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Don Keyser
73 abonnés
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4,0
Publiée le 9 juin 2011
Bien loin des films basiques "chinois", celui-là est vraiment intéressant dans tout son ensemble : tant par le jeu des acteurs que le scénario ou la réalisation. C'est vraiment bien mené et on passe un super moment, on est touché et attendrit puis bluffé.
Bong Joon-Ho revient à l'univers qui l'a fait connaitre et signe une fois de plus une oeuvre importante dans le cinéma sud-coréen, mélangeant à la perfection drame, satire de la société, film noir et humour décalé, en y ajoutant cette fois une touche bienvenue d'ambiguité.
Superbe film du réalisateur coréen; La mise en scène est magnifique et les acteurs incroyables de naturel.On est transporté par la quête de cette mère pour prouver l'innocence de son fils,dans cette histoire oû la vérité n'est pas celle que l'on croit.Chaque scène,chaque plan a été réfléchi et pensé pour que l'histoire s'enchaine dans une partition sans fausse note.On est subjugué par la maitrise de B.Joon-Ho et par le talent des comédiens.La magie opère dés les premiers instants et ce,jusqu'à la dernière minute.On ne peut regretté que la durée du film qui aurait gagné à être moins long.
Un handicapé intellectuel, prénommé Do-joon ( l'excellent Won Bin ) est accusé de meurtre. Sa mère ( la bien émouvante Kim Hye-ja ) va alors tout faire pour retrouver le véritable coupable et ainsi le sortir de ce mauvais pas... Pour son quatrième long métrage ( le réalisateur a réalisé auparavant "Mémories of Murders" et "The Host" ), Bong Joon-ho nous propose une excellente oeuvre - qui mélange l'enquête policière et le drame - qui se trouve être assez tragique et qui possède ses meilleurs atouts au niveau de l'interprétation de son casting, mais aussi par rapport à une bien brillante réalisation qui permet de pouvoir s'attacher assez rapidement aux protagonistes. Une oeuvre clairement à découvrir et qui prouve que ce metteur en scène fait partie des plus doués de sa génération.
Le style de Bong Joon-Ho,l'un des artisans du renouveau du cinéma coréen,est facilement reconnaissable,faisant un amalgame entre la comédie acide et le drame intense.Il abolit la frontière entre les genres,pour faire de son art l'essence même de la vie.Si au premier abord,"Mother" peut sembler moins ambitieux que "Memories of murder"ou "The Host",c'est parce qu'il se concentre sur cette figure maternelle.Envers et contre tous,une mère s'échine à prouver l'innocence de son grand benêt de fils,même lorsque les preuves jouent contre lui.L'actrice Kim Hye-Ja,opiniâtre,bouleversante,transmet toute la douleur de cette modeste femme,acupunctrice à ses heures,ne vivant que pour sa progéniture.Finalement,l'amour maternel est le plus effrayant,car il est inconditionnel.Bong Joon-Ho favorise ce point de vue en employant des vues subjectives,en laissant divaguer sa caméra dans un champ de céréales,ou lors d'une escapade nocturne.Il n'évite pas les longueurs,avant les révélations majeures de la dernière heure.Mais son talent de cinéaste suffit à accrocher,d'autant que ses ruptures de ton sont toujours savoureuses,et qu'il se moque également de la bureaucratie coréenne.
Quel expérience. Une virtuosité et une maîtrise de la mise en scène sans égal au service d'un suspense hitchcockien. Une œuvre dense et sublime. La dernière scène est une des plus incroyables que je n'ai jamais vues.
C'est lorsque la mère désespérée commence a mener son enquête que le film sort l'artillerie lourde : une intensité passionnante entrecoupée de scènes brutales, fugaces, jouissives. La marque de fabrique de la nouvelle vague coréenne, dans la veine des excellents Memories of Murder et autres Chaser. Dommage qu'il y ait quelques longueurs et que certains personnages secondaires soient délaissés : l'intrigue, même si elle ne manque pas de surprendre, aurait pu être plus complexe. Au final, Mother vient s'ajouter sans problème a la liste des bons polars coréens.
Un film superbe! La mise en scène et le ressenti général me plaisent même si le film a mis un peu de temps a commencer a mon sens. Le scénario est très bien ficelé et aussi réaliste que surprenant. Bref, plus on avance, plus le film est bon.
Après son succès planétaire The Host, Bong Joon-ho, prodige coréen, retourne au polar (après Memories of Murders) et nous offre un film sobre mais boulversant, en y glissant une jolie critique du système de justice coréen. Avec de belles scènes et une interprète âgée mais pleine de vie, Mother fait partie de ces films phares de la nouvelle vague sud-coréenne
Que dire du dernier Bong Joon Ho ! Encore une immense claque, un thriller psychologique d'une puissance inconsidérable. Comment imaginé que ce film magnifique n'égale pourtant pas Memories of Murder ? C'est bien là le signe d'un réalisateur génial, époustouflant de sensibilité, de cynisme, de fraicheur. Le cinéma coréen est selon moi la source d'un renouvellement qu'on a encore du mal à qualifier aujourd’hui mais qui s'impose comme une terre promise au plus grand avenir. Une génération de surdoué, avide de cinéma, qui en ont compris l'utilité mais aussi la beauté. Mother est donc le dernier bébé de cette vague de cinéma multi-facette, entre drame et thriller, entre comédie burlesque et carnage filmique. Un film au bord du chaos, très drôle, mais terrifiant à chaque instant dont le paradigme est la scène où la mère s'inquiète pour le jeune homme qu'elle a fait accusé la place de son fils ! Une des plus grandes scènes de ces dernières années, bouleversante comme ce cinéma généreux, vivant et dynamique. Un chef d’œuvre à voir absolument.
Après un mémorable Memories of Murder, un fascinant The Host et un épisode de Tokyo! poétique le réalisateur le plus fructueux du cinéma coréen Bong Joon Ho refrappe fort avec son dernier chef d'œuvre Mother (à ne pas confondre avec le Mother de 1985 Park Chul-soo). En effet le sujet abordé n'en reste pas moins un sujet poignant et profond : Jusqu'où une mère est elle prête pour sauver son fils ? Bong esquisse d'une manière sensible et profond le coté extrémiste maternel et attentionnés tout en y imposant une réflexion lourde sur la condition maternel. Le scenario révèle l'intelligence narrative du réalisateur entre autres par son écriture se démarquant de film au scenario simple comme Jugée Coupable de Clint Eastwood. Film poignant et profond Le réalisateur réaffirme encore une fois son génie ainsi que l'intérêt cinématographique coréen. Film culte à voir !
rien de moins qu'un chef d'oeuvre. Une maîtrise d'esthétisme omniprésente jusque dans la déchirure, jusque dans le drame, jusque dans la folie. Un esthétisme sans concession, sous tension, ce que le cinéma asiatique fait comme aucun autre.
Après "The host", le cinéaste coréen le plus original du moment signe un nouveau film étonnant, savant mélange entre drame social et thriller psychologique. Quel portrait de mère prête à tout et quel final inattendu.
La mère de Do Joon danse dans les herbes folles, douloureuse et fanée, elle ne vit que pour réparer les bêtises de son fils, pathétique, absolue, égarée sous la pluie, payant de ses gestes et de ses cris pour racheter sa propre culpabilité et ses secrets enfouis, écrasée par 25 ans de tourments, de rancoeurs profondes et de souvenirs mortels, laminée par ses erreurs, ses errances, et par la vérité qui rend fou… Etonnant thriller où mille émotions se mêlent à mille styles, à mille rebondissements, à mille surprises, à un rythme oppressant, où l’étonnement se glisse à chaque plan, de la première à la dernière minute… Du grand art à mon sens !!!