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    Persécution
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    136 critiques spectateurs

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    Zephir
    Zephir

    6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 septembre 2023
    Des personnages douloureux et désespérés où les quelques sursauts de joie disparaissent instantanément dans le noir. Aimer est l'élan principal de ce film en même temps qu'une quête impossible, de par les peurs diverses des différents personnages. à moins de sadisme peut-être, on ne sortira pas heureux de ce film mais sûrement pas indifférents, tant les binômes d'acteurs fonctionnent, les dialogues percutent et les différentes rencontres conflictuelles ou glaciales sont puissants et justes.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 568 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 octobre 2020
    La couverture mystérieuse et intrigante avec 3 très bons acteurs Charlotte Gainsbourg, Romain Duris et Jean-Hugues Anglade et un titre aussi puissant ont attiré mon attention et j'ai pensé que je ne pouvais pas me tromper. Qu'est-il arrivé au film l'éditeur a-t-il pensé qu'il savait mieux et a supprimé la fin en pensant que nous serions assez intelligents pour deviner de quoi il s'agit. Était-ce un mauvais scénario au départ ou comment se fait-il que de tels acteurs y ont participé. Le pire dans Persécution est que vous ne vous ennuyez pas en le regardant parce que vous êtes sûr que la tension entre les personnages finira par s'expliquer par une torsion finale. Le suspense monte quand Daniel (Romain Duris) avoue à la table de la cuisine que son grand-père allait à l'église tous les jours. Quelle torsion pendant 100 minutes vous évoluez dans une ambiance parisienne morose. Mais Romain Duris surplombe et il devient assez vite extrêmement agaçant. Vous quittez la pièce sans savoir si Daniel est bipolaire ou s'il a un trouble qui l'oblige à traiter les gens comme des rien. Ce film est certes indépendant et Français et quelque peu artistique mais il a oublié une chose essentielle donner du sens a une histoire...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    690 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2019
    La reprise finale de la chanson emblématique de Blue Velvet permet d’appréhender la trajectoire suivie par Patrice Chéreau dans son dernier film, Persécution. Car là où David Lynch mettait en scène le potentiel fantasmatique, gorgé d’érotisme et de mort, de l’éveil à la sexualité, Chéreau s’efforce de le vider de toute sa substance un tant soit peu irréelle et imaginaire ; il construit un triangle amoureux inversé par rapport à celui de Lynch, c’est-à-dire formé par les rapports non pas d’amour mais de persécution entre les personnages. Un même univers urbain, quoique celui de Chéreau s’avère plus grouillant et impersonnel – Paris en somme – que la petite ville où vit Jeffrey Beaumont, une égale importance accordée au bar, la présence de l’immeuble d’habitation. Celui de Lynch était garni de moquettes, peuplé de bibelots ; celui de Chéreau est aride, en chantier ou épuré, gris et blanc. Persécution est un grand film malade et maladif sur le mal d’amour contemporain, un amour qui ne réussit à se dire que par l’obsession et l’envahissement de l’autre. Ainsi, le cinéaste accouche d’une œuvre douloureuse que l’on ne peut évidemment pas aimer : et si elle finit par toucher, c’est uniquement par les coups qu’elle porte à ses personnages, aux vêtements qu’elle leur ôte du dos, aux lignes de leur corps qu’elle scrute dans l’espoir de déceler une exceptionnalité qui jamais ne paraît. La chair est triste, hélas, les corps ressemblent à des cadavres : mal peignés, pleins de cernes, des larmes aux yeux, une rage aussi. Parce qu’il refuse le romantisme, Patrice Chéreau capte par sa caméra ce que c’est que de souffrir de la vie : l’existence est comme une dépression chronique, et l’espoir qui anime les êtres ne résulte en fin de compte que des chimères que l’on se raconte, que l’on plaque sur une réalité qui échappe, ou plutôt reste inchangée, inerte. Quelques secondes de lucidité, une blague même, et puis le motard tombe sur le sol, mort. Il ne faudrait donc pas aborder Persécution comme une œuvre à apprécier : le film est à l’image de la mendiante qui fait la manche dans le métro – ouverture du long-métrage –, il gifle ses personnages pour susciter en eux une révolte et rappeler, en les suivant dans leur lutte, la solitude profonde de l’homme qui aime.
    mx13
    mx13

    245 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 mars 2019
    Un film effectivement pas très fameux, très mal interprété qui fait presque pitié. Les tensions du film et ses enjeux ne sont pas bien transmises aux spectateurs. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 2/5
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 décembre 2015
    J'ai vraiment du mal à cerner les personnages et pourtant je suis addict des films ou les personnages ont des psychologies complexes.

    Mais la trame du film se perd dans une certaine lourdeur. On se sent inquisiteur et le sentiment d'être de trop et de pousser le voyeurisme à son extrême laisse au final un arrière goût de malaise.

    BO superbe par contre.
    EMB77
    EMB77

    1 abonné 29 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 décembre 2015
    J'aime pourtant les films torturés où il ne se passe pas grand chose, où on semble ne rien y comprendre au début et où quand même à la fin on adhère plus ou moins, mais là... ! Malgré un bon casting, un résumé sympa, un titre accrocheur, on s'ennuie, pire que ça même, on a l'espoir que ça va s'arranger (donc on reste jusqu'à la fin) mais...non, ça ne s'arrange pas et quand vient la fin on se dit "tout ça pour ça ?". Le réalisateur s'est sûrement fait plaisir à travers Romain Duris, à nous montrer une vision de l'amour un peu névrosé, ok, ça aurait pu marcher, mais quelque chose de prend pas, on n'y croit pas, il manque un truc, ça reste froid, agressif, triste, désespérant. Dommage.
    Léa H.
    Léa H.

    32 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 mai 2014
    Confusion de la forme, opacité du propos, « Persécution » prend de grands airs mais ne dit pas grand-chose. Les rapports humains comme des rapports de forces, où dominé et dominant ne cesse d’échanger leurs rôles ? Pas vraiment original et tellement mieux dit ailleurs… Comme par exemple dans « De battre mon cœur s’est arrêté », avec le même Duris dont Chéreau fait bizarrement rejouer la même partition – celle de l’écorché vif, replié sur sa rage existentielle, plus ou moins sans objet. Mais contrairement au chef d’œuvre d’Audiard, tout cela tourne ici à vide. Prétentieux et ennuyeux.
    Pat T.
    Pat T.

    2 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 avril 2014
    un peu torturé mais très orignal ça change des autres
    Jonathan M
    Jonathan M

    132 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2013
    Comme dans "l'homme qui voulait vivre sa vie", Romain Duris campe un personnage en quête d'une identité. Un mal-être intérieur qu'il joue par ailleurs très bien, ceci étant un doux euphémisme. Persécution restera donc la dernière oeuvre de l'immense Patrice Chéreau. L'homme qui à son propre style. Du Truffaut dans le texte, mais pas que.
    Valerie Dupin
    Valerie Dupin

    2 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 novembre 2013
    Nous pourrions croire que Patrice Chéreau se branle avec ces quelques acteurs "tête d'affiche" à créer un film difficile à regarder, difficile à suivre, et même difficile à supporter. Nous pourrions penser sans réfléchir qu'il s'émeut avec un certain masochisme à montrer une hystérie collective. Et bien non, nous nous trompons car ce film est bien un film d'aujourd'hui et Patrice Chéreau est dans le vrai. Sa vision de Paris est celle d'aujourd'hui et ses survivants existent bien. Il est conscient du temps qui passe avec ces vieux qui dégagent. La violence de la vie d'aujourd'hui est présente avec la solitude, le manque de transmission intergénérationnelle, la singularité des parcours, la confrontation homme/femme, la complexité des relations humaines dans son ensemble, la difficulté d'être soi, d'aimer et de se quitter... Il est dur de vieillir, de contempler la fragilité de la vie et l'impossibilité de construire, de se construire dans le chaos.
    pietro bucca
    pietro bucca

    67 abonnés 1 229 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 juin 2013
    J'étais aller voir ce film au cinéma. Si le début du film est assez prenant, la suite malheureusement devient assez ennuyeuse.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 février 2013
    Le pire film que j'ai vu de ma vie, une honte. Du foutage de gueule point. Pas de scénario, et si message il y'a, il est antipathique et hautainement amené.
    Christophe L
    Christophe L

    8 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 janvier 2013
    Film plat ou on ne sait ou le réalisateur veut en venir, sauf à la toute fin. Mais c'est trop tard, il nous a perdu depuis longtemps. Même le titre n'est pas adapté. Romain Duris, Charlotte Gainsbourg, Jean-Luc Anglade ne peuvent pas grand-chose à la débâcle de ce film à l'ambiance morne, qui traite de la difficulté de deux être à s'aimer...
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    113 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 novembre 2012
    A part "La reine Margot", je ne connaissais pas le cinéma de Patrice Chéreau et avec "Persécution", c'est une nouvelle fois que j'aie l'impression de ne pas faire partie de son publique. C'est le sujet et le casting qui m'ont donné envie de le voir mais heureusement qu'il n'est pas très long car j'ai décroché plus d'une fois. Je n'ai vraiment pas compris l'étrange relation entre Romain Duris et Charlotte Gainsbourg au détriment de celle avec Jean-Hugues Anglade qui m'a beaucoup amusée. Côté réalisation, c'est pas trop mal fait bien que tout en caméra à l'épaule un peu pesante et une musique bizarre qui ne soutient pas vraiment l'émotion (en plus avoir repris "Mysteries of love" pour le générique de fin démontre un sacré manque d'imagination et d'originalité...). Le personnage d'Alex Descas n'a aucune signification et le scénario ne nous apprendra même pas la fin de l'amitié entre Duris et Cohen. Bref, à mon avis, un film bâclé ou inachevé que je n'aie aucune envie de revoir...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 novembre 2012
    Film osé, courageux, abordant à mon sens le thème douloureux de la Schizophrénie paranoïde… Potentiellement dangereux pour lui-même comme pour les autres, l’acteur surnage et vit douloureusement dans ses différents mondes superposés… On peut donc penser que tous les personnages peuvent avoir été auto-créés par le sujet lui-même… Son psychisme est son boulot caché : un vaste chantier préoccupant couplé à l’illusoire guérison qui passerait par l’Amour venu de l’extérieur au détriment des pulsions internes du personnage (combats, luttes, invectives, pôles dominants (tour à tour) féminin/masculin). Au final, un film dérangeant dans ses constatations & perspectives mais utile à la maladie comme au cinéma. Très bien joué, acteurs impeccables.
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