Persécution, ou l'histoire de trois paumés qui recherchent un bonheur qu'ils n'arrivent qu'à effleurer du bout du doigt, est un film d'une lourdeur et d'une lenteur scénaristique quasi insoutenable. Dès les premières secondes, une seule envie nous gagne, faire avance rapide pour voir un dénouement que l'on devine aisément tant le réalisateur accumule les clichés du genre sans aucune retenue. Côté acteur, Persécution n'apporte pas grand chose : Duris fait du Duris, c'est-à-dire qu'une fois sur deux il loupe en beauté le coche, Gainsbourg en fait de tonne ce qui finit par décrédibiliser son personage et Anglade n'aurait pas été là qu'on aurait pas fait la différence. Persécution est typiquement e genre de film qui énerve car avec une idée de départ intéressante sur la papier, il y avait matière à nous emmener hors de sentiers battus. Dommage mais le film est râté.
C'est le dernier film vu au cinéma au j'ai vraiment regreté d'avoir payé la place. La relation entre les personnages est sans interet pour un film sans interet. Film à éviter comme la peste.
Bien curieuse impression que celle que l'on a lorsque l'on ressort de ce "Persécution". D'un côté on peut être assez admiratif de la mise en scène de Patrice Chéreau, très travaillée et donnant au film une ambiance particulièrement singulière (la superbe photographie n'est pas non plus étrangère à cette impression), de l'autre on ne peut être que fort déçu par la manière dont le réalisateur nous narre cette histoire finalement assez vide et même légèrement prétentieuse par moments. On s'ennuie ainsi régulièrement, faute d'intensité et de suspense du début à la fin, et ce malgré quelques scènes il est vrai assez réussies... On ne le répétera jamais assez : la forme ne doit pas être une fin en soi, et c'est ce que malheureusement Patrice Chéreau semble comme beaucoup avant lui avoir oublié...
L'inconnu harcèle lui. Lui le repousse avec violence. Lui s'accroche à elle qui ne cesse de se dérober. Ce film est l'addition de solitudes. On assiste à l'effondrement du couple Daniel-Sonia. Cela aurait pu faire un film passionnant. Mais voilà, il y a toujours chez Chéreau ce manque de détermination et un abus d'à-peu-près qui font que le spectateur s'ennuie et décroche : que veut Sonia ? qui est cet inconnu ? se croiser furtivement dans un hall de gare suffit-il à justifier ce harcèlement ? comment d'ailleurs le désaxé le retrouve ? et puis cet amoureux transi qui retrouve soudainement une lucidité sage et tranquille de psychanalyste martialement assis face à son patient Daniel qui pète les plombs ! Beaucoup d'incohérence noyée dans des images glauques. Car le problème est que Chéreau aime le glauque ! Heureusement, il ya le grand, mais vraiment vraiment grand Romain Duris. Lui seul justifie de rester scotché sur son siège jusqu'à la fin. Tout le film repose sur ses viriles épaules. Pour moi, un futur César du meilleur acteur sans hésitation. Enfin, il y a cette superbe musique du groupe Antony & the Johnsons avec le titre Mysteries of love qui a cloué la majorité des spectateurs pendant tout le générique de fin, fait suffisamment rare pour le signaler !
Pas un film d'amour, un film contemporain sur l'amour. Une exploration percutante du sentiment amoureux avec des acteurs au sommet, qui servent le texte comme on parle dans la rue. C'est bien du cinéma animal, pas du théatre. Comment se donner a soi et se donner aux autres? Où est la folie et le bon sens, la mauvaise foi et la passion? on est plus proche de montaigne que de jane austen, chacun sa came chacun ses illusions.
Super fluide, on est prit par chacun des mouvements du film, qui monte crescendo en surprises.
L'écriture de ce film laisse admiratif, les acteurs sont impeccables, la mise en scène est simple mais efficace. Patrice Chéreau réussit son coup. Bravo.
Je suis vraiment déçue, Ennuyeux a souhait, un film sans grand intérêt ou l'on se demande où le réalisateur veut nous amener, je n'ai vraiment ressenti aucunes émotions, comme quoi une bonne distribution ne suffit pas a faire d'un film un bon film .
Affligeant. De persécuté, il y a surtout le spectateur. Exceptée la 1ère scène dans la rame, le reste du film est pathétique au sens strict, une sorte de complaisance "inter-minable" dans le pathos. Des personnages sans consistance qui crachent leur mal-être dans des dialogues fades et creux (Romain Duris enchaîne Caca nerveux sur caca nerveux). Certains passages prêtent à rire , de part leur ridicule malheureusement...
Cruelle déception. A aucun moment, je n'ai senti la moindre émotion et, surtout, à aucun moment, je n'ai compris quel était la nature du propos de Chereau. En plus, une fin énigmatique et complètement hermétique.
Le film commence par le rapport amoureux très complexe entre Duris et Gainsbourg. Le propos sur le couple est plutôt intéressant au début... Mais soudainement, il y a l'appararition (ou plutôt la ré-apparition d'un illuminé croisé au début du film) joué par Anglade. C'est lui qui donne son titre au film. Il harcèle plus ou moins Duris en prétendant être amoureux de lui. Ce personnage ne sert à rien et n'apporte rien au film. Duris est angoissé par la vie et on ne sait pas trop pourquoi. On ne comprend pas non plus pourquoi l'amour est impossible avec Charlotte... Ca finit par devenir exaspérant. A la fin on se demande quel est l'intérêt du film. A éviter.
Seul le personnage d'Anglade mais permis d'essayer tout au long du film d'essayer de trouver un certain intérêt à ce film. Fruit de l'imagination de Duris, symbole de sa conscience... Je suis sans doute aller un peu trop chercher dans une oeuvre dont le propos devient peu à peu insignifiant.
... Quel ennui ! Un film plat, sans saveur. Le seul élément intéressant, à savoir le personnage d'Anglade, n'est que trop peu exploité. Romain Duris est bon dans son rôle de torturé, mais le surjeu empêche au spectateur d'accrocher. Quant au jeu de Charlotte Gainsbourgh, il est tout simplement navrant ...