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Un visiteur
0,5
Publiée le 19 décembre 2009
Ennui profond. Scénario inexistant ou inconsistant. Monologues larmoyants et pittoyables. Personnages fallots ou malsains. Bref, une vraie bouse. On se demande comment Romain Duris a pu se fourvoyer dans un merdier pareil. Il nous avait habitués à (beaucoup) mieux. Pour la 1ère fois depuis longtemps, j'ai regardé plusieurs fois ma montre pendant le film et j'ai eu envie de quitter la salle avant la fin... Ce que je n'ai pas fait en espérant toujours quelque chose qui n'est jamais venu.
Oui, bien sûr les acteurs s'investissent dans leur rôle, et transmettent au spectateur un ressenti magistral, grâce à un très bon jeu et à une réalisation maîtrisée. Malgré tout, le scénario est incertain, un peu flottant, sans fin réellement convaincante. Je suis passé à côté de quelque chose?
Dés le début du film, j’ai été exclu. Et à aucun moment, j’ai pu y rentrer, rentrer dans l’histoire. J’ai bien compris les intentions sans jamais les voir incarnées ou montrées dans le film. Il y a d’ailleurs deux sujets, et aucun n'est traité. Ça ne fait que bavarder, et encore bavarder... Pas un moment de réelle émotion. Tout est dans la tête de l'auteur. Le scénario donne l’impression d’être un copié collé, des morceaux de plusieurs scénarios qu'on rabiboche : Percussion de rien du tout, avec au bout une explication psychologique ou psychanalytique. Je crois que Chéreau est l'homme d'un seul film, L'Homme Blessé.
Chéreau affectionne les sentiments torturés mais les caractères étudiés dans ce film, sur le thème de l'amour fait mal, sont soit soumis à un maniérisme excessif, soit laissés en jachère (le personnage du fou), d'où un manque d'intérêt humain. La construction dramatique est assez faible. Une scène réussie (le dialogue au téléphone de Daniel et Sonia) et une qualité d'ambiance. Romain Duris et Charlotte Gainsbourg ne déméritent pas.
Le pire film de l'année on est en plein dans les travers du cinéma post nouvelle vague : ça se regarde le nombril et ne s'intéresse à rien d'autre une sotre de mauvais Cavalier ou Godard de l'après ... Télérama adore ça m'étonne pas plus bobo et nombriliste tu meurs direct !
pas du tout aimé: le personnage de Daniel est franchement enervant, bien joué certes, mais insupportable. Un couple qui se veut torturé, des dialogues qui 'ont ni queue ni tête...vraiment lourd ennuyant comme film
décu par ce film qui détient 3 acteurs que j'aime beaucoup mais qui nous prennent la tete qd au sujet de la relation amoureuse sans aboutissement aucun, des comportements iréalistes ,un film qui n'apporte pas grand chose ! nous étions 3 amis personne n'a accroché! dommage!
Persécution est un film artificiel, proprement rebutant dans ses effets de style et surtout très ennuyant. Patrice Chéreau, réalisateur issu du théâtre, confère à son long métrage une ambiance délibérément malsaine ( et, de ce point de vue, le film est une réussite ) et dirige son trio d'acteurs comme il dirigerait des comédiens simulant une tragédie grecque. Romain Duris en fait des kilos, se complaisant dans une succession de tics téléphonés aux côtés d'un Jean-Hugues Anglade correct mais caricatural. Entre eux deux, Charlotte Gainsbourg - actrice de plus en plus à la mode en matière de films chocs - semble un peu sur la touche, effacée, presque déplacée : sa douceur ne s'accorde pas avec l'austérité de l'ensemble. La musique d'Eric Neveux - certainement pas désagréable à écouter hors contexte - n'apporte ici que lourdeur et redondance... Bref, Patrice Chéreau accumule les incongruités avec Persécution et suscite d'emblée un certain agacement. Et puis ça bavarde beaucoup trop... Une déception.
À part pour la bouille tordue de Romain Duris et la diction nonchalante de Charlotte Gainsbourg, il existe au moins quatre raisons d’aller voir Persécution de Patrice Chéreau.
1 • Comme le titre ne le dit pas, c’est l’histoire un peu éternelle des gens qui ne savent pas comment faire pour s’aimer tranquillement, et c’est plutôt bien raconté.
2 • Il y a des appartements en chantier, toujours, plein, partout, et même ce qui n’était pas chantier devient chantier. Ce film est une immense ode au chantier.
3 • On y voit beaucoup la ville de Paris, froide, violente, trépidante, agressive même quand on ne s’y attend pas, au détour d’un éclat de rire ou d’un verre au Progrès.
4 • Jean-Hugues Anglade, c’est un peu notre Kevin Spacey national, et s’il faut aller voir Persécution pour s’en rendre compte, alors allons-y.
PS • Il y a bien une cinquième raison mais elle vient avec le générique de fin alors je vais la garder pour moi. En tout cas, quand c’est la bonne voix qui est choisie pour conclure un film, moi je fonds.
(Une réserve, tout de même : je suis consciente que le fait d’être allée voir ce film le jour où il a neigé pour la première fois de la saison a pu fausser mon jugement.)
Grandeur et décadence, où est le grand Chéreau de "l'homme blessé".Une histoire compliquée dont on ne voit pas l'issue, l'art de se prendre la tête.Des scènes hors sujet comme l'accident et la mort du motard devant Romain Duris et on arrive à la fin sans s'y attendre !!! Film ennuyeux, non recommandé aux fragiles psychologiques des gens quittaient la salle .Dommage
On retrouve ici exacerbés les qualités comme les défauts du cinéma de Chereau. Le pour : formidable direction d'acteurs (Duris est vraiment incroyable), regard acerbe sur l'ambiguïté et l'irrationalité du sentiment amoureux, mise en scène nerveuse, au plus proche des corps et enfin goût pour les situations extrêmes, décalées (le formidable personnage d'Anglade, tout droit sorti d'un roman de Dostoievski). Le contre : afféterie de l'ensemble (très vite, la mécanique tourne à vide), goût prononcé pour l'hystérie (présentée comme unique mode de communication), dérapages psychologiques lourdaux (la confession de Duris) et complaisance d'une mise en scène qui finit par s'étourdir de sa propre fulgurance. Résultat : un film souvent crispant, qui finit par nous abandonner sur le bord de la route (Dans la deuxième partie, on se désintéresse des personnages, tous en mode boucle), mais dont la première demie-heure comporte en elle plus de cinéma que la plupart des films actuels. Dommage que Chereau n'aille pas au bout de ses promesses...
Terrible déception pour un film de Chéreau, une oeuvre ennuyeuse, soulante, stressante, dialogues hallucinant de niaiserie, pour ma part ce film est quasiment à fuir malgré tous les acteurs excellent.
A la base des ingrédients intéressants et pourtant au final, l'ensemble ne prend pas... Ce film ne semble pas se construire, la faute sans doute à une totale incompréhension de la part du spectateur de cette souffrance trimbalée par l'ensemble des personnages tout particulièrement chez Romain Duris. Ce mal de vivre omniprésent est très déroutant car aucune clé ne nous est donnée pour le comprendre et l'analyser. De ce fait, Romain Duris à vouloir trop bien faire en devient finalement dérangeant par son jeu trop appuyé et presque gratuit. La relation torturée qui unit et divise ces personnages semble alors excessive et difficile à croire...
Il y a un mérite à reconnaître au dernier Chéreau, c'est qu'il ne laissera personne indifférent. Hélas, c'est l'agacement qui prédomine, avec un énorme sentiment d'inachevé. Persécution devrait d'ailleurs être écrit au pluriel, Anglade vs Duris, Duris vs Gainsbourg (deux relations traitées sans grande profondeur principalement la première) et surtout Duris vs Duris (car c'est bien de cela qu'il s'agit, d'un type qui se rend la vie impossible en permanence. Faute de s'aimer suffisamment ?). Le début du film est superbe, pourtant, cette longue scène de métro, ces gros plans sur des visages hébétés, c'est du vrai cinéma qui prend aux tripes. Après, ça se gâte, trop de texte, pas assez d'image, des personnages sacrifiés (pauvre Hiam Abbas), et de temps à autres des fulgurances (l'accident de moto). Et puis la science du montage du cinéaste, quand même, qui rend la chose plus comestible...Mais Chéreau nous tient constamment à distance, trop d'intellect pas assez de chair, oh ! Allez, ceux qui l'aiment prendront le prochain train.
Ce film, qui donne une vision de l'amour qui fait froid dans le dos, nous présente Romain Duris excellent dans son rôle d'obsessionnel qui utilise sa franchise comme façade pour se cacher ses propres hantises. Mais le rythme lent mettant en avant de longs dialogues théâtraux et la photographie très froide de ce film en ont fait une œuvre à laquelle je n’ai pas réussi à accrocher. Mon principal reproche vient surtout des rôles insignifiants donnés à des actrices telles que Charlotte Gainsbourg et Hiam Abbas (pourquoi les attractions sexuelles de Patrice Chéreau doivent-elles être si criardes dans ses scénarios ?!).