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benoitG80
3 410 abonnés
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4,0
Publiée le 13 avril 2009
Histoire classique, thème universel mais traité de manière intéressante avec un bon jeu d'acteurs! Les sentiments sont bien rendus et la sensibilité est au rendez-vous... Bref, un bon moment où on ne voit pas le temps passer!
Pas aussi réussi que "Les liaisons dangereuses", mais une comédie réjouissante avec d'excellents interprètes dont la géniale Kathy Bates. Assez futile sur le fond mais vraiment sympa à voir!
Cette plongée dans l’œuvre de Colette ne constituera pas le sommet de l’œuvre de Stephen Frears qui avait sans doute donné son maximum avec sa magnifique adaptation des « Liaisons dangereuses ». Il retrouve 20 ans après Michelle Pfeiffer qui change ici complètement d’emploi endossant plutôt celui tenu par Glenn Glose dans les Liaisons Dangereuses. Demi-mondaine elle s’inscrit dans la lignée des Liane de Pougy, Jeanne Duval ou Otero. Frears évoque l’instant délicat de l’entrée dans l’âge mûr où les charmes se dissipent pour laisser place à l’isolement. Il nous montre aussi le souci de respectabilité de ces femmes souvent parties de rien qui cherchent à tout prix la réhabilitation sociale à travers leur rejeton. Encore jolie, Pfeiffer doit subir les assauts de jalousie d’une ex-rivale interprétée avec toute la subtilité dont sait faire preuve la trop rare Kathy Bates. Le combat mené par Michelle Pfeiffer est perdu d’avance et sa force est de l’avoir constamment à l’esprit. En la voyant se débattre avec les attaques de l’âge on ne peut que faire la parallèle avec femmes argentées du siècle de la chirurgie esthétique qui préfèrent toute ressembler à Donald Duck plutôt que de renoncer au botox. Toutefois, l’histoire de la femme vieillissante qui s’éprend du jeune éphèbe est assez classique ; c’est donc le luxe des costumes et des décors qui retient l’attention. Le soin qu’apporte Frears à la reconstitution historique n’est pas le moindre mérite du film. La serre où se réunissent les courtisanes pour échanger sur les derniers potins mondains où évoquer les souvenirs de leur période faste est sublime et typique du goût de l’époque pour l’exotisme. A noter une apparition de Anita Pallenberg ex-égérie des Rolling Stones que l’on peut voir comme un clin d’œil de la part de Frears, car avec Marianne Faithfull et quelques autres elles étaient aux rock stars ce que les courtisanes étaient aux princes de la Belle Epoque.
Une cocotte vieillissante tombe amoureuse d'un beau jeune homme dans le Paris des années 1910. Cette adaptation du roman de Colette, bien qu'assez lente, séduit en grande partie grâce à ses décors et à une Michelle Pfeiffer éclatante de beauté.
20 ans après "Les liaisons dangereuses" Stephen Frears nous offre Michelle Pfeiffer dans un rôle aux antipodes de Mme de Tourvel... Pas d'initiation (le jeune homme est déjà un libertin et oisif) mais une belle histoire d'amour entre une femme d'une cinquantaine d'année (encore superbe Michelle et elle fait pourtant son âge) et un jeune homme de 20 ans... Maitresse d'une courtisane vieillissante (comme sa maman ex-rivale) à une époque où il n'est pas aisé de commencer sa vie entouré de courtisanes rejetées par la bonne société mais où les apparences sont importantes. Tout va bien jusqu'au jour où il faut bien penser à créer une famille... Il y a un peu de "Le temps de l'innocence" (de Scorcese) avec plus de frivolité. Les décors et les costumes sont superbes. Mais ce sont les dialogues qui emportent le tout, entre ironie et sarcasme. Bon point pour Kathy Bates superbe extravertie.
Stephen Frears aime filmer les femmes de pouvoir. Il a démontré son pouvoir entre autres, avec LIAISONS DANGEREUSES et plus récemment THE QUEEN. Il retrouve là Michele Pfeiffer qu’il met dans la peau d’une courtisane sur le point de prendre sa ‘retraite’ qui va tomber amoureuse d’un jeune homme. Loin d’être pompeux comme peuvent l’être nombre de films d’époques, doté d’un humour fin, ironique, CHERI brille par ses dialogues piquants qui font mouche et son sens du rythme toujours en alerte. Michelle Pfeiffer confirme son talent malgré quelques fausses notes en cours de route, on ne peut que saluer sa prestation finale, d’une incroyable justesse. ‘Je t’aime moi non plus’, essence d’un film où l’amour règne autant dans la douleur que dans le bonheur.
"Chéri" est un film qu'il convient de déguster muni d'un verre de whisky et d'un bon cigare. Les amoureux des romans d'éducation sentimentale du XIXe ne s'y tromperont pas, il s'agit là d'un petit bijou ciselé par une main d'orfèvre, en occurrence Stephen Frears. Le réalisateur britannique accomplit un sans-faute technique, recréant à merveille l'ambiance du Paris début de siècle. On s'y croirait. La BOF est elle-aussi une pure réussite et contribue largement au succès du film. Si on y rajoute à tout ça la causticité des dialogues de Colette, le bonheur est total, ou presque. Le presque tient avant tout à la linéarité de l'intrigue. Peu de surprises, on sait à l'avance comment l'histoire va se finir. On aurait aimé plus de suspense, quelques références au contexte politique et social de l'époque et pourquoi pas même un macchabée afin de donner à "Chéri" plus d'intensité dramatique. C'est bien là le seul bémol que je formulerais. Même les quelques rides de la charmante Michelle Pfeiffer me semblent irrésistibles.
Un petit drame sentimental bourgeois guère passionnant d'autant plus que je n'ai pas trouvé les personnages attachants. Le film vaut bien une étoile tout de même ne serait-ce que pour la qualité des décors et des costumes.
une étoile pour les costumes et pour les décors. le reste est à périr d'ennui, la somnolence me gagnait tellement c'est soporifique, je suis sorti avant la fin pour ne pas risquer de commencer ma nuit à 18 heures...c'est d'un mortel ! il ne se passe rien, les personnages sont aussi lisses que le lifting de michèle Pfeiffer, les situations manquent de lien, ce n'est ni drôle, ni touchant, ce n'est RIEN que de l'ennui. Un conseil, faites comme moi, replongez vous dans le livre, qui n'a rien à voir avec cette adaptation fade, artificielle et impersonelle.
La "belle époque" de Colette est parfaitement retranscrite. L'adaptation d'un de ses romans relate une histoire d'amour passionnelle trés bien interprétée. La durée du film tombe à pic ( 1H30 ) au delà on se serait ennuyé à cause surtout d'un ensemble un peu monotone.
Après le superbe "the Queen" voici une nouvelle preuve des progrés de ce metteur en scène jamais aussi à l'aise que dans le raffinement et l'élégance.Mais,il fallait beaucoup de talent pour traduire ce magnifique roman de Colette qui est un des fleurons de notre litterature féminine.Au dela d'être un film au sens commun des choses,Chéri est avant tout de la littérature qui devrait plaire à tous les gens cultivés qui pour des raisons diverses ne vont pas et ne connaissent pas le cinéma.Nous sommes dans un livre très intellectuel qui veut nous communiquer toute la complexité des divers rapports amoureux quand les hommes et les femmes denués de tout soucis matériels n'ont plus que ces rapports comme raison de vivre.C'est un film difficile ou il est nécessaire de bien comprendre toutes les motivations profondes pour en sortir ébloui.L'intensité des dialogues fouillant les âmes,la beauté de tout ce que l'on voit et la sensibilité du jeu des deux amants procurent des moments forts d'émotions pures.Dire que c'est un anglais qui à su si bien comprendre notre romancière! Michelle Pfeiffer à 50 ans et cela se voit surtout après le mariage de Chéri mais c'est justement cet âge si difficile à vivre pour les belle actrices qui donne à ce film son coté rare et profondement personnel.La fin est triste,Frears à bien respecté Colette, mais elle reste optimiste pour ceux qui auront appris les leçons de ce spectacle:il n'y a rien d'impossible en Amour et c'est de ne pas assez y croire qui gache la vie.