ou 'Mortal kombat'. Le hic est que le film ne s'adresse par conséquent qu'à une certaine catégorie de spectateurs, les geeks dans l'âme (ce qui expliquerait son échec commercial).. Mais franchement en dehors de ça le film est très agréable à regarder ; Wright prouve une deuxième fois (après Shaun of the dead) qu'il maîtrise la comédie romantique en mêlant des éléments comiques, touchants et tristes. On pourrait reprocher au film d'être assez répétitif à cause de l'enchaînement des combats, mais l'univers est tellement barré et l'intrigue si bien ficelée qu'on ne boude pas son plaisir. Des acteurs hauts en couleur (avec en tête l'excellent Michael Cera) qui surjouent parfois (mention au personnage de Chris Evans, à mourir de rire) portés par une réalisation et une BO richissimes dans une intrigue drôle, délirante et palpitante, rien ne devrait vous empêcher d'apprécier Scott Pilgrim !
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