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Ykarpathakis157
4 561 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 7 juillet 2021
Ce film est basé sur une histoire vraie mais le scénariste n'a pas mis de l'ordre dans le récit. Les méandres sont frustrants et on attend toujours un développement des personnages. L'histoire est assez confuse car elle implique trois frères à l'apparence similaire et même peut-être plus elle implique deux paires de parents et trois paires d'acteurs un pour chaque frère à des âges différents. Pour ajouter à la confusion l'histoire fait des allers retours dans le temps sans repères temporels clairs. Les enfants sont attachants et convaincants mais tous les adultes sont plutôt antipathiques grossiers et égoïstes. La mère principale est également exaspérante d'irresponsabilité. Le film joue avec les pulsions œdipiennes compliquées par la toile ambiguë de qui est le parent biologique de qui mais ne satisfait pas le spectateur ne donnant aucune réponse a ce dilemme...
Un film difficile à appréhender comprenant beaucoup d'ambigüités. Avec " Je suis heureux que ma mère soit vivante", Claude Miller et son fils Nathan nous livrent des scènes intenses aux dialogues cinglants ; un drame d'une intensité inouïe qui est une véritable douche écossaise émotionnelle. La bonne direction d'acteurs de Claude Miller nous offre une superbe prestation de Vincent Rottiers, très mature pour ce rôle délicat.
Un film bouleversant sur une plaie jamais refermée. On se doutait que quelque chose de mauvais allait se passer mais c'est très dur de le voir. Le film montre l'amour qui détruit mais aussi le rôle impossible de ceux qui veulent aimer malgré tout. Puissant et fort dans ses paroles aussi.
Impressionnant Rottiers pourtant tout jeune - Il tient en effet ce petit film sur ses petites épaules et il le fait rien que par son regard d'une intensité déjà assez incroyable. Le film, dont l'histoire déjà bien costaud, la récupère et du coup gagne aussi en intensité. J'appréhendais d'avoir à faire à une nouvelle histoire autour de l'adoption mais pour une fois celle-ci ne se limite à la recherche des parents biologiques c'est plus profond, plus complexe aussi ... Certains pourraient trouver ca lourd mais ça passe vraiment bien grâce à Rottiers justement qui, par sa présence vous hypnotise et vous met mal à l'aise.... Ce qui contribue à rendre l'ambiance du film déjà bien spéciale encore un peu plus malsaine.... Bon bref, Tout ça pour dire que c'est un film costaud qui ne plaira sûrement pas à tous les publics mais devraient ravir ceux qui aiment les films un peu "psycho", où il n'y a pas de réponses toutes faites... Si vous êtes de ce public là, "je suis heureux que ma mère soit vivante" vous mettra un belle petite claque....
Sorte de calme au milieu de la tempête, Je suis heureux que ma mère soit vivante est peut-être le seul bon film de la fin de carrière de Miller, un métrage simple, pas complètement convaincant mais maitrisé et avec un vrai propos. Le casting est rigoureux et les personnages intéressants. Vincent Rottiers est très bon dans un rôle assez complexe, et autant la première partie du film livre un personnage très classique et attendu, autant une fois plus âgé le personnage prend du volume et une ambiguïté bienvenue. Face à lui j’ai énormément apprécié le jeu de Sophie Cattani, remarquable, elle est pour ma part le pilier central de ce métrage, et son rôle aurait mérité d’être encore mieux dégrossi, car ici quelques bribes de son histoire nous sont présentées mais trop peu à mon sens. De bons seconds rôles appuient ce duo, notamment une solide Christine Citti. Doté de bons acteurs et de bons personnages, forcément c’est déjà un bon point pour la dimension de l’intrigue. Miller orchestre un métrage simple, court, avec une bonne narration, séduisant par son refus de l’esbroufe et par des chemins empruntés qui savent se montrés originaux. On pourra regretter parfois un rythme trop ténu, surtout une première partie trop classique, peu engageante. On attend vraiment une succession de lieux communs à partir de ces vingt premières minutes, mais en fait, ce serait dommage de se laissait décourager. Sans être d’une redoutable efficacité, Je suis heureux que ma mère soit vivante est un film propre, maitrisé, qui raconte quelque chose. Sur la forme Miller ne surprend pas beaucoup. Il retrouve de bonnes idées pour filmer ses personnages, et il sait mettre en valeur ses acteurs, après son travail, sous une esthétique âpre n’est pas spécialement fouillé (comme le montre la scène clé du film, finalement emballée sans grande recherche et attention). Le film est néanmoins assez propre, bénéficiant en effet d’un visuel froid et qui hésite à bon escient entre le réalisme cru et l’élégance glacée. Pour une fois, le refus d’une bande son très présente est un choix judicieux. En clair, Je suis heureux que ma mère soit vivante est un Miller tout à fait recommandable, un film propre où ne transparait pas un grand génie, mais qui est une belle découverte. Pour la présence de Sophie Cattani c’est déjà un film qui mérite le détour. 3.5
"Je suis heureux que ma mère soit vivante" est bon bon drame inspiré d'un fait divers. Il est lent mais j'ai été pris par l'intensité psychologique et l'évolution dans la relation des personnages. C'est touchant et sobre avec des acteurs pleins d'authenticité.
Claude Miller signe ici un de ses derniers films (il est décédé en 2012) et chose assez rare au cinéma, il en avait partagé la réalisation avec son fils Nathan dont il s'est parfois reproché d'avoir laissé passer l'enfance sans l'avoir vue se dérouler ! Le scénario est terrible dans sa simplicité : un enfant et son jeune frère sont abandonnés par leur maman avant d'être recueillis, mais Thomas, l'aîné, n'aura de cesse de retrouver celle qui l'a mis au monde et comprendre pourquoi elle les a délaissés ! Le sujet est malheureusement traité sans aucun talent dramaturge et on regarde cette histoire se dérouler sans être impliqués, sans aucune vibration émotionnelle : bref, on ne participe pas et on est tenté de faire autre chose. Cette réalisation à quatre mains n'est malheureusement pas une réussite et dans la distribution, seule Christine Citti montre un peu de tendresse dans ce film froid, glacial même, et dans laquelle les sentiments semblent absents au profit des actes. La vie est parfois cruelle pour certains... willycopresto
Et dire que Je suis heureux que ma mère soit vivante aurait pu ne jamais voir le jour. Quand ils commencent à imaginer un projet de film, nous sommes en… 1996 ! Jacques Audiard et Jean-Louis Livi viennent de tomber sur un article d’Emmanuel Carrère paru dans L’évènement du jeudi qui s’intitulait « Je la recherche, je la tue, je l’aime ou la disparition de la mère ». Livi demande alors à Carrère d’en écrire un scénario...
C'est plutôt bien interprété, la psychologie des personnages est finement restituée. Ceci dit, le film (qui me fait plutôt penser à un téléfilm) qui est basé sur une histoire vraie n'est guère passionnant ni émouvant. Je me suis surpris à regarder ma montre plusieurs fois, ce qui n'est jamais bon signe.
Je ne comprends absolument pas cette comparaison faite un peu partout avec le cinéma des frères Dardenne. A part pendant les 10 dernières minutes, ce film des Miller père et fils manque de rythme malgré (ou à cause de) l'abus de flashbacks. On s'ennuie souvent !
"Je suis heureux que ma mère soit vivante" ressemble comme deux gouttes d'eau à du "frère Dearden" sauf qu'ici, c'est bien. Enfin, à un moment, c'est bien. En effet, le début du film ne restera pas dans les anale avec un gosse en pleine crise d'adolescence, sujet d'une banalité sans pareil et traité sans aucune originalité. Mais à partir du moment ou Vincent Rottiers intervient, tout s'illumine! Cet excellent acteur (qui gagnerait à être connu) profite aussi du début du scénario. Tout prend de l'ampleur avec notamment cette scène où la famille va conduire le père à l'hospice. Mais malheureusement, cela ne dure qu'un temps car en fin de compte, cette relation bizarre entre Vincent Rottiers et sa mère biologique ne tient pas vraiment la route et cet accident reste pour moi une fin complètement bâclée... Je met néanmoins 3.5/5 pour Rottiers et pour le milieu du film. Mr_Moui
Pas mal même si il avait quelques moments de longueurs. Les acteurs jouent bien leur rôle même si ils ne sont pas forcément connus. Ce film nous montre deux points de vue différents, d'un côté un adolescent qui a totalement oublié sa mére biologique, pour lui sa mére c'est désormais celle qu'il l'a adopté et de l'autre son frére ( et on s'intéresse principalement à lui) totalement en rébellion contre ses parents adoptifs qui leur reproche justement de ne pas être ses vrais parents et qui n'a qu'une obsession, chercher sa mére, découvrir ses origines, savoir pourquoi elle les a abandonnés lui et son frére, savoir qui est son pére, une multitude de questions auxquelle il tente désespérement de donner des réponses. Son esprit est partagé entre d'un côté la haine qu'il voue à sa mére de les avoir abandonnés ! et de l'autre tout de même un peu d'affection pour elle, sinon il ne s'obstinerait pas à la chercher comme il le fait, il ne resterait pas avec elle, il ne lui demanderait pas de danser avec lui. Bref quelques moments de longueurs, mais un film a voir au moins une fois !
Le thème de la recherche de son identité est assez bien dépeinte même si le film tends parfois dans la longueur. La fin est surprenante, Vincent Rottiers est très juste en jeune adulte paumé pris entres deux milieux. Il vaut le coup d'oeil!
Le cinéma français est décidément très doué dans ce genre de Cinéma dramatique! "Je suis heureux que ma mère soit vivante" est un film rempli de poésie, de tendresse et de mal être. De plus, l'histoire tirée d'un fait divers réel accroît encore plus la crédibilité de ce film et sa sincérité.