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landofshit0
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2,0
Publiée le 10 septembre 2012
Joann Sfar prend un réel intérêt a conté la première vie de Gainsbourg.Mais lorsque celle ci deviens médiatique tout s'arrête,il ne raconte ni ne conte plus rien.Ce ne sont que des images vide s'enchainent les unes aux autres.Elles ne possèdent ni le génie ni les fulgurances que pouvaient avoir Gainsbourg dans les images originales.Sfar survole la fin de sa vie sans liens ni cohérence,il n'a plus qu'un objectif finir son film,quitte a le terminer a la hache.Son approche était pourtant bien senti,même si le film possédait beaucoup de défauts.Le plus gros étant que Sfar n'est pas un cinéaste,ce qui est aussi pour le coup sa qualité dans l'approche du personnage.Mais il reste qu'au niveau visuel et surtout crédibilité des époques rien n'est là.Je ne me suis jamais sentis en 1950,60,70,ou 80 mais toujours a la même période.Et pire même on est en 2010,Gainsbourg n'est plus un contemporain mais un personnage historique.On ne capte jamais cette ambiance faute a des décors et a une image bien trop lisse et propre.Le choix des acteurs n'est pas toujours judicieux,sarah Forestier en France Gall surexcité n'est pas a sa place.Lætitia Casta en Bardot si elle a le physique son jeu pêche par son son imitation niaise de Bardot.Et puis il y a tout ces seconds rôle,Chabrol en producteur,Gilles Verlant en policier,des clins d'œils inutiles venant comme un cheveux sur la soupe.Et comme tout bon film Français qui se respect les scènes de boite de nuit ou de cabaret ne reflètes absolument pas l'ambiance festive,mais sentent a pleins nez le studio et les figurants payer a la journée.Joann Sfar sens sort mieux avec Gainsbourg que le pitoyable Coluche de Decaunes et surtout que de l'immonde( carte postal) la môme de Dahan,même si ce n'est absolument pas génial loin de la.Car Joann Sfar et loin d'être un réalisateur,il lui faudra encore beaucoup d'expérience pour comprendre comment utiliser sa camera,ce qui marche sur papier ne marche pas forcement a l'écran.
Pour son premier film, Joann Sfar s'intéresse à Serge Gainsbourg, artiste au talent incontesté mais personnalité controversée, pour réaliser un biopic qui convoque la fable et évacue la vie publique du chanteur. Et si le projet est ambitieux, il est malheureusement inégal. Les éléments liés au conte schématisent grossièrement la dualité Gainsbourg-Gainsbarre, les vingt premières minutes qui s'attardent sur l'enfance sont d'une banalité sans nom et l'esquive du caractère provocateur du protagoniste me paraît invraisemblable. Je comprends le parti pris de Sfar d'avoir voulu traiter Gainsbourg dans ce qu'il a de plus intime sans chercher à dramatiser le propos, mais ne pas filmer les multiples provocations qui font justement de Gainsbourg un personnage complexe et fascinant est un choix assez lâche. Hormis ces défauts majeurs (j'oubliais aussi L. Casta qui fait une pâle imitation de Bardot), le film a le mérite d'être léger dans son ton, de bénéficier globalement d'une bonne interprétation et d'être dynamique dans son rythme. "Gainsbourg (Vie héroïque)" est très loin d'être inoubliable mais échappe au statut de biopic plombant et académique.
C'est quand même marrant, cette mode du biopic musical. Rappelons-nous qu'elle fut lancée à la base par l'excellent "Ray", touchante histoire du célèbre pianiste dans sa lutte humaine, d'abord pour atteindre le succès, malgré l'interposition d'un sort peu avantageux (misère sociale, handicap, racisme), ensuite pour vaincre ses démons intérieurs (traumatisme d'enfance, addiction). Une belle réussite, suivie d'un déferlement de films recyclant à l'envi le canevas scénaristique sus-décrit en l'appliquant à d'autres grandes stars musicales des années 50 à 70. Ce commentaire s'adresse à chacun d'eux. C'est fade, les thèmes principaux sont rabâchés, le seul intérêt artistique semble résider dans le talent des acteurs à imiter les personnalités qu'ils incarnent, recette qui séduit inlassablement la presse et les cérémonies de récompenses. J'ai particulièrement eu la sensation dans ce film-ci d'un traitement fort en surface du personnage. Les scènes montrant l'impertinence et le talent balbutiant de l'enfant qu'il a été annoncent pourtant le meilleur. Mais une fois le personnage adulte, on semble se contenter de passer en coup de vent sur les principales rencontres féminines et (plus anecdotiquement) étapes artistiques de la carrière du bonhomme. Les bobars de la promo comme quoi : "ouais mais ce coup-ci c'est pas un biopic comme les autres, c'est un conte", ben, c'est en fait que des bobars. Faible, très faible même. Deux étoiles quand même, parce que c'est Gainsbourg.
Le film se laisse voir car il ya une belle brochette de personnages mais mais on evite pas la sensation de successions d'episodes qui ne rendent pas bien compte du succes de gainsbourg et son rapport au public. L'idee du double est original et ancre le film sur le parcours de Lucien plus que sur le parcours de l'artiste , la star...
Une bonne interprétation et une bonne réalisation par contre un film qui ne m'a pas complètement convaincu par le fait que je me précipiterais pas pour le voir une deuxième fois.
Pour ceux qui connaissent un peu Gainsbourg ce Biopic ne vous apprendra rien. Pas de surprises, le film retrace les grandes lignes de sa vie en reprenant ses plus belles chansons. Les avertis seront déçus.
Une succession de saynètes sans qu'on comprenne le lien qu'il y a entre elles. Du coup, on s'ennuie un peu, en se demandant qui sera dans le prochain épisode. Sans compter sur les versions karaoké des morceaux du grand Serge. Mais bon, l'entreprise reste courageuse, et le film n'est pas déplaisant.
Non bon j’ai pas aimé grand flop pour moi mais c’était à prévoir étant donné que je n’aime pas gainsbourg. C’est dit voilà. Ça n’engage que moi après tout. Mon perso préféré c’était le papa avec sa réplique légendaire « tu sais, quitter une femme ce n’est pas comme la tromper » BIEN-VU-BONHOMME. C’est quoi votre chanson pref à vous ? Moi c’est quand il chante pas haha hihi ;p Grans cœur sur l’actrice qui joue Jane B qui est abonnée aux rôles de meuf anglaise avec une frange puisqu’elle a ce rôle aussi dans Poupée Russe (merveilleux film que je vous conseille). Voilà sinon que dire ? J’aime pas trop gainsbourg je sais plus si je l’ai dit mais sinon à part ça chouette film si on enlève le perso principal c’était cool.
Pour un bio pic, mis à part l'incroyable ressemblance de l'acteur Eric Elmosnino à Gainsbourg, c'est du découpage de partout, c'est à ne plus comprendre, l'histoire et le parcours de ce chanteur. Une icone Française qui malgrés tout dans ce film nous fait passer la mémoire musicale de compositeur et chanteur célèbre.
Pfff pourquoi avoir gaché ce film avec cette grosse patate ou ce semblant de gainbourg qui nous suit dans ce film , le film sans celà aurait fait un superbe film , rien à foutre que ce soit la vérité sur la vie de Gainsbourg , il suffisait juste de le marquer au début que ce soit pas du réel , pourquoi en faire un conte ridicule et pourtant les acteurs sont si bon et ressemblant
le film et souvent mou et lent a par le casting et les acteur qui joue leur role superbement bien le reste laisse a désirer lhistoire on la connais déja on apprend rien de nouveau bref film moyen assez déçu de se film
Premier long-métrage pour le dessinateur de bande-dessinée (dont la plus célèbre : "Le Chat du rabbin"). Avant toute chose, il est important de signaler que Joann Sfar a décidé de faire à sa manière le biopic sur Serge Gainsbourg, entre vraies anecdotes et inventions pures et simples, pour les non initiés, difficile de faire la part des choses, entre le vrai et le faux ! L’univers de Joann Sfar s’en ressent tout au long, du générique de début en passant par l’enfance du chanteur, le dessin et l’imaginaire ont une grande place et le réalisateur ne s’en prive pas. Histoire passionnante et interprètes au diapason (mention spéciale à Eric Elmosnino, acteur peu connu du grand public et qui incarne Gainsbarre avec brio, entre les mimétismes et son phrasé). Un biopic imagé, rêvé, loin de celui auquel on s’attendait, heureusement que l’esprit Gainsbourg est présent !
Joann Sfar a vu grand pour son premier long-métrage en tant que réalisateur. Gros budget et gros casting pour cerner l'histoire et la personnalité d'une icône inclassable de la chanson française. Sfar ne s'est pas trop laissé étouffer par son sujet. Il l'a nourri de son imaginaire, de sa fantaisie, notamment en introduisant des "doubles" de Gainsbourg à différents moments de sa vie, comme des projections de sa conscience ou différentes facettes de son "moi" : la grosse tête sortie d'une affiche antisémite sous l'Occupation et surtout "la Gueule" qui incarne l'inspiration créatrice du chanteur-compositeur et sa tendance décadente. Cet imaginaire ainsi que la liberté prise avec la réalité justifient la mention que l'on trouve au début du film et sur l'affiche : "Un conte de Joann Sfar." Malheureusement, le conte est plus réussi dans sa première moitié que dans sa seconde, l'originalité du film déclinant dès que "la Gueule" se fait plus rare, lorsque Gainsbourg est déjà un auteur célèbre. Le film est alors plus convenu, plus illustratif, et révèle des faiblesses qui étaient moins perceptibles au début, à savoir que le scénario se limite à une suite de scènes de vie, façon sketchs, une rencontre amoureuse chassant l'autre, une provoc' chassant l'autre. Il manque un fil conducteur plus marqué et une hauteur de vue qui nous fassent oublier le petit jeu proposé aux spectateurs au gré des épisodes et des rencontres, celui de comparer la ressemblance et la performance des acteurs par rapport à leurs modèles. À ce petit jeu, qui nous fait sortir un peu de l'histoire, Éric Elmosnino casse la baraque, tant par son physique que par sa gestuelle. Laetitia Casta est aussi très convaincante en Brigitte Bardot. Mais on reste perplexe face à Philippe Katerine en Boris Vian, Sara Forestier en France Gall... Ce niveau inégal des "incarnations" fait écho au niveau inégal des reprises des chansons de Gainsbourg par les acteurs eux-mêmes ou des chanteurs contemporains sollicités pour l'occasion. Si l'on peut comprendre le parti pris, on demeure tout de même frustré d'entendre si peu la voix de Gainsbourg dans ce biopic qui lui est consacré. Biopic qui laisse au final un sentiment mi-figue mi-raisin, plus anecdotique que profond, et pas totalement abouti dans sa fantaisie. Pour un premier essai cinématographique, le projet était peut-être un poil trop lourd et ambitieux...
C'est pas un mauvais film...C'est pas un bon film non plus. C'est pas un biopic trop classique mais c'est pas original pour autant. Le 10/20 par excellence