Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
landofshit0
274 abonnés
1 745 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 24 janvier 2012
Sur fond d'entrée en conflit en Irak cette comédie pointe du doigt tout les enjeux politiques et les intérêts que chacun peut y retrouver.Un jeu de pouvoir grotesque,n'oubliant aucun des maillons que constitue cette chaine de véritables crétins.Dommage que l'intrigue soit si brouillonne,et que le choix de la mise en image camera a l'épaule ne soit pas des plus judicieux.Donner un coté documentaire au film est la mauvaise idée,et surtout d'aucune utilité.Le rendu a l'écran ne fait que rendre moins lisible le récit,décrédibilise certaines scènes et finirait presque par donner la nausée.La galerie de personnages et une réussite,spécialement le génial acteur écossais Peter Capaldi.Dont le personnage sort les insultes les plus débiles et grosses qu'il est possible de faire.Les dialogues sont excellents même si par moment ils sont moins bons,donnant quelques passages creux.C'est tout de même savoureusement drôle.
Une excellente satire sur la politique et les relations internationales américano-anglaise. C'est corrosif et incisif, tout comme l'excellente série Veep créée par le même réal, Armando Iannucci. Les acteurs sont tous bons et c'est hilarant de voir de l'intérieur ces gens se démener ou faire semblant.... Une critique salutaire comme il n'en existe pas assez et pas du tout en France.....
Il n'y a que les anglais pour faire preuve d'une telle autodérision et de frôler constamment avec la bienséance de leur propre ridicule. Cette comédie sur les relations politiques et diplomatiques ne fait pas dans le demie mesure, le bal des hypocrites fait dans le dialogue vif, extrême et trash. Mythe ou réalité on espère que c'est la première option mais que c'est jouissif !
Il est assez rare de proposer à l'écran des films comme celui-ci, où tout l'intérêt repose sur la satyre et sur une certaine forme de sarcasme politiques. Il faut dire que le pari est souvent risqué : soit on sait se montrer incisif au prix de laisser de côté tous ceux qui sont habitués au rythme du cinéma à papys ; soit on aplanie tout pour satisfaire tout le monde mais aux dépends d'une intrigue qui traîne et ne « satyrise » plus grand-chose... Cet "In The Loop" a eu l'audace d'opter pour la première solution et - tant pis pour les autres ! - mais il a eu raison ! Ce rythme effréné pour présenter cet étrange jeu de quilles qu'est le monde politique - et en l'occurrence celui de la diplomatie - parvient à créer immédiatement une étrange atmosphère de précipitation et de folie dans laquelle chaque personnage semble autant perdu que démuni. Ainsi, rit-on des sarcasmes que chacun profère à son voisin dans cette ambiance de totale perdition, et on apprécie également au passage le regard distancié qui est porté sur un univers qui se présente pourtant comme hautement respectable. C'est frais, c'est dynamique, c'est intelligent, bref c'est du bon cinéma comme beaucoup devrait l'apprécier...
Une très bonne comédie politique au rythme diablement énergique et qui offre une galerie de personnages loufoques et pas franchement compétents vue la position qu'ils occupent. Un humour assez gras, volontiers outrageusement vulgaire mais une flopée de réparties hilarantes et bien senties. Pas loin d'être aussi réussi que "Le docteur Folamour".
Est-il possible de détester un film qui brocarde vigoureusement une politique que vous abhorrez ? Une politique et celles et ceux qui la pratiquent ou qui la soutiennent. Après avoir vu "In the loop", le premier long métrage de cinéma de l'écossais Armando Ianucci, je peux faire une réponse affirmative. Reste à savoir pourquoi ? Sans doute parce que je n'ai pas supporté de voir tourner en farce vulgaire un fait historique qui m'est resté en travers de la gorge : la décision d'envahir l'Irak prise par les Etats-Unis et l'Angleterre. On aurait aimé sortir d'un tel film en ayant vu une démonstration convaincante de la façon dont cette décision a été prise, avec son lot de mensonges et de lâchetés. Seulement voilà, monsieur le réalisateur s'est cru obligé de transformer cette charge en concours d'invectives salaces entre des secrétaires d'états et des "spin doctors" mal em Bush és et qui ne peuvent pas se Blair er. Résultat : on voit passer de façon anecdotique le trucage des rapports ramené au niveau de gags censés faire rire et la dénonciation fait pschitt ! Seul bon moment de ce film : un secrétaire d'état mélomane nous permet d'entendre de l'Arcangelo Corelli et du Jean-Sébastien Bach : pendant quelques secondes, on oublie les insultes et les pseudo jeux de mots. Conclusion : une fois de plus, j'aurais dû me méfier, les Inrocks avaient adoré ce film !
Excellent. Du rythme, un humour décapant. Les acteurs sont à la hauteur des dialogues. Décidément, les britanniques savent faire du cinéma et dans tous les genres
J'attendais beaucoup de ce film et bien j'ai été très déçu! Je m'attendais à une super comédie bien british et bien je me suis presque ennuyé. Quelques bonnes blagues mais loin d'être hilarante!
Dès le début, on voit le directeur de la communication du Gouvernement britannique (Peter Capaldi, plus adepte de la télévision, est juste énormissime !) entrer au 10 Downing Street et dire ‘Good morning chicks and cocks !’ et le sujet est lancé. Etant limité autant dans son budget (un peu plus de 600.000 livres) que dans son contenu (on ne déborde pas de la critique politique du fait que l’amorce provient d’une simple série créée par le réalisateur), le film se cantonne à une satire politique très exécerbée du Gouvernement britannique. Difficile de se sentir concerné en France avec un problème purement british et le spectateur français sera alors plus enclin à voir la drôlerie de certaines situations cocasses plutôt qu’une dénonciation pure et simple du ‘système’. Par exemple, le coup de la réunion militaire secrète dans la chambre de la petite fille avec du coloriage et un Polly Pocket pour calculatrice est excellent ! Dommage qu’au bout d’à peu près une heure et après la révélation sur le Comité de guerre, le rythme baisse de manière inévitable laissant place à des manigences lâches pendant lesquelles on tourne clairement en rond. Ce ‘film post-série’ a tout de même de sérieux atouts : le dynamisme du cinéma britannique, l’humour anglais très présent, l’arrogance de certains eprsonnages et la violence verbale omniprésente ainsi que le message de cette satire du gouvernement critiqué du fait d’éléments maladroits en orateurs et pas du tout à leur aise en tant que politiciens. Par ailleurs, je ne comprends pas comment certains critiques que je ne citerai pas peuvent évoquer le terme banalité alors que cette réalisation façon documentaire (avec parfois une caméra tremblante au plus près des acteurs par souci de réalisme) est au contraire très originale, il vaut mieux taire certains dires assez honteux. Bref, un film un peu spécial très british à regarder soit pour son humour et son cynisme, soit pour la critique politique qu’il exerce (encore faut-il être assez câlé pour tout comprendre).
Alors que l'Occident débat sur le fait d'envahir un pays du Moyen-Orient, un ministre britannique laisse échapper une bourde à la radio. Une petite phrase qui va déclencher une série d'événements des deux côtés de l'Atlantique. "In the Loop" dénonce l'entrée en guerre en Irak, mais il s'agit surtout d'une satyre de la politique étrangère entre les USA et le Royaume-Uni. Ministres incompétents et/ou irascibles à l'extrême, coups bas à tous les étages au sein d'un même gouvernement, jeunes loups irresponsables assistants les grosses pontes, atmosphère agressive en permanence : le film démonte allègrement cet univers, avec une touche d'humour corrosive très british. Il s'agit surtout de comique de situation -l'intrigue étant totalement reléguée au second plan- et filmé caméra à l'épaule, façon documentaire. Un procédé qui peut agacer, mais qui est approprié ici. A noter également que les acteurs sont très impliqués, notamment Peter Capaldi, très amusant en ministre sur les nerfs qui délivre en permanence un flot d'insultes bien fleuries.
2 étoiles mais ça reste une déception... UNe comédie acerbe sur les pourparlers plus ou moins truqués entre Royaume-Uni et Etats-Unis pour décider oui ou non d'envahir l'Irak. Le jeu du chat et de la souris devient celui des politiciens de Washington et de Londres, entre va-t-en guerre et pacifistes. Histoire fictionnel parsemé de faits avérés (Iceman) dans un vaudeville politique et bavard... Bavard mais nécessaire si seulement les dialogues avient été plus intelligents et consistants ; en effet le gros point faible du film reste ses dialogues dont la part de grossièreté et de vulgarité (et loin de moi d'être choqué) n'est pas approprié du tout au sujet, la facilité des gags "jeu de mot" et "insultes" n'est que la preuve d'un manque étonnant de talent et d'un temps soit peu d'idées. C'est extrêmement décevant car avec de vrais dialogues dignes de ce nom on frôlait le chef d'oeuvre pamplétaire.
(...) On va donc suivre les aventures de Toby, nouveau membre du staff du Ministre Simon Foster, incompétent notoire du gouvernement qui suit le mouvement tant bien que mal et qui se retrouve très vite embarqué dans une aventure qui le dépasse. Le scénario est documenté, solide, bien rythmé et surtout parfaitement lisible, contrairement à de nombreux films du genre qui s'ingénie à être nébuleux pour le commun des mortels. Ici, pas besoin de connaissances encyclopédiques pour tout comprendre, on est bien mené dans cet univers de couloirs remplis de requins qui sont prêts à vendre père, mère, grand-parents, enfants et honneur pour arriver à leurs fins. La description du monde politique et médiatique est vraiment ahurissante de véracité et la caricature est poussée à peine un degré au-dessus de la réalité ce qui donne un résultat drôle certes mais aussi terriblement authentique. (...) Si on rit bien pendant la majorité du métrage, au fur et à mesure que le film avance vers son dénouement, j'ai de moins en moins ri. Tout simplement parce que je me suis rendu compte, au fur et à mesure que le film commençait à raconter une histoire vraie et voir le sort d'un pays, de millions de citoyens et de la vie de plusieurs centaines millions de personnes mais aussi plus globalement du monde entier était entre les mains de ces abrutis, de ces arrivistes, de ces êtres même plus humains, froids et sans cœur qui défendent uniquement leurs intérêts et qui n'hésitent jamais à mentir. On a beau le savoir depuis longtemps, ça fait tout de même quelque chose de le voir exposer ainsi de manière aussi brutale et brillante. Dans cet univers impitoyable, aucun personnage n'apparaît durablement sympathique ou antipathique. (...) Je trouve au final ce film remarquable et en plus, il agit comme un véritable contre-point à une autre oeuvre sur la même période, à savoir l'excellente BD (puis l'excellent film) "Quai d'Orsay". La critique complète içi
Allez, tous en coeur, "In the loop", da da dadada da, "In the Navy", da da dadadada, tous dans la même galère, grâce aux turpitudes de nos différents gouvernement ! Join, join join, qu'ils nous disaient Camille !
In the Loop (2009) est une étonnante plongée au coeur du milieu politico/diplomatique où de nombreuses tractations ont lieu entre l'Angleterre et les Etats-Unis. Divers protagonistes entrent en action, qu'ils soient ministres, assistants ou encore généraux. Tous sont dépeints d'une drôle de façon, à la fois cynique, incompétents, misogynes, irrévérencieux, coléreux, bref, c'est tout un panel de bras cassés qui se dévoile sous nos yeux tel un docu/fiction. Alternant entre Londres et Washington, on oscille entre second degré et humour noir, corrosif et vulgaire du début à la fin, un humour très . . . British !