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Un visiteur
5,0
Publiée le 8 octobre 2009
Je suis sorti tout bouleversé par ce film. Les acteurs sont tous exceptionnels, et la réalisation d'une belle sobriété, d'un réalisme léger, bref, un film d'une grande sensibilité, intelligence, qui m'a laissé une forte impression. L'un des must en salle actuellement.
Un film magnifique ! A la fois doux et percutant. Les acteurs sont d'une justesse incroyable, et chaque plan est d'une beauté rare... On en ressort pas tout a fait indemne, presque mal à l'aise... Mais c'est film à voir !
Ouf !!! enfin un film français qui tient la route ! bravo à Claude et Nathan Miller, et au talent incroyable des acteurs, qui servent un scénario impeccable. n'attendez plus, courez le voir !
Après un surprenant « j’ai tué ma mère » voici un nouveau film français qui traite les situations maternelles très houleuses. « Je suis heureux que ma mère soit vivante », nous décharge une histoire plutôt difficile mais calme jusqu’à un dénouement assez inattendu. Des acteurs inspirés, des musiques tendres et un rendu satisfaisant. Ce film est donc une bonne et agréable surprise.
La "patte" appartiendrait davantage à Nathan Miller qu'à son père. Certes, ça part d'un fait divers, mais on n'en revient pas que ce soit deux hommes qui fouillent ainsi dans la conscience maternelle de base, bien vu le tiraillement de ces mères ados aussi enfants que leurs rejetons... C'est envoyé par petites cuillerées, flash-backs et présent tout sur la même note, fluide toutefois, facile à chacun de se faire une opinion. Evidemment, Vincent Rottiers garde scotché tout le film (c'était lui avec Eric Caravaca dans "Le Passager", lui encore avec Vanessa Paradis dans "Mon ange", une frimousse et un jeu concentré rappelant parfois le jeune Belge Morgan Marinne). On est ému par les douleurs muettes de l'enfance et on comprend la crise de nerfs qui couve dans cette tête de papa bien avant l'heure. Beaucoup d'images se chevauchent avec des reflets dans les vitres, le jeune gamberge vers savoir quoi, on le suit, chaque plan apportant un renseignement de plus. Une bien belle histoire, un enseignement précieux : on en sort plein d'envie de dialoguer avec les petits !
Un petit film sur un grand sujet. Toute la partie sur l'adolescence est catastrophique : mal jouée (surtout par l'ado) et mal écrite. Mais toutes les parties avec Sophie Cattani sont bien.
Un bon film, sur un sujet nouveau pour moi donc difficile à juger. Les acteurs sont convaincants, justes et souvent révoltants. Cependant je n’ai pas été emporté, peut être parce que malgré ce sujet émouvant, il en ressort un manque d’émotion.
Bouleversant, ce drame familial conjugue classicisme et épure d'auteur, deux tendances du cinéma de Claude Miller, ici à son sommet. Faisant écho au personnage de Michel Serrault cherchant sa fille dans "Mortelle randonnée", le Thomas composé par Vincent Rottiers est l'un des plus saisissants portraits de fils du cinéma français. Un régal !
Un fait divers (sordide) qui inspire une fiction (brumeuse) traitée à l'écran avec un détachement documentaire : voilà comment on peut résumer cette collaboration Miller père et fils. Le style en est tellement épuré que le résultat est plus sec que détaché - ainsi, à trop systématiser l'ellipse, on a le plus grand mal à suivre la maturation psychologique qui va faire passer Thomas au parricide, et plus encore peut-être à comprendre le mea culpa tardif et grandiloquent de sa mère biologique. Dans ces conditions, le "Je suis heureux que ma mère soit vivante" de Thomas devant (tous) ses juges, qui aurait dû sonner comme un aveu poignant, a autant d'impact émotionnel qu'un "Je vais acheter le pain" ! Une petite étoile pour le choix judicieux de Sophie Cattani, dont le faciès taillé à la serpe s'accorde bien avec le personnage de brute nymphomane qu'elle incarne.
Je suis heureux que ma mère soit vivante: un film surprenant tellement il est sincère. La réalisation est parfaite, les comédiens sont pris sur le vif. Ce drame douloureux des relations entre le fils et sa mère biologique est impeccable tellement on peut ressentir les blessures de cet enfant. Magnifique!!!
Il est difficile de l'évoquer sans éflorer des éléments importants de l'histoire. Le début est assez hésitant avec une interprétation maladroite mais le dernier quart d'heure est absolument saisissant, les allers et retours dans le temps superbement faits, les personnages dits secondaires très intéressants (le père, la voisine, la mère adoptive surtout), la direction du jeu des enfants remarquables. Quant au fait qu'il soit inspiré d'un article de Emmanuel Carrière, ce n'est guère surprenant tant on ressent presque physiquement le style particulier de l'auteur de La classe de neige (que Miller a adapté avec bonheur). On peut reprocher certainement beaucoup de choses à Je suis heureux que ma mère soit heureuse (image médiocre, sautes de rythme) mais son style sec, son scénario qui va rarement où on l'attend et l'ambigüité de son analyse des liens de sang sont autant de raisons de lui accorder plus qu'une attention polie.